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spoty753
4 abonnés
67 critiques
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3,0
Publiée le 17 juillet 2014
LE PROCES DE VIVIANE AMSALEM : On suit içi sur plusieurs années le combat d'une femme pour l'obtention de son divorce face à un mari réfractaire et à qui le droit religieux israélien donne raison sur le seul critère d'être né de sexe masculin. Ce huit clos matrimonial au sein d'un tribunal judaïque tire un peu en longueur et vers une certaine monotonie, cependant l'interprétation des comédiens est plus que convaincante. On assiste impuissant à un procès qui nous parait quasi surréaliste pour nous, société occidentale tout en nous faisant prendre conscience de l'absurdité qui peut régner dans certains Etats Religieux. En bref : un film engagé qui gagne à être vu pour comprendre les enjeux de l'égalité des droits hommes/femmes. #movie #review
ce procès tient autant de l'absurde que de l'entêtement d'un mari obstiné qui ne veut pas rendre sa liberté à sa femme alors qu'elle ne vit plus avec lui depuis longtemps, on est là dans un roman digne de Kafka; cela en devient presque grotesque; tout le monde trouve des qualités aux deux époux mais personne ne fait rien pour cette femme qui a cessé tout simplement d'aimer son mari qui refuse le divorce uniquement par principe; on voit combien en Israël les traditions et la religion prennent une place importante dans la vie quotidienne; un pays qui est à la pointe de tout et reste archaïque quand il s'agit de régler des différents familiaux ; les acteurs sont tous remarquables surtout Ronit Elkabetz qui par ces silences et ses regards rend toute la tension au film, elle crève l'écran en ne parlant preque pas; c'est filmé de façon presque statique, toujours le même lieu: un tribunal de rabbins très sommaire; le lieu détonne avec l'importance que prend ce procés, les années passent et personne n'arrive à trouver une solution
ni plus ni moins que tu théâtre filmé, une démonstration poussive de ce qu'est le combat d'une femme pour divorcer en Israel. c'est bon, on on a compris au bout de dix minutes. c'est spoiler: chiant comme la pluie, monotone, et pas très original. naturellement plébiscité par la critique...ce qui aurait, encore une dois, dû me donner la puce à l'oreille...j'ai tenu une heure...dehors il pleuvait,..mais ce n'était pas pire.
Un huis clos remarquable servi par des acteurs convaincants qui habitent leur personnage et qui font merveilleusement comprendre les pesanteurs et les injustices de la société israélienne, en particulier le statut de la femme, éternelle mineure sans considération et respect de son individualité, entièrement soumise, dans son corps et son esprit, à l'homme.
ouh la la c'est quoi cette daube ??????????? j'ai rarement vu un si mauvais film et de si mauvais acteurs !!!!!! on dort du debut à la fin et aucun scénario, quand aux dialogues c'est méga prout prout ! je ne comprends pas que l'on puisse faire un film aussi inutile qui n'intéresse personne car FLOP !
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 5 décembre 2020
Le procès de Viviane Amsalem est un film très difficile à regarder sans aucune expérience cinématographique. Le malaise construit pour la colère conduit ensuite à la rage et enfin à l'exaspération. Le tout à endurer tout au long du film de la première à la dernière seconde. Les questions et les réponses sont triviales. Elles visent davantage à démontrer une position de pouvoir ou des détails par des commérages juteux qu'à montrer les intentions réelles d'aller au fond des choses. Le sujet traité est important et le film dans son ensemble pourrait être beaucoup plus percutant s'il avait un meilleur scénariste ou de meilleures répliques. Un meilleur scénario pour l'aider à éclairer son sujet. Ou peut-être est ce intentionnel parce que c'est un reflet fidèle de ces drames de la vie réelle. C'était horriblement douloureux à regarder, extrêmement répétitif et chaque fois que la scène commençait avec une ligne de temps (6 mois plus tard, 2 mois plus tard) j'avais envie de crier. Le principe est que le mari prend un plaisir sadique à regarder sa femme souffrir dans les limbes alors qu'il refuse de lui accorder le divorce. Pourquoi voudrait-on se soumettre à 2 heures d'agonie je n'ai jamais été aussi anxieux de voir un film se terminer...
Ce huis clos étouffant dénonce habilement l'absurdité de la procédure de divorce israélienne en s'appuyant sur un couple d'acteurs intenses, la désemparée Ronit Elkabetz et l'énigmatique Simon Abkarian, ainsi que des scènes qui malgré leur aspect redondant ajoutent chacune des pièces au maillage d'une vie de couple insatisfaisante tout en questionnant la pertinence du jugement extérieur sur le ressenti personnel d'une vie intime. Mémorable.
Après les déjà excellents "Prendre Femme" (2004) et "Les Sept jours" (2007) le couple (au travail comme à la vie) Elkabetz clot leur trilogie sur la vie de couple en Israël et retrouve par la même occasion l'acteur Simon Abkarian. Les Elkabetz signe un troisième film cohérent pour une trilogie riche d'enseignement.
Troisième film derrière la caméra pour l'autre grande dame du cinéma israélien (et mondial). Comme Hiam Abbass, Ronit Elkabetz tourne régulièrement en France (Tête de turc, Les mains libres...) et comme elle, c'est une formidable actrice. Une fois de plus, elle est prodigieuse et tient tout le film sur ses épaules. Le procès de Viviane Amsalem clôt la trilogie commencée avec Prendre femme (2005) et Les sept jours (2008), dont le personnage féminin à chaque fois en quête de...
Près de deux heures en huis-clos dans une salle de tribunal judaïque avec pour seuls intervenants trois juges, quelques témoins, deux avocats et une femme qui veut le divorce mais pas son mari. En effet, en vertu d’une loi archaïque provenant de la Torah, seul le mari peut prononcer et accorder le divorce. S’ensuit donc des débats pour faire comprendre aux juges (issus du corpus religieux donc forcément partiaux) l’incongruité de la situation et faire plier le mari. Un dispositif très froid et très bavard qui pourrait effrayer. Cela n’est pas le cas même si au milieu du film on frôle le répétitif et l’excès de dialogues. Il est certainement possible également que d’aérer un peu ce conflit marital avec des extérieurs lui aurait bénéfique et que des flashbacks montrant la vie du couple auraient ajouté une once d’émotion à cette histoire. Mais les Elkabetz, frère et sœur et réalisateurs de leur troisième film, ont en ligne de mire première de montrer l’inanité et la bêtise d’une loi machiste et hors du temps. Par cela, leur film égratigne également nombre de travers de la société israélienne tels que la place des femmes, l’hermétisme et l’hypocrisie religieux ou encore la pseudo-évolution des mœurs. Les dialogues fusent, magnifiquement écrits, et certaines situations, de par leur incongruité, prêtent à rire plusieurs fois tout autant qu’elles offusquent. Un tour de force dans ce genre de film, surtout que l’on parvient quand même à être émus malgré la froideur de la mécanique cinématographique. Instructif et prenant mais pas forcément facile d’accès, dans tous les cas un film étonnant et brillant.
Tourné sobrement dans un même lieu et à la manière d'un documentaire, "Le procès de Viviane Amsalem" expose les difficultés d'une femme à obtenir le divorce en Israël face à un mari obstiné à ne pas lui accorder cet acte. De là, on suit le déroulement des différentes audiences riches en confrontations, en rebondissements avec un aspect dramatique trés présent mais non dénué de quelques traits d'humour. Le tout est vraiment intéressant et captivant grâce à une bonne écritures dans les dialogues et un jeu d'acteurs convaincant. N'hésitez pas à vous pencher dessus.
Le procès de Vivianne Amsalem ou comment mieux connaître une particularité du judaïsme. Sauf si la réalisation monocorde de ce film un peu rébarbatif à mon goût pourra en irriter certains. S'il s'avère assez instructif sur les conditions de divorce chez les juifs (et dire qu'on ne parle que de la condition de la femme chez les musulmans...), il est également didactique et lourd. Ce tribunal religieux peut paraître ubuesque et déplacé, pourtant il cherche une vérité avec toute la justesse du monde, selon l'application d'une loi et d'une morale ; un regard qui risque de faire quelque peu chavirer certains a priori ethniques occidentaux. Pour ce qui est du coeur de l'oeuvre, l'intrigue, on se borne évidemment à connaître qui de la femme ou du mari a de bonnes raisons de, ou de ne pas, divorcer... Ce qui est maigre lorsque le scénario évite à tout pris une écriture plus cinématogrphique, mâtinée de thriller, et en reste à une réalisme quelque peu soporifique dans ce cas ; surtout en regard de la fin. Il manque de génie dans cette mise en image, de diversité autant que d'un point de vue plus marqué et vraiment pertinent ; on reste trop dans le flou (observez les regards des personnages) et, s'il bénéficie de la performance d'acteurs d'exception, l'oeuvre s'avère vraiment longue et sans fin. Dommage que le réalisateur n'ait pas appuyé plus loin sa démarche dans sa réalisation et n'ait pas fait parler plus "personnellement" certains personnages. Apres, cela reste un film bon et unique en son genre qui se démarque des autres. Et qui trouvera son public même si certains seront plus réfractaire. A vous de voir.
J'ai vu un film... d'une violence inouïe sur la notion de divorce dans la religion juive et dans la société israelienne... A travers cette histoire, qui doit être banale de la séparation d'un homme et d'une femme, on découvre les soubresauts d'une société résolument ancrée dans la modernité, mais régie par des lois qui ne donnent pas le droit de choisir à la femme... Et ceci fait froid dans le dos. Ronit Elkabetz est sublime, bouleversante, minimaliste dans son jeu, et ses explosions de colères nous bouleversent. Tandis que Simon Abkarian est absolument fascinant de contrôle et de retenus... Il convient également de noter la qualité de la réalisation, la recherche des angles, les cadrages près des émotions... Ce huis-clos est étouffant et particulièrement stressant... Et pendant toute la durée du film, on est mené par nos émotions, nos tensions et l'impression que le film peut et va basculer, tant la violence sous-jacente est forte.Tout contribue à faire de ce film un film poignant, révoltant et pour tout dire, parfois incompréhensible sur les valeurs qui animent le judaïsme... Et le titre du film est absolument parfait, car c'est bien la femme qui, ici est jugée, et non la mari, ni le couple, ni la famille... juste la femme...
Un peu inquiet dans un premier temps : comment tenir le concept (très théâtral) pendant les presque 2 heures que dure le "procès de Viviane Amsalem"... S'il n'évite pas complètement les longueurs, le film tient heureusement plutôt bien la distance, s'appuyant sur un script traitant subtilement ses personnages et sur une mise en scène inspirée.