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Michel P.
5 abonnés
75 critiques
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2,5
Publiée le 7 mai 2015
L'usurpation est un sujet à la mode dans le cinéma. Après l'illustre inconnu, c'est ici du véritable talent qui manque à cet écrivain en herbe, qui rêve pourtant de gloire. Il dit "Emprunter aux personnes qui nous inspirent" mais c'est du plagiat qu'il s'agit pour devenir de la mythomanie chronique jusqu'au mot Fi.
Mais à trop s'enfoncer dans le mensonge, le retour à la vérité devient impossible.
La première partie est prommetteuse et nous intéresse. De plus, les comediens sont très bons, mais la suite est bâclée avec cette histoire de cadavre à faire disparaître digne d'une série Tv.
A voir pour Pierre Niney, Ana Girardot et la côte d'Azur baignée d'un plein soleil
Deuxième long-métrage pour Yann Gozlan, après son film d’horreur Captifs, ce dernier embauche le jeune césarisé Pierre Niney afin de mettre en scène son nouveau projet. Il relate donc l’histoire d’un jeune écrivain de 25 ans, sans grande inspiration et sans talent, qui gagne sa vie dans une société de déménagement. Mais c’est lors d’un de ces déménagements qui va tomber sur un livre mystérieux qu’il va décider de le recopier intégralement et de le faire publier. Il rencontre un gloire jamais vu auparavant et est attendu de pied ferme pour son second roman qu’il va tenter d’écrire tant bien que mal tout en préservant son terrible secret qui refait ainsi surface.
Le scénario présageait un thriller français plutôt bon mais le film s’apparente plus à une production télévisuelle que cinématographique. En effet, le film part tout de même d’un postulat de départ assez intéressant mais le genre du thriller parait assez inapproprié et un peu gros pour une production de ce genre qui essaye d’avancer tant bien que mal. Le film enchaine ainsi quelques situations plus invraisemblables que les autres et n’arrive pas à maintenir une certaine tension qui fait ainsi défaut au film. Mais, en soit, le tout n’est pas si mauvais que cela puisque l’on passe un moment divertissant, du début à la fin car le film est presque sans tant mort de part sa relative courte durée qui en fait ainsi un atout.
Quant aux acteurs, on a beau reconnaitre le talent de Pierre Niney, ici il ne transcende pas à l’écran se contentant simplement de jouer son rôle sans faire des grandes folies, et en ce qui concerne la prometteuse Ana Girardot, celle-ci est malheureusement sous-exploitée, se contentant ainsi de montrer son joli minois et de se faire bronzer à côté de la piscine.
Un Homme Idéal est donc une honnête production, assez divertissante, qui ne transcende pas par sa réalisation ou son jeu d’acteurs mais qui fera certainement le bonheur des téléspectateurs de TF1 du dimanche soir.
un film incroyable et passionnant, puissant jusqu'à la fin ! Une histoire diabolique mais qui reste crédible et efficace ; C'est un grand film qu'il faut voir à tout prix, interprétation sans bavure de ce personnage complexe et trouble à la fois: c'est remarquable on ne peut pas être déçu !
En un mot: extrêmement MAUVAIS! A quoi est du ce succès spectateur (la presse nous savons comment cela marche)? C est bourré d incohérence, les personnages sont caricaturaux, le jeu maladroit et grotesque...
Difficile d'y croire jusqu'au bout, mais avec un peu de bonne volonté, on se laisse emporter par ce suspens que n'aurait sans doute pas renié la regrettée Patricia Highsmith (il y a du Tom Ripley dans cet homme idéal dont ne peut s'empêcher de souhaiter qu'il ne se fasse pas prendre). Jolis décors (pourquoi ne pas s'introduire chez les riches de temps en temps?) et jeu convaincant de l'ensemble de la distribution.
le rythme suffisant pour retranscrire le suspense et l'intensité du ressenti de Matthieu, ce qui nous abstient de le juger. prenant, plein de rebondis sements, on se retrouve embarqué dans sa spirale infernale, on s'attache à lui et l'on se prend même à lui chercher des solutions, tout en étant surpris par les siennes...
La descente aux enfers d'un homme dont la réussite est construite de toutes pièces, magnifiquement interprété par un grand Pierre Niney. Une ambiance étonnante qui laisse peu de place à la respiration, aux allures d'un film de Hitchcock. Un divertissement XXL malheureusement parfois terni de quelques facilités de scénario ou de scènes complètement irréalistes. Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est une nouvelle fois un très bon cru français, avec une belle distribution.
Si « Un homme idéal » a tendance à fortement faire penser à « Plein Soleil » il s'en sépare par bien des points. Suivant la piste d'un écrivain raté qui ne parvient pas à faire éditer son livre et qui va soudainement se mettre à plagier le journal d'un vétéran de la guerre d'Algérie, le film se concentre complètement sur une descente aux enfers qui va prendre petit à petit une ampleur de plus en plus considérable qui va lentement mais surement se refermer sur le héros, plongé dans une spirale infernale de mensonges et de trahisons. Particulièrement intrigant, le film n'en demeure pas moins captivant de bout en bout, et cela malgré ses références, allant de « Match Point » à Hitchcock ou voire même le « Lost Highway » de David Lynch, le tout reste miraculeusement stressant grâce à une atmosphère folle et une gestion du suspens pratiquement incroyable, Yann Gozlan qui fait ici dans la théâtralisation, s’intéresse à la question de l’imposture et du faux semblants. Que faut-il faire pour devenir célèbre au final ? Faut-il aller jusqu’à semer la mort ? Car si le film devient une variante un peu mineure de « Plein Soleil », il développe également sa propre idée, notamment à travers un aspect viscéral transcendant et une atmosphère baignant dans le mystère et une ambiguïté compacte qui en font une œuvre naturellement accrocheuse et inhumaine qui réussit à plonger littéralement dans l’esprit de son (anti) héros dont le parcours devient naturellement attachant et qui se voit incarné par un Pierre Niney en état de grâce auquel ce rôle va comme un gant avec cette jeunesse presque insolente et l’ambition manifeste de l’acteur. Mais si le tout est marié très ingénieusement à un style grand public comme on aimerait en voir plus souvent, le réalisateur emploie également des faiblesses évidentes, qu’il s’agisse du faux suspens abusif aux très nombreux raccourcis que prend le scénario ou autant dans l’absurdité de l’écriture, notamment envers certains personnages qui ressemblent à des caricatures à peine léchées.
Si finalement la ressemblance avec « The Words » est assez frappante, le stress que fait ressentir cette décente brulante aux enfers équivaut à celui de la page Word vide avec un curseur vibrant. L’homme idéal est un mythe…
Un bon thriller francais, enfin. Pierre Niney livre une belle performance. Celle du jeune écrivain dénué de talent qui se laisse tenter par la facilité et décide sans penser aux conséquences de tromper son entourage. Jusqu ici le film se suit agréablement, j ai apprécié observer ce numéro de comédien du personnage de Niney qui est très convaincant et fait bien ressentir ce stress omniprésent comme celui d un funambule qui n a pas le droit a l erreur et à la fin de cette première partie, on sent justement que le funambule commence à perdre l équilibre (plus d argent!) et le film devient bien plus intéressant, ca s emballe chez Niney qu on sent coince, dépassé par son mensonge. L ambiance devient de plus en plus étouffante pour l écrivain mais aussi pour le spectateur. La mise en scène est parfaite pour faire ressentir cette tension justement et ce, jusqu'au dénouement. Un grand bravo au metteur en scène et surtout à Pierre Niney qui, après YsL, confirme son énorme talent. Le seul bémol est que je n ai pas arrêté de penser à"words" avec Bradley Cooper Dont le scénario est quasi identique..... Est ce un remake??? D après les interviews du metteur en scène : non. Étrangement ressemblant Qd même....
Y a des moments ça paraît invraisemblable mais ce thriller est autrement tellement bien vu écrit tourne et interprète magestralement que tout passe. Longue vie à l'ancien et plus jeune sociétaire du Français.