Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Marc T.
266 abonnés
552 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 17 octobre 2016
Voilà un bon moment que je n'avais pas vu un film français aussi prenant de bout en bout. Il faut dire qu'au regard de la bande-annonce, j'avais certaines craintes, notamment celle de me retrouver face à un film bobo-chiant, avec son lot de longueurs et de bâillements. Que nenni ! L'avis général des spectateurs étant très positif, j'ai eu amplement raison de foncer dans le visionnage d'Un Homme Idéal. Déjà, il faut saluer le casting, impeccable, avec un Pierre Niney au mieux de sa forme et une Ana Girardot belle à croquer. Le scénario, qui, contrairement à ce que certains disent ici, tient très bien la route. La lumière et la photo, joliment maîtrisées. Le mise en scène, orchestrée de façon à ce que le spectateur n'ait pas droit à une minute de répit. Et un final qui personnellement m'a beaucoup touché. Un excellent moment de cinéma.
Un film non dépourvu de créativité mais qui compte avant tout sur un Pierre Niney captivant et en bonne progression qui est le seul grand atout de ce long métrage qui offre tout de même quelques belles images et donne envie de s'intéresser à l'avenir de Yann Gozlan. (06/06/2016)
Scolaire jusqu’à l’ennui, le film déroule son récit éculé sans la moindre pointe d’originalité ni de tension dramatique (un comble pour un thriller psychologique). Même l’intense Pierre Niney ne parvient pas à rendre tangible le trouble d’un personnage dramatiquement creux. Une vacuité narrative parfaite relayée par une mise en scène besogneuse.
En fait, je ne sais pas trop quoi penser de ce film. Y a pas à dire, Pierre Ninney est comme à son habitude, très bon. J'ai également découvert la "jeune" Ana Girardot, plutôt convaincante. Côté scénario, c'est pas trop mal même si ça manque d'originalité. Une histoire qui aurait pu arriver à Monsieur Tout le Monde et qui au final nous change la vie. Mais il y a comme quelque chose qui me dérange avec "Un homme idéal" mais je ne serai dire quoi. C'est peut-être le fait que ce qui s'y passe peut en fait quasiment jamais arrivé en réalité (alors que je disais tout à fait le contraire il y a de ça deux lignes). Ça manque de quelque chose et je dirai même plus, il m'a mit mal à l'aise. J'aurai peut-être pas dis la même chose si je l'avais vu y a 6 mois mais il doit y avoir des périodes. Très déçu par la fin car on ne sait même pas ce que devient le protagoniste. Ok, dans la plupart des films, les dénouements sont interminables mais là c'est le contraire. On voir à peu près mais c'est tellement bateau. Côté rythme, c'est pas mal mais on voit clairement que l'on est dans une fiction et c'est ce qui me dérange en fait. En soit, on ne peut pas dire que c'est mauvais mais ce n'est pas non plus l'attraction de l'année. Bref, je suis le c*l entre deux chaises. 10/20.
J'ai beaucoup aimé du début... au milieu. La fin m'a déçue, j'aurais espéré un autre destin pour lui ! Bon ou mauvais peu importe, le fait est que là, on ne sait pas trop quoi en penser, on a l'impression que le film se coupe avant la fin...
Outre que le film emprunte son sujet à diverses sources ( d'Eva de James Hadley Chase à Plein soleil de René Clément et donc Patricia Highsmith ou de films encore plus récents), il reste sans mystère et fort conventionnel dans son intrigue Sans surprise. Tout intervient au bon moment pour faire rebondir l'action, créant des dérivatifs attendus (élimination des témoins etc.) Il n'y a donc aucune vision de cinéaste dans ce film, simplement une banale série de télévision au rythme assez soutenu mais sans caractérisation du personnage principal et des autres sans envergure. Même l'utilisation de la musique reste pauvre, assez passe-partout.
Pas mal, le film est joli et les acteurs sont bons. Pierre Niney ne nous déçoit pas et incarne ce petit bonhomme un peu magouilleur qu'on finit par aimer. Il ment, il se creuse la tête, on le sens s'enfoncer tout au long du film. La vie de ses rêves se transforme en enfer. Les décors nous éblouissent, une villa, la mer, le soleil. C'est un belle ambiance avec quelques piqûres de rappel bien placées. C'est un peu facile comme intrigue, la fin est presque attendue avec la petite morale qui va bien. Mais bon rien de méchant, c'est très beau quand même et bien fait malgré tout. C'est un film agréable à regarder, pas la claque de l'année mais un bon film. Et puis j'ai lu qu'il s'agissait du deuxième seulement de Yann Gozlan
Un film non dépourvu de créativité mais qui compte avant tout sur un Pierre Niney captivant et en bonne progression qui est le seul grand atout de ce long métrage qui offre tout de même quelques belles images et donne envie de s'intéresser à l'avenir de Yann Gozlan. (06/06/2016)
L’idée de ce film de Yann Gozlan est intéressante. Mathieu, un jeune écrivain raté, interprété par Pierre Niney, va usurper l’œuvre, en l’occurrence un journal de guerre d'Algérie, d’un homme décédé sans héritier. Il va connaître la réussite littéraire et sociale, avec son mariage avec la belle Alice Fursac (Ana Girardot) dont les parents sont de riches bourgeois. Il s'installe dans la riche demeure de ceux ci sur la Côte d'Azur, mais il n'y trouvera pas la quiétude. Son passé va le rattraper et là c’est l’engrenage, vont alors s’enchaîner des situations dans lesquelles il va essayer de s’extirper tant bien que mal. C’est là qu' "un homme idéal" pêche par de grosses incohérences.
Malgré une histoire deja traitée comportant quelques incohérences, Pierre Niney joue très bien dans ce "suspense à la campagne". Mais son interprétation est gâchée, sacrifiée par une mise en scène trop froide, trop sobre pour instaurer un vrai suspense. Le rythme va trop vite, pour finir de manière bâclé et sans véritable logique.
Une histoire qui aurait pu etre intéressante avec une mise en scène à la hauteur du comédien.
Pierre Niney tient le film à bout de bras, excellent dans son rôle. Les fans de séries policières scientifiques remarqueront quand même quelques incohérences notables dans certaines scènes. spoiler: Quelques invraisemblances aussi au niveau des causes de morts subites, cela saute aux yeux, comme le type qui meurt subitement d'un léger coup de pistolet sur la tête . Les plus bas instincts humains (cupidité, lâcheté) sont dépeints à l'état pur, ils sont omniprésents et étouffants, rendant l'atmosphère du film de plus en plus pesant en vue du final. La fin est d'ailleurs totalement imprévisible, tout comme le comportement du personnage principal qui pourrait être monsieur tout le monde. Une cohorte d'acteurs "haut de gamme" aux côtés de Niney et une pincée de réalisme supplémentaire aurait sûrement fait de ce film un chef d'oeuvre du cinéma français...
Un très bon thriller psychologique dont l'efficacité tient surtout à l'ambiance pesante et troublante créée par le réalisateur et la prestation ultra-convaincante de Pierre Niney, qui parvient à humaniser un personnage qui se révèle être un tragique grand salaud. Dés les premières minutes on ne peut s'empêcher d'avoir une pensée pour le roman de Joël Dicker "La vérité sur l'affaire Harry Quebert", revisité à la française. Un thriller très plaisant et efficace.
À sa sortie le film n’avait pas eu une critique flamboyante et pour être honnête, après visionnage, je comprends un peu. En effet le film base son intrigue sur un thème déjà bien traité au cinéma et dans la littérature : l’usurpation d’identité, avec ici la variante de l’écrivain sans talent (ou sans inspiration) qui s’approprie l’histoire d’un autre et qui obtient ainsi le succès, mais est aussi piégé par le mensonge. Ce thème de thriller et la mise en scène classique, en font un film de bonne facture, mais peu original pour ne pas dire un peu insignifiant. Mais, contre toute attente, je dois avouer en toute honnêteté que j’ai passé un moment agréable. En fait, cette thématique rebattue et ce classicisme de la réalisation finissent par être plus des avantages que des inconvénients, si l’on n’est pas un cinéphile pointu, car on se retrouve devant un film finalement prenant. On est tout de suite dans le vif de l’action et le quasi huis-clos de cette villa dans le Midi de la France où l’existence de ce garçon rongé par l’ambition de devenir écrivain bascule dans le tragique et incroyablement addictif tant chaque solution à ses problèmes semblent en générer d’autres et l'entraîner de plus plus loin dans le crime. La partition de Pierre Niney sans être époustouflante et à l’image du film très professionnelle et permet une empathie immédiate avec ce personnage parti de rien qui par un coup du sort se retrouve bombardé nouvel star de la littérature française. Un film qui ne brille donc pas par son originalité certes, mais qui offre une histoire solide qui tient en haleine jusqu’au bout. À vous de juger.