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Dandure
173 abonnés
203 critiques
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4,0
Publiée le 8 mai 2014
Attention cet avis contient des spoilers tels que :spoiler: Ici, les cowboys sont indiens.
Marre des polars français ? Fatigués de ses héros négatifs et névrosés qui tirent la gueule, des antagonistes autant violents que stupides, des grosses cylindrées allemandes, des vestes de cuir et de la pluie pour faire glauque et gris ? Bienvenus dans un polar indien ! Ses couleurs chatoyantes, ses héros positifs, ses vrais salauds, une galerie de personnages bien barrés et une intrigue haletante sur une thématique sociétale forte, le tout lorgant plus du côté de Tarantino que de Bollywood. Moralité : Divertissant devrait rimer plus souvent avec intelligent.
Avant l’aube est un film magnifique. C’est aussi un très bon thriller noir qui scotche le spectateur à son fauteuil. On ne voit pas le temps passer et on espère un dénouement heureux. La fin est d’ailleurs très bonne et surprenante montrant à quel point la qualité d’écriture du scénario et la réalisation de Balaji K. Kumar est maitrisée. Il s’agit d’ailleurs d’un premier film du réalisateur qui s’est illustré dans des scénarios primés d’autres films indiens. On entendra encore parler de Balaji K. Kumar car après le coup de maître de son premier film, c’est un grand réalisateur que vous allez découvrir.
Avant l’aube est un véritable coup de cœur. Un film à voir et à revoir pour sa grande virtuosité et son déroulement impitoyable.
Glauque, ce monde est glauque nous dit le réalisateur indien, qui pour son premier film en tamoul réussit une percée extraordinaire dans le monde interlope de la pédophilie, et du film noir, au plus profond de son mal-être qu’un étrange personnage, sorte de parrain, taciturne et muet, porte dans toute la splendeur de sa vengeance. C’est toute l’innocence flétrie que dénonce le réalisateur en présence d’un casting ad-hoc dont la jeune Vinoth Kishan, qui porte une bonne partie du film sur ses frêles épaules. Le résultat n’en est que plus magnifique. Pour en savoir plus