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Gourmetdefilms
59 abonnés
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3,5
Publiée le 16 novembre 2012
Un film basé sur des valeurs sures comme Jean Pierre Bacri, Lanvin et Chabat (ces 2 derniers sous exploités hélas). Jean Pierre Bacri hérite lui d'un personnage fort intéressant qu'il endosse à merveille et qui porte haut le film. Les autres acteurs sont bons aussi voir très bons à part Agnes Jaoui peu convaincante devant comme derrière la caméra. Bref le film arrive à être prenant, diffèrent et intéressant tout en restant sobre, bravo M. Bacri.
A travers ce film, Jaoui et Bacri signent une oeuvre artistique profonde. Comme une peinture qui relate à la fois une comédie de moeurs, un révélateur de la société française, la vraie ! Une société qui ne peut s'empêcher de critiquer et les autres, qui se défend et défend des opinions, qui n'accepte pas la différence et qui à la fois souhaite accéder à l'inaccessible. Le meilleur film français de tout les temps.
Surement pour moi le meilleur film d' Agnès Jaoui. Les dialogues sont bons mais ce sont surtout les acteurs qui sont tous excellents( Bacri et Alvaro en tête).
Difficile de compréhension, "Le Goût des autres" est un long-métrage à suivre avec attention car le scénario reste intéressant. Par ailleurs, les acteurs donnent satisfaction car ils jouent bien leur rôle. Néanmoins, la réalisation n'est pas à la hauteur puisqu'elle peine grandement à captiver le public. Ainsi, le film est doté de bonnes idées malheureusement mal exploitées puisque le spectateur est la plupart du temps "ennuyé".
César du Meilleur Film un peu exagéré pour ce film (mais bon vu que quelques fois cette récompense est allée à des véritables purges, on ne va pas en faire des histoires !!!) pour cette comédie de moeurs qui lorgne beaucoup vers le cinéma de Woody Allen. La réalisation du point de vue technique est plate, c'est un peu long à démarrer et le début laisse craindre à une confrontation entre stéréotypes mais l'écriture assez vive et subtile ainsi que l'interprétation parfaite d'une belle galerie de comédiens, en particulier Jean-Pierre Bacri qui fait merveilleusement du Jean-Pierre Bacri, contredisent heureusement cela et font au final du "Goût des autres" un petit film très agréable à regarder.
Déjà connu pour des scénarios (notamment deux pour Alain Resnais) le duo Bacri-Jaoui franchit ici une nouvelle barrière avec ce film, car cette fois-ci, il ne s'agira plus simplement de mettre sur le papier, mais aussi de mettre en image - du moins pour Agnès Jaoui -. Reconnaissons le, le pari est réussi.
Le goût des autres est un film qui brille tout particulièrement par son écriture. Si parfois on a l'impression que l'oeuvre d'Agnès Jaoui s'égare, ce n'est en fait, jamais le cas. Le sujet reste toujours présent, toujours en ligne de mire, que le spectateur en est conscience ou non. Le titre - loin du ridicule Parlez moi de la pluie - est parfaitement choisi. Les personnages d'Agnès Jaoui passent leur temps à chercher à se plaire, à mentir sur ceux qu'ils ont, à jouer des rôles. Chaque partie du film est en fait un avatar différent de notre relation à l'autre. On y sent un regard de sociologue, sur les comportements d'une société, de groupes sociaux. L'histoire centrale - celle de Bacri est de l'excellente Anne Alvaro - aurait pu être casse gueule. Mais Bacri n'est jamais montré comme un idiot, un "plouc" insensible à l'art, et jamais les artistes contemporains ne sont montrés non plus comme des imposteurs - pensons à Intouchables qui était particulièrement pénible de ce côté là -.
Regrettons simplement que toutes les différentes histoires ne soient pas toutes aussi intéressantes que la principale et que certaines n'évitent pas certains écueils. Mais on pardonne vite face à la qualité de l'ensemble.
Superbe & grandiose (jusque dans certains stéréotypes). Ils sont rares les films comiques aussi intéressants et drôles que Le goût des autres. C'est la deuxième fois que je le vois, et il est toujours aussi stupéfiant. Ce ne sont pas les qualités cinématographiques qui priment, mais la place des dialogues, des répliques, alliées à un sens aigu du discernement : une sorte de Comédie Humaine moderne portée à l'écran. Le scénario est très bien construit et ne souffre aucune maladresse. Anne Alvaro éblouit la scène.
Indubitablement le meilleur film Bacri-Jaoui. Tout le monde en prend pour son grade: le petit dirigeant d'entreprise inculte, les acteurs qui pètent plus haut que leur cul... des scènes de malaise jouissives.
Agnès Jaoui n’a rien d’une réalisatrice, on le sait depuis toujours. Elle se contente de collectionner grâce à ses relations une pléiade de plutôt bons acteurs et actrices et de les faire jouer ensemble dans un style « bande de copains qui s’amusent » autour d’un vague thème à prétention moralisante… Ici comme ailleurs (Parlez-moi de la pluie par exemple), on a une histoire éparpillée rassemblant quelques personnages à l’âme en peine qui essaient tant bien que mal de trouver un chemin et de donner un sens à leur vie. Le problème, c’est que de sens il n’y a guère dans le propos de Jaoui tant la psychologie des personnages est invraisemblable, les situations conventionnelles et vaines. Une fois de plus, on arrive à la fin en constatant qu’elle se fout du monde ! Enfin, pour traiter la forme, disons que c’est un cinéma bavard, que l’on peut regarder en tournant les yeux tant tout est contenu dans les dialogues et où les images n’apportent strictement rien. C’est en résumé un cinéma qui n’est pas du cinéma !
Le Goût des autres est une comédie légère, brillamment écrite et interprété d'une façon théâtrale mais sans faute de gout. Les dialogues sont savoureux et les personnages intéressant à suivre...
Plus qu’une simple comédie romantique, c’est une véritable réflexion sociologique prônant l’ouverture d’esprit que nous signe Agnès Jaoui à travers cette brochette de personnages tous issus de milieux socioculturels si différents. Car c’est justement les frontières culturelles entre ces individus et le frein qu’elles mettent à leurs relations qui sont parfaitement dépeints dans ce film dont le réalisme permet d’alterner aisément entre le rire et le fatalisme. Le rythme de ces connexions entre un homme d’affaires inculte, une barman à l’esprit rebelle, un chauffeur plein de naïveté, une actrice déprimée et un garde du corps réactionnaire est le fruit d’un excellent travail de mise en scène et de direction d’auteurs et nous apporte un vent de bonheur salvateur.
Film choral, dans la tradition des films d’Agnès Jaoui. Le début du film est très plat, paresseux. Seul Jean-Pierre Bacri tire son épingle du jeu, en cadre peu initié au monde de l’art. Au bout de trois quarts d’heure, le film prend son envol, gagne en ampleur, jusqu’à atteindre des sommets d’intelligence et de noirceur. Agnès Jaoui filme avec délicatesse ces destins qui se croisent, ces individus qui ne se comprennent pas du fait de leurs préjugés, de leur petit monde respectif. Des couples qui pourraient se former mais qui échouent par malchance, par manque de clarté dans les relations. La fin du film interpelle. Représenter la société au cinéma a toujours été un exercice périlleux, mais Agnès Jaoui relève le défi sans tomber dans les clichés, les incohérences où le spectaculaire. L’interprétation est de qualité, mention spéciale à Jean-Pierre Bacri, habité par son personnage bougon, perdu et profondément triste. Anne Alvaro est convaincante dans son personnage de comédienne en pleine crise. Un film glacial et abouti, qui prend malheureusement trop de temps à se mettre en route.
Agnès Jaoui suit le parcours de plusieurs adultes au travers de leurs doutes et de leurs personnalités. Ce qui est le plus intéressant dans le film, c'est la découverte volontairement faussée des personnages. Tour à tour paumés, hésitants, arrogants, bobos qui se la pètent, détestables, dans la première partie, les acteurs révèlent finalement à tour de rôle leur faiblesse et leur humanité dans la seconde partie. On assiste ainsi à une étude de mœurs (amoureux, social, professionnel) plutôt convaincante. Mais on se perd aussi dans la multitude de ces vies croisées: pas facile alors de s'attacher aux personnages et de les suivre. Un film agréable sans plus.
le seul film du regretté Bernard Rapp: une réussite de subtilité de finesse , tant dans le montage, la mise en scène et la direction d'acteurs pour ce thriller psychologique avec une Bernard Giraudeau au sommet de son art .a voir sans retenue .