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    Jamais de la vie
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    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Je qualifie ce film d'excellent parce qu'il constitue quasiment un film militant à une époque comme celle que nous traversons. Olivier Gourmet y est excellent. Ce film me rappelle le film "La braconne" disparu, hélas, trop vite des écrans. Le syndicalisme est fortement décrédibilisé, les politiques également. La fragilisation des populations s'accentue, les retraités se retrouvent souvent précarisés. C'est comme si la réplique "Salauds de pauvres!" était quasiment disciple sans plus aucune distanciation. "Jamais de la vie" proclame qu'il faut qu'il se passe quelque chose. Le recours à la violence semble la seule issue possible et c'est terrifiant que les voies et les voix de la contestation soient aujourd'hui si invalidées. "Jamais de la vie" est un film sombre, mais lucide. L'argent du capital semble placé en bourse, ne reste plus que de dérober l'argent aux malfrats, aux criminels, aux délinquants... Voilà l'une des lectures possibles de ce film, qui se déroule soit dans les cités, soit au temple de la consommation, que constituent les centres commerciaux.
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2015
    Rédemption humaine, le genre de film qui va être prolifique dans les années à venir. Une condition sociale dès plus lamentable, le sujet principal veut envoyer tout valdinguer. En vain. Gourmet est à son meilleur. Jolivet l'est quand il se concentre sur le parking. Une fin bâclée, mais un contenu digne de louanges.
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Beau film sur la désespérance et l'abnégation, sur des vies embourbées, des horizons bouchés et sur un coup de folie.
    ogerardin
    ogerardin

    15 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Olivier GOURMET est parfait comme à son habitude. Le film a du mal à se lancer mais cette ambiance banlieue est parfaitement dépeinte.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Il y a vingt ans déjà qu'Olivier Gourmet est apparu sur nos écrans. C'était dans "La Promesse", le tout premier film des Frères Dardenne et, déjà, on pouvait parier qu'on avait affaire à un grand acteur. De film en film, cela s'est confirmé et ce film de Pierre Jolivet en est une éclatante démonstration.
    Olivier Gourmet y tient le rôle principal, il apparaît quasiment dans toutes les scènes et il porte ce film vers l'excellence. Il est vrai que le personnage qu'il interprète lui va comme un gant, celui d'un vigile de grande surface à la mine désabusée, ancien syndicaliste qui s'est fait virer de son premier travail parce qu'il était un "fouteur de merde"!!
    Le voilà donc vigile et témoin d'allers et venues d'hommes louches auxquels il va devoir se confronter. Un beau rôle, bien écrit, qui révèle plusieurs facettes du personnage, depuis l'homme revenu de tout jusqu'au bon samaritain en passant par le justicier...
    Un film captivant, plein de péripéties! 7,5/10
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2015
    à l'inverse de certains internautes, ce que j'ai aimé dans le film c'est la mise en place du personnage d'Oliver Gourmet, plus tourmenté que déchiré, naviguant dans une zone de non lieu, autant socialement qu'émotionnellement.....La description des turpitudes sociales, comme l'a souligné justement un internaute lorgne du coté de Ken Loach, du cinéma anglais ......A tout prendre je préférais le Jolivet de Fred avec Lindon, moins sombre mais tout aussi paumé, c'est vrai qu'on n'était pas vraiment à l'époque dans la crise sociale ce qui peut justifier ceci et cela......C'est vrai aussi que Gourmet impressionne, mais je ne dirais pas comme certains que c'est son meilleur rôle....Après la partie règlement de compte est beaucoup moins claire et assez mal scénarisée......Le film a aussi des longueurs, il fallait pour une question de lisibilité en faire un film de 80 minutes pas de 95......La tension du film est elle aussi sur courant alternatif et le spectateur pas toujours interpellé......Je reprocherais aussi la légèreté du rôle accordé à Julie Perrier, beaucoup trop court à mon avis, car elle avait des choses à dire la "frangine" de Gourmet, et sa dispute avec Olivier Gourmet est sans foute le meilleur moment du film......Valérie Bonneton elle aussi est irréprochable et pose un excellent second rôle dans un jeu qu'on le nui attribue pas assez souvent je pense......Au total le film a des hauts et des bas dans l'attention qu'il provoque mais c'est aussi dans la nature humaine ....Le résultat est très "honnête" et intéressant......
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Film lent sans histoire, glauque à vouloir décrire le glauque. Trop de gros plan de cigarettes fumées.
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2015
    En dehors de l'intrigue "policière" qui présente au final bien peu d'intérêt, ce polar social propose une immersion dans des vies de gens de peu touchants et attachants.

    Un grand Olivier Gourmet.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Spécialiste du policier sur fond de drame social, Jolivet reprend son éternel personnage de Robin des Bois et construit son histoire autour d'un personnage d'ancien syndicaliste qui n'a jamais retrouvé de travail après la disparition de son usine à cause de son rôle de leader de troupes... on appréciera la crédibilité de l'argumentation ! Du coup tout le scénario semble tiré par les cheveux et poussif, avançant avec une mollesse un peu rebutante malgré des personnages attachants mais forcément tous paumés. Bref, le film avance à l’économie et on s'endort un peu, comme le personnage principal (Gourmet, toujours impeccable), d'autant que tout est téléphoné et vraiment prévisible.
    benoitG80
    benoitG80

    3 413 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2015
    "Jamais de la vie" fait part d'une vision très juste et sans concession de la misère sociale d'une banlieue sans avenir, d'un monde désespéré et désespérant...
    C'est en effet, à travers le regard de Franck, ancien ouvrier agitateur et véritable syndicaliste engagé, devenu ainsi et malgré lui veilleur de nuit dans un centre commercial, que l'on observe de façon dure et à la fois humaine, les conditions de vie de ces hommes et de ces femmes qui luttent sans cesse pour joindre les deux bouts !
    Un nombre infini de petites choses nous est détaillé dans ces vie de misère par des petits détails, quelques mots ou expressions qui émanent de ces visages aux regards fatigués qui en disent long !
    Olivier Gourmet, tout en finesse, excelle véritablement à ce niveau en homme désabusé, résigné et à la fois révolté, du sort qui lui est et sera réservé ! Il est le reflet d'un mal être qui se généralise chez les uns et les autres, de manière exponentielle...
    Car en effet, sa future (?) retraite semble bien mal se présenter même si un prochain CDI se profile apparemment !
    Ce qui est très beau, très juste et émouvant tient aux liens tissés avec quelques personnages comme le jeune Chad ou Ketu ce collègue inquiet pour sa famille restée en Afrique, puis cette conseillère sociale presque complice,...
    De très bons moments en découlent et on se dit alors que ce cinéma réaliste est de plein fouet avec la vraie vie des vrais gens qui en bavent sans pouvoir croire à un horizon meilleur, comme cet ancien collègue retrouvé qui explique qu'on n'est pas au cinéma et qu'après une mauvaise chute, on ne se relève pas en forme avec juste un peu de sang, mais au contraire avec la hanche abîmée et une claudication bien réelle !
    Cette peinture très noire est réalisée avec une extrême sensibilité et la souffrance comme la colère se font écho, tel un hurlement sans fin ou un geste violent et destructeur !
    Les acteurs sont plus d'une fois surprenants, sincères comme Valérie Bonneton que je découvre enfin dans le bon sens, Marc Zinga ou même Bénabar...
    Au milieu de ce désespoir, comme une histoire dans l'histoire, Franck depuis son parking, se met à observer un drôle de manège de ses jumelles, ce qui va le pousser à sa petite enquête qui va l'amener à découvrir ce qu'il attendait ou pensait fatalement dans un tel milieu...
    Et le gros bémol concerne à mon avis, ce dénouement dont on ne dira absolument rien mais qui n'est pas cohérent par ce coup d'éclat qui ne semble pas du tout dans l'esprit du film, qui apparaît saugrenu, invraisemblable et dont les suites supposées sont peut-être bien loin de ce que le réalisateur veut laisser croire ou imaginer...
    Dès lors, ce film très beau et délicat de Pierre Jolivet perd beaucoup d'intérêt, et c'est un peu dommage finalement alors qu'une toute petite lueur d'espoir et d'amour aurait donné un minimum de légèreté à ce tableau social très sombre, mais cruel et évident !
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    52 abonnés 298 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Pierre Jolivet est un Ken Loach à la française. Son dernier film est une tranche de vie très sombre et actuelle, dont les décors sont un parking de supermarché sous les avions, une antenne de pôle emploi et une barre d'immeubles recouverte de graffitis. Le personnage principal est un ancien ouvrier syndicaliste de 52 ans vivant de petits boulots et bricoleur de génie.
    On se demande tout au long du film vers quoi il nous emmène. Cela pourrait déboucher sur une romance sur fond social à la "my name is Joe" entre Olivier Gourmet et Valérie Bonneton, tous les 2 excellents dans leur rôle. Tout suinte le renoncement et la déréliction avec des éclairs d'humanité. Les dialogues sont d'une grande qualité et tout sonne désespérément vrai.
    A éviter les soirs de blues.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Olivier Gourmet peut tout jouer. Même un haut fonctionnaire, on l'a vu! Ce qui ne veut pas dire que tout le monde peut interpréter ce qu'il joue. Qui d'autre aurait pu sauver ce nanar -oui, il faut le dire- qui au début se traîne comme une vieille chaussette trop lavée et se termine en mélo à la frontière du grotesque (dépassée, la frontière....) Mais la présence, le charisme de Gourmet rendent supportable ce médiocre film de Pierre Jolivet. On est loin du punchy de Ma petite entreprise!

    Franck a été ouvrier dans une usine qui a fermé, et délégué syndical -grande gueule. Trop grande gueule: il passe dix ans sans retrouver d'emploi (le misérabilisme pointe le bout de son nez). Finalement, grâce à l'aide de son beau-frère, le voila vigile de nuit dans un centre commercial. Il vit dans une cité des Yvelines, plus pourrie tu meurs, y a que des ados arabes qui font du deal, et des jeunes arabes qui organisent des casses, en gros. Misérabilisme à pleins tubes. Quelle vision! Ca fait plaisir aux bobos, qui surnotent le film parce qu'il leur a donné des frissons dans le dos....

    Franck est un solitaire. Il a du avoir une femme, autrefois, mais maintenant, à part la picole, il n'a rien. Ni copine, ni amis, ni chien, il n'écoute même pas la radio. Ses meilleures relations, elles sont avec sa conseillère aux Assedic, famille monoparentale, qui n'a pas, non plus, la vie facile (Valérie Bonneton, excellente aussi). Il fait son boulot: il est honnête, Franck. Et consciencieux. Le seul problème c'est que, s'il se produit quelque chose, son premier interlocuteur doit être la police -et il n'aime pas les flics. Le jour où il voir un 4X4 qui rode autour du centre, deux mecs de la cité qui a priori n'ont rien à y faire, un de ses collègues au comportement bizarre, il décide d'intervenir, tout seul, et épie tout ce qui se passe, là, quand il n'y est pas....

    C'est bien long à venir -et pas crédible pour deux sous. Dommage: c'était un personnage intéressant, incarné par un acteur prodigieux qui donnerait vie à une vieille casserole! A déconseiller
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Le film social est toujours un bon moyen pour dénoncer ou apporter une vision de notre société. Mais il ne faut pas en abuser. Dans "Jamais de la vie", la surenchère de clichés nous empêche radicalement de nous attacher au personnage principal alors qu'Olivier Gourmet offre une très belle performance. Tout est très téléphoné et l'action a du mal à démarrer. La réalisation est assez bonne dans l'ensemble mais le manque de rythme nous perd.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2015
    Un film à la fois sobre et intense dont la qualité repose en très grande partie sur Olivier Gourmet, de tous les plans et (comme toujours) magistral et d'une justesse phénoménale. Si le film souffre d'un certain manque de rythme, il n'en reste pas moins intéressant et prenant, oscillant entre drame social et polar. Comme souvent, Pierre Jolivet fait preuve de beaucoup de réalisme, avec la volonté de montrer les conditions de vie des plus démunis mais en y amenant ici une intrigue qui rend le film ouvert peut-être à un plus large public.
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2015
    Un thriller ? Un thriller policier ? Une fable ? Une fable sociale ? Le problème avec ce film c'est qu'on ne sait pas trop. Dans le registre du thriller on nous en aurait donné davantage sur les protagonistes du fait divers qui est au bout de l'histoire. Et on nous aurait livré des fausses pistes ou induit en erreur pour mieux nous faire rebondir. Dans le registre de la fable sociale, on en saurait su davantage sur Franck, le personnage principal. On nous aurait proposé une morale. Et heureusement que la critique et le synopsis du film nous révèlent qu'il s'agit d'un ancien leader syndicaliste car ce ne sont pas les quelques rares évocations en quart de teinte de ce passé mystérieux qui nous en disent quelque chose d'utile. Et d'ailleurs, est-ce que c'est important dans le scénario ? N'empêche qu'on s'accroche un peu au personnage, plus qu'à l'histoire. Comme c'est bien interprété et qu'on sait par expérience que la mise en place peut s'avérer parfois longue dans un scénario, on reste attendre des rebondissements, des explications, une reprise de rythme. Bon public, le spectateur restera ainsi patient jusqu'à la dernière scène. Mais au fur et à mesure, l'issue devient tellement prévisible que ça dissipe tout plaisir à cette attente. J'aurais pu mettre 2,5... mais non ! Cerise sur le gâteau : un titre dont on ne comprend pas le sens trop caché. Cela vaut bien une demi-étoile de moins.
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