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    Jamais de la vie
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    139 critiques spectateurs

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    Eric MarceL
    Eric MarceL

    70 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 octobre 2015
    C'est fou ce que le cinéma français se détériore en ce moment, à l'image de "héros" malgré lui d'un monde terne, triste, qui pue la clope froide et le frigo vide mal lavé. Ça n'a pas de charme, ce n'est pas sexy, c'est triste, c'est mou, ça se traine et ça annonce (quand on a l'habitude de regarder des films) une fin programmée dès les premières secondes. Pendant une heure dix il ne se passe pas grand chose à part un vieux (avant l'heure) aigri et terni par sa vie un peu beaucoup catastrophique. Il s'ennuie profondément et moi avec. C'est contagieux l'ennui, c'est gris l'ennui, ça donne envie de mettre le feu alors le réalisateur (Jolivet, dont c'est à mon avis son plus mauvais film) se dit spoiler: qu'à la fin faut bien réveiller le spectateur qui regarde sa montre; alors dans un décor aussi triste que la bande son et que l'air languissant et traine savate de son héros de banlieue, il met le feu, histoire de réchauffer un peu l'ambiance et d'achever cette vie de supplice.
    Mais c'est trop tard, c'est couru, et la seule chose qui m'est venu à l'esprit ce fut "eh ben c'est pas trop tôt". Pessimiste sous lexo, à mon avis Jolivet avait appelé son film "toujours de la mort", et se producteurs ont du lui dire : "ah ben non, c'est un peu pessimiste, non ?" Alors il a choisi "jamais de la vie". Rien que le titre sonne l'ennui et la tristesse d'un parking de banlieue en plein hiver un dimanche matin, alors tu parles d'un programme.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 septembre 2015
    Mais quel ennui mais quel ennui mais quel ennui !! Ce si beau casting pour un scénario si pauvre qui démontre encore une fois que le cinéma français filme très bien l ennui. Maintenant, il y a des spectateurs pour l ennui visiblement. Et des producteurs, et des aides pour monter ce film où il ne se passe rien, ou pas grand chose, ou encore rien. Ce film est à lui même a l image d un cinéma très répandu aujourd'hui : des personnes ennuyeuses qui ont des vies ennuyeuses qui ont des amis et des collègues encore plus ennuyeux le tout bien raconté. Mais cela reste d un ennui révoltant. Toute l action est après quand le film est fini : là je me révolte car j ai perdu une heure et demi de mon existence. Du coup il me reste allo ciné pour exprimer ma colère et mon amertume. Merci allo ciné, moins merci à ceux qui font perdurer ce genre de cinéma déjà vu et jamais plaisant à mes yeux.
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    Le personnage principal est quelqu'un de serviable sur qui on peut compter, d'honnête et d'entier, il est très bien incarné par Olivier Gourmet qui est peut-être la seule satisfaction du film, mais même si on s'attache à cette personne nonchalante et solitaire, le film reste un peu plat et manque d'enjeu. Ce drame social n'est pas désagréable à regarder, mais il ressemble à tant d'autres films qu'il n'y a pas vraiment d'intérêt surtout qu'il ne se passe pas grand chose hormis dans la dernière partie qui ne suffit pas à rehausser le niveau général.
    labellejardinière
    labellejardinière

    85 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 septembre 2015
    Dans une banlieue parisienne standard, c'est-à-dire crapoteuse, là où l'autochtone se raréfie à vue d'oeil (ici, dans le "91"). Portrait d'un survivant, "Frank" (Olivier Gourmet). Amer, cabossé de partout, la cinquantaine solitaire. Se décide à un ultime coup d'éclat (ancien meneur syndical), façon Robin des Bois du pauvre - bénéficiaire, une travailleuse sociale méritante (Machine, jouée par Valérie Bonneton). Mais ce "Jamais de la vie" ne s'anime donc que 20 minutes durant, à la fin - on a décroché depuis longtemps.... Une étoile pour Gourmet.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 août 2015
    Franck, la cinquantaine, est, à défaut d'autre chose, gardien de nuit dans un supermarché. Sa condition d'ancien syndicaliste l'a laissé sur le carreau pendant 10 ans. Résigné, il traine sa carcasse entre sa cité, le supermarché et Pôle Emploi.
    A travers son héros, Pierre Jolivet trace le portrait assez désespéré d'une France qui se débat pour survivre dans un univers économique sans pitié. Olivier Gourmet, très bien une fois encore, est de tous les plans. Il est l'intérêt essentiel du film. Car le récit et la mise en scène de Jolivet ne sont pas loin de la caricature et des dialogues trop écrits nuisent au réalisme du film. Même Valérie Bonneton, pourtant, toujours très juste, semble à côté de son personnage qui, il est vrai, n'a que très peu de scènes pour exister.
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2015
    Depuis quelques temps, Pierre Jolivet a délaissé la chronique sociale sous forme de comédie pour la chronique sociale... sous forme de drame. Ici, pas une note d'humour dans ce polar sombre et plutôt bien réalisé, s'appuyant sur des décors particulièrement sordides et une dimension très réaliste pour rendre le film toujours crédible, souvent juste. Je ne peux pas dire que ce soit ce que je préfère au cinéma, mais il y a du fond, un regard sur la France d'aujourd'hui et certains personnages vraiment dignes d'intérêt, à l'image d'un héros interprété avec conviction par Olivier Gourmet. À défaut d'être captivant, c'est suffisant pour faire de « Jamais de la vie » une œuvre de qualité, ayant le bon goût de se conclure sur un dénouement aussi maîtrisé qu'éloquent : une des réussites « made in France » de l'année 2015.
    Ti Nou
    Ti Nou

    495 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2015
    Il y a un air de "Fenêtre sur cour" dans la manière dont Pierre Jolivet montre son personnage faire face à son ennui en s'improvisant espion. Un bon film social sur fond de polar, porté essentiellement par un acteur exceptionnel.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    Le ton change de plus en plus chez Jolivet avec ce dernier film bien sombre. Épaulé par un habituel grand Olivier Gourmet qui porte le film à lui tout seul, Jolivet dépeint ici une tranche de vie à l'avenir quasiment condamné. Décors tristes d'une banlieue française lambda, images volontairement ternes, le scénario reste finalement assez plat hormis la fin mais le principal est le personnage de Gourmet symbolisant la galère de beaucoup de citoyens.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 mai 2015
    un film fascinant sur le désespoir le la banlieue, c'est fort et criant de vérité ! la seule petite note d'espoir en est la conclusion mais le spectateur peut également y voir une fin tragique ! C'est, à coup sûr, une interprétation hallucinante d'Olivier Gourmet
    Jacques C
    Jacques C

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2015
    C'est long et ennuyeux avec des scènes inutiles et des personnages survolés.
    Reste une vérité pour faire un film et un bon film il faut un scénario et savoir raconter des histoires.
    Là ce n'est pas le cas ....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mai 2015
    J'ai passé un agréable moment. Olivier Gourmet excelle dans ce rôle qui lui correspond.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 mai 2015
    excellent film,trés noir,sur une vie ratée mais ou il reste de la dignité,le coté polard ne viens qu'a la fin du film dans un crescendo poignant.olivier Gourmet est un très grand acteur
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2015
    La tête haute devait être le titre initial de ce dernier Pierre Jolivet. Emmanuelle Bercot ayant un film éponyme à sortir, le long-métrage devient Jamais de la Vie. L’histoire décrit le quotidien d’un ancien délégué syndical qui ne trouve plus d’emploi dans sa branche. Ce dernier devenu veilleur de nuit, n’a plus aucun moyen d’exprimer sa colère. C’est un film triste, sans issue, presque désespérant. Beaucoup de gens se demande comment ils vont faire demain. Le personnage a très bien compris qu’il n’aura pas mieux. Interprété par un Olivier Gourmet cernes violettes sous les yeux, sa carcasse disparait derrière ce personnage qui s’ennui. L’acteur est fidèle à lui-même, sincère, humain et naturel. Mais le sujet étant déjà très morose, la caméra à l’épaule nous transporte trop dans cet ennui. Résultat on le ressent aussi. Valérie Bonneton apparaît sous un nouvel angle, sans artifice et exagération. Jamais de la vie traite d’un sujet fort et actuel, mais ce dernier étant trop réaliste et normal on finit par décrocher.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    326 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2015
    Je suis sortit du cinéma il y a à peine une demi-heure et voici déjà ma critique. Je préfère l'écrire le plus rapidement possible car "Jamais de la vie" fait partit de ces films qui s'oublient vite. C'est le genre de film moyen qui ressemble à n'importe quel autre "polar" français. Parfois, le film revient sur le devant de la scène lors de la cérémonie des césars. Souvent nominé pour la catégorie meilleur acteur, ou meilleur espoir... Mais rarement récompensé. "Jamais de la vie", c'est le genre de film qui fait le gagne-pain d'acteurs comme Vincent Lindon, Rochdy Zem, Jean-Pierre Daroussin ou Olivier Gourmet. Des acteurs qui ont des têtes de gens ordinaires, "fatigué de la vie". Ce qui est souvent en accord avec le sujet du film.

    Ici, c'est Olivier Gourmet qui a été choisit pour incarner le mec "fatigué de la vie". Et pour nous le montrer, Pierre Jolivet n'a pas lésiné sur la pathos. "Jamais de la vie" accumule tous les éléments de cette France moche, précaire et déprimante. Un parking de super-marché, dans une zone industrielle de région parisienne, des barres HLM, une citroen xara, des bureaux d'aides social, un ancien délégué syndical, une situation précaire, une rage de dent, un ciel gris, des mobylettes en bruit de fond et forcément, l'élément indispensable du "polar français", une flasque de whisky que le personnage "fatigué de la vie" s'enfile d'un air résigné.
    Vous l'aurez compris "Jamais de la vie" n'est pas un film très gai. Ce n'est pas en défaut en soi, certains films sont d'une noirceur et d'un réalisme incroyable et son des petit bijoux cinématographiques. Le cinéma de Jacques Audiard pour ne citer que lui.
    Mais là, non. Il manque quelque chose. Un élément scénaristique fort. Qui nous accroche, qui fait que l'on s'attache au personnage, qui nous donne en vie qu'il s'en sorte. Dans "Jamais de la vie", il n'y a rien. Cette histoire de mystérieux 4x4 qui rode sur un parking, on s'en tamponne du début jusqu'à la fin.

    "Jamais de la vie" c'est un film qui a la même couleur que ses décors. Gris. C'est un film ni bon, ni foncièrement mauvais. C'est juste un film. Un parmi tant d'autre que ma mémoire sélective ne prendra même pas la peine de mémoriser.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 mai 2015
    C'est très très bien. Un polar noir et social. Olivier Gourmet est incroyable. Du très bon cinéma. Les seconds rôles : Valérie Bonneton et Julie Ferrier : top !!!
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