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    Jamais de la vie
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    139 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    A mi-chemin entre la chronique sociale et le polar, un film français lucide, sobre, qui frappe juste. Choix des acteurs impeccable, belle BO, j'ai beaucoup aimé.
    Ristobop
    Ristobop

    34 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2015
    Fan autant de Pierre Jolivet que d'Olivier Gourmet, c'est avec délectation que je m'installais devant mon écran. Et comme prévu, ce film m' a intrigué, embarqué, marqué.
    Le réalisateur, comme souvent, met le social au coeur de son film et c'est plus à un drame social qu'à un polar auquel on assiste. L'amitié est elle aussi mise en valeur dans chaque relation, ainsi que le respect et l'ouverture vers "l'autre". Tous les personnages sont extrêmement fouillés, ont une vrai épaisseur et Pierre Jolivet met vraiment en valeur chacun de ces solitaires, sans aucun misérabilisme. Comme dans "Ma petite entreprise" et "Zim and Co.", il est question de leurs luttes, de leurs résistances face à l'indifférence générale, à une époque économiquement et humainement désenchantée. De plus, c'est esthétiquement très réussi malgré le gris des cités ou des parking de supermarchés.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2015
    C'est bien. Même très bien. Mais ...
    C'est l'histoire d'un mec. Seul. Très seul.
    Il a son boulot. Et c'est tout ou presque. Sa sœur qu'il apprécie guère et son beau-frère qu'il apprécie suffisamment pour l'aider dans son couple, d'autant plus que c'est lui qui lui a trouvé son boulot de vigile, après qu'il a eu une longue traversée du désert de 10ans après s'être fait le chef de file dans un combat syndical qui s'est finalement conclu par une liquidation.
    C'est un combat de perdu et il ne veut pas en perdre d'autres.
    Donc lorsqu'il comprend qu'il se magouille quelque chose du côté se son supermarché il décide de s'en mêler. Seul. Sauf qu'il se prend d'affection pour sa conseillère, qui elle aussi n'a pas une vie facile. Il est à 2 doigts de lui avouer qu'il va faire un connerie. Au final au lieu d'agir pour stopper des voleurs, il va plus loin, il les stoppe en tue 1 et part avec l'argent.
    La fin est triste. C'est un nouveau combat. A moitié perdu. A moitié gagné. Il finit seul.
    A regarder pour Olivier Gourmet qui est le héros de cette histoire très humaine et très triste sur fond de cités et centres commerciaux.
    Une belle mention à Bénébar aussi.
    Incertitudes
    Incertitudes

    204 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2015
    Il y a du Tchao Pantin dans Jamais de la vie. Certes, la prestation d'Olivier Gourmet n'égalera pas celle de Coluche habité par le personnage pas si différent de ce qu'il était dans la réalité. Mais la misère et l'impossibilité de s'en sortir est à tous les niveaux. Misère sociale tout d'abord. Franck est un agent de sécurité de nuit. Boulot ingrat s'il en est. Les agents de sécurité sont payés au SMIC. Ils sont en première ligne mais leur présence est avant tout dissuasive. Misère affective. Ce type n'a pas de femme. Pas de famille. Misère sexuelle. Misère financière. Il n'a pas assez d'argent pour aller chez le dentiste. Bien qu'il en ait pour fumer et s'acheter de l'alcool. D'ailleurs, faudra qu'on m'explique pourquoi dans les polars français, les personnages fument tous comme des pompiers et boivent comme des trous. Mais bon plus que l'intrigue policière, c'est ce désespoir, cette pauvreté, ce déclin qui touche la France et qui dure depuis le début des années 80 que Jolivet a voulu montrer. Ces quotidiens des travailleurs pauvres, mornes, répétitifs, grisâtres où on ne vit que pour faire sa journée, ou sa nuit en l’occurrence, de huit heures payée 1500 euros. Où on se résigne à devoir prendre sa retraite à soixante-dix ans. Si on la touche un jour puisqu'elles sont dans le rouge actuellement faute d'avoir su anticiper le vieillissement de la population. Après Mains armées, Pierre Jolivet semble retourner au polar, genre qui l'a fait connaître. Je ne sais pas si on peut parler "du film de la maturité" pour reprendre une formule journalistique mais ce polar social étouffant et nihiliste est le reflet d'une époque où la réalité économique fait fi de l'être humain.
    bsalvert
    bsalvert

    408 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2015
    Un film qui ne vous donnera pas du baume au coeur mais vous plongera plutôt dans une réalité impressionnante, il faut dire que l'acteur principal est Olivier Gourmet, il ne peut en être autrement du coup.
    PLV : une histoire sombre
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2015
    Pierre Jolivet revendique haut et fort son appartenance au film de genre à connotation sociale, s'inscrivant dans la lignée de réalisateurs américains tels Paul Schrader ("Blue Collar" en 1978), Richard Mulligan ("Les chaînes du sang" en 1976) ou Martin Ritt ("Norma Rae" en 1979) qui puisent leurs sources dans les mutations du monde du travail. On peut penser aussi le concernant au cinéma de Ken Loach ou Mike Leigh ou encore plus proche à celui de Lucas Belvaux ("La raison du plus faible" en 2006) même si son esthétique le rapproche plus des cinéastes américains précités. Selon lui, Franck, (Oliver Gourmet) le gardien de nuit de "Jamais de la vie", serait le même personnage, qui du Daniel (François Cluzet) de "Force majeure" (1989) au chômeur fataliste (Vincent Lindon) de "Fred" (1997) serait parvenu brisé, à une phase différente de sa vie. Âgé de 52 ans, ancien syndicaliste très durement marginalisé après un grave conflit (connexion évidente avec "Fred") qui l'a fait plonger tant au niveau affectif que professionnel, Franck traine sa carcasse devenue lourde et un peu rouillée dans cette cité de la banlieue parisienne où il est désormais un travailleur pauvre que son salaire suffit juste à mal loger et à nourrir. Seul luxe dans cette vie sans autre horizon que celui des barres d'HLM et des tronçons autoroutiers qui mènent à Paris, une petite voiture télécommandée que pensif il regarde tourner la nuit sur le parking de l'hypermarché qu'il garde sous contrat CDD. L'alcool est bien sûr la compagne anesthésiante de ces journées qui s'enchaînent à rythme décalé. Franck n'est pourtant pas un exclu de la société, un CDI l'attend, mais force est de constater que depuis la fin des Trente Glorieuses, le chômage structurel qui ne baisse jamais réellement a favorisé la résurgence d'un lumpenprolétariat que l'on imaginait disparu à jamais. La mondialisation a encore accru le phénomène, donnant des ailes à un patronat qui sent bien que les classes populaires fragilisées et désunies sont prêtes à accepter un abandon progressif de tous les acquis sociaux des luttes ouvrières du XXème siècle. Franck s'est battu avec ardeur contre ce fatalisme et il en a payé le prix fort. Aujourd'hui il est un peu comme spoiler: la chèvre de Monsieur Seguin qui dans une nuit provençale mena un combat perdu d'avance. Au bureau d'aide sociale, il découvre horrifié qu'il lui faudra travailler jusqu'à 70 ans pour continuer à survivre jusqu'à l'hospice et que la conseillère qui lui fait face (Valérie Bonneton) est dans une situation presque pire que la sienne alors qu'elle tente encore de donner le change pour ne pas sombrer complètement. Comme Travis Bickle dans "Taxi Driver", Franck en vient à penser que si sa vie peut encore avoir un sens ou une valeur s'est peut-être dans le sacrifice qu'elle les trouvera
    . La trame policière volontairement épurée par Jolivet sert de prétexte au constat terrible mis sous nos yeux. Alors que jamais les sociétés occidentales n'ont été aussi riches, elles sont de moins en moins solidaires du haut vers le bas, prônant hardiment le partage au sein d'une même classe. Sont ainsi encouragés souvent sous prétextes fallacieux (écologie, convivialité,...) la colocation, le covoiturage, les achats groupés et moult innovations via le net sous le sigle "uber". Dans ce monde du partage et de l'occasion, les foires à tout sont devenues le loisir du week-end. La solution idéale dans un monde où les ressources se font plus rares serait sans doute que certains fassent don de leur misérable vie pour offrir une seconde chance à un autre misérable qui espère encore, selon une sorte de darwinisme social poussé à son extrême. C'est ce que va expérimenter Franck arrivé au bout de sa route. L'humaniste vigilant et actif qu'est Pierre Jolivet ne peut que se révolter contre ce qu'il voit se mettre en place imperceptiblement avec la complicité des politiques de tous bords qui ne semblent plus capables que de trouver des patronymes lénifiants aux enjeux qu'ils ont depuis longtemps renoncer à relever. Il ne fallait donc pas compter sur lui pour pousser trop en avant l'intrigue policière qui aurait pu détourner notre regard de celui perdu dans le vague de l'immense Olivier Gourmet que sa caméra ne quitte jamais. Car "Jamais de la vie" est bien le film de deux hommes tant on imagine mal qui d'autre que l'acteur belge au diapason du réalisateur aurait pu imprimer autant de détresse contenue à cet idéaliste qui a vu ses illusions se fracasser contre le mur de l'argent et de l'indifférence. Sûr que tout le monde n'y trouvera pas son compte, certains reprochant à Jolivet de verser dans le documentaire non assumé. Mais comme les films de Loach et Leigh ont témoigné des dégâts du thatchérisme, ceux de Jolivet, de Brizé ou de Belvaux illustreront son prolongement par ceux-là même qui l'avaient dénoncé.
    Pasthen
    Pasthen

    56 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2015
    Jamais de la vie, drame social, met en scène Franck (Olivier Gourmet assez bon), gardien de nuit qui va, malgré lui, être sorti de sa torpeur. Résigné et usé par la vie professionnelle qu'il a mené par le passé, il a accepté sa condition et passe ses nuits à errer, plus qu'à surveiller, le parking de la grande surface qui l'emploie. Un événement va le conscientiser et le pousser à agir. Si Pierre Jolivet n'évite pas les clichés du genre (victimisation, milieu des cités, précarité, ...), il parvient à faire un film intéressant avec finalement peu de chose et sort même Valérie Bonneton de ses confortables comédies médiocres de ces dernières années.
    defleppard
    defleppard

    378 abonnés 3 371 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    Bonne construction du scénario, idem pour la réalisation. Comédie dramatique de qualité. 3 étoiles.
    Raphaël O
    Raphaël O

    146 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    Pierre Jolivet signe un drame social jamais plombant à la fois juste, réaliste et sans concession porté par une très convaincante prestation d'Olivier Gourmet, parfait dans le rôle de cinquantenaire usé et cabossé par la vie. Une histoire pleine d'humanité.
    7eme critique
    7eme critique

    532 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    "Jamais de la vie" sonne plutôt réaliste ! Le casting est bon (Olivier Gourmet livre comme à ses habitudes une belle prestation) pour approcher se scénario où la solitude jouera un rôle à part entière. Encore un film dit "social" qui ne plaira pas à tout le monde, mais pourtant criant de vérité, et donc doté d'une force aussi bien touchante que percutante.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2015
    Une marque de fabrique. Chez Jolivet sa fibre sociale est indissociable de son regard artistique, et ce film en apporte une preuve supplémentaire. Un gardien de nuit qui a perdu ses illusions dans un combat syndical avorté renaît à la vie la nuit où des individus semblent préparer un mauvais coup. Il ne sait pas comment, mais il sait qu’il va agir. Un thriller social de cette trempe mérite un regard attentif, tant le réalisateur s’attache aussi bien à dépeindre des ambiances inhabituelles (le réveil de la galerie commerciale, par exemple, quand les grilles grincent tour à tour …) que des états d’âme en dérivation. Le destin mal fagoté ficelle un thriller social comme peu de cinéastes en France savent filmer. Sand dévoiler le fond de l'intrigue, Pierre Jolivet dresse un constat plutôt amère, ne serait-ce que sur l'issue des combats syndicaux. Olivier Gourmet est une fois encore l’acteur parfait pour ce rôle entre chien et loup, aux côtés de Valérie Bonneton et Marc Zinga, plus en retrait, mais indispensables et bien à leur place. Avis bonus Pour l’intégralité de la master class, c’est fabuleux.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 septembre 2015
    J'ai lu çà et là quelques critiques et je me rangerais plutôt de ceux qui ont appréciés ce film. Des le départ il faut dire que j'aime les personnages que joue Olivier Gourmet. Très certainement une petite tendance à la tristesse. Et dans ce film il en est question. Olivier comme à son habitude joue très juste et les personnages démolis et même parfois pathétique lui vont à ravir. J'ai lu que des gens s'étaient ennuyé. Bah oui il n'a pas l’enthousiasme d'un Jean Dujardin et il ne canarde pas à tout bout de champ comme Vin Diesel. Donc à 90% j'ai été séduit par le film mais .... car il y en a un forcément (les 10%) et bien dans ce film il y a une fin. Et cette fin ce n'est pas celle que j'avais envisagé tout au long du film. J'avais plusieurs pistes mais celle ci est pour moi la pire de toute. C'est gros, c'est lourd, c'est pataud, de grosses ficelles. Je m'attendais à ce qu'il retrouve une joie de vivre auprès de la femme qui le suis dans ses recherches d'emploi, ou même quelque chose de moins convenu mais là, non ! çà ne passe pas. Sinon en règle générale les acteurs sont bons. Ha non pardon, pas le petit gamin qui traine avec son vélo. Il récite et à la longue c'est énervant. Surtout au milieu d'acteurs qui jouent eux très justement.
    Dany R
    Dany R

    19 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2015
    Ne vous attendez pas à un actioner en lisant "Policier"! En effet on est dans la fable sociale où l'on suit avec intérêt la vie d'un homme désabusé, solitaire et miséreux magnifiquement interprété par Olivier Gourmet. Un voyage désabusé dans la solitude et la misère sociale où la moindre petite chose peut faire sortir d'un quotidien aliénant. Un joli film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 septembre 2015
    Film exceptionnel par sa rigueur et sa vérité. On peut y retrouver le minimalisme d'un Leone pour "Et pour quelques dollars de plus". Tout converge vers une fin imprévisible mais qu'on attend dans un suspense parfaitement maîtrisé.
    C'est aussi un film sociale fait de ces petits riens qui nous maintiennent en vie.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2015
    Ancien délégué syndical, Franck est resté 10 ans sans travail : avant d’être laissé sur le carreau, la lutte qu’il avait menée au sein de son entreprise avait laissé des traces et, durant ces 10 années, les patrons ne se sont pas précipités pas pour embaucher un ouvrier aussi combatif. Grâce à son beau-frère, il a finalement réussi à trouver un job de gardien de nuit dans un centre commercial de la grande banlieue parisienne. Un travail en CDD mais qui pourrait déboucher sur un CDI. Sa vie n’est pas redevenue rose pour autant : son travail est loin de le passionner, il s’ennuie lorsqu’il ne travaille pas et il a tendance à retourner vers un alcoolisme qu’il avait déjà connu. Cet homme qui aime rendre service à celles et ceux dont il se sent proche, que ce soit sa sœur, son beau-frère ou son collègue Ketu, que faudrait-il pour que sa vie ait de nouveau un sens ? Découvrir ce que semblent préparer des collègues pas très clairs ? Trouver une nouvelle âme sœur ? Combiner les deux, peut-être. D’une façon ou d’une autre, un film de Pierre Jolivet a toujours au moins un pied dans le social. C’est encore le cas dans "Jamais de la vie", mélange de polard, de film d’atmosphère et de film social. Toutefois, l’adjectif qui qualifie le mieux ce film, c’est « noir » ! Un film noir, à tous les sens du terme. Un film dans lequel le réalisateur fait preuve, pour une fois, d’un pessimisme exacerbé quant à la situation sociale dans son pays. Un peu comme Ken Loach en 2007, lorsqu’il réalisa "It’s A Free World". Coïncidence ou non : au moment de la préparation et de la réalisation de "It’s A Free World", la Grande-Bretagne était gouvernée par Tony Blair, travailliste ; au moment de la réalisation de "Jamais de la vie", c’est le Parti Socialiste qui gouverne en France.
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