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bobmorane63
189 abonnés
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4,0
Publiée le 2 juillet 2016
Un drame social mélangé de polar mis en scène par un Pierre Jolivet plutot inspiré !! Ce film commence par du social avec un homme vivant en banlieue qui travaille précairement comme gardien de nuit dans un supermarché du coin. Il se rend hebdomadairement à "Pole emploi" pour régulariser sa situation avec qui il va bien s'entendre avec une conseillère, jouer avec les jeunes du quartier (notamment aux voitures téléguidés) , fréquente des caids pour acheter des cartouches de cigarettes, se remet a boire de l'alcool, jusque là c'est monotone mais il remarque qu'une mème voiture tourne jours et nuits autour du supermarché et ça, ça l'intrigue, il va les suivre, relever leur plaque d'immatriculation et mener son enquète. On avait laisser le cinéaste Pierre Jolivet un gout amère avec le navet "Mains armés", il nous revient dans le mème genre à peu près, le polar, avec beaucoup de qualités. Le réalisateur signe un scénario bien troussé, une mise en scène somptueuse la nuit et réaliste le reste du temps. Et puis, il y a un acteur que j'adore relégué souvent dans les seconds couteaux, Olivier Gourmet dans le role principal qui est excellent avec, à ses cotés, la superbe Valérie Bonnetton et dans un second role Bénabar. Un long métrage que je conseille.
Avec ce film Pierre Jolivet nous offre un thriller à forte toile de fond sociale. En fait, il consacre plus de temps à dépeindre la situation sociale et économique de ces personnages qu'à construire son intrigue policière. Étonnamment, ce parti-pris ne nuit pas au film et au contraire rend l'aspect thriller du long-métrage plus fort alors même que l'intrigue correspondante est finalement très simple. Il faut aussi rendre à César ce qui est à César, le film repose beaucoup sur le personnage principal et par voie de conséquence sur l'excellente prestation d'Olivier Gourmet qui portraiture avec beaucoup de naturel et de sobriété cet ex-ouvrier très impliqué dans le mouvement syndicaliste que cet engagement a laissé détruit et qui après 10 ans de traversée du désert survit, presque indifférent à sa vie, avec ce job de gardien de nuit en CDI. Le film introduit de façon assez subtile (dans la majeure partie des cas) ses thèses sur une situation sociale de plus en plus difficile et qui laisse les gens apathiques devant le peu d'espoir, voire l'absence d'espoir, en une amélioration. C'est tout à fait prégnant dans l'attitude du personnage principal qui se résigne à cet emploi qui l'ennuie, lui qui a pourtant porté à bout de bras la lutte syndicale. Les seconds rôles sont également très bien écrits et superbement interprétés ce qui concoure à la solidité cette histoire. Un thriller à résonance sociale qui s'avère très prenant et qui après la comédie de 2015 “Discount” dressent avec brio le constat d'une situation sociale de plus en plus désespérante pour ceux qui la vivent. À voir sans hésitation.
Après avoir fait une excursion dans le polar avec "Mains armées", Pierre Jolivet revient dans la chronique sociale avec cette histoire sur la misère et la détresse dans la périphérie. Mais ce qui est bien chez ce réalisateur, c'est qu'il ne tombe jamais dans la démagogie ni aucun grand discours, laissant habilement le spectateur se rendre compte de la déliquescence de la France de François Hollande. Ce dernier se prend ici une critique acerbe avec ce pauvre bougre, superbement joué par Olivier Gourmet, qui perd ses dents. Par ailleurs, Jolivet ne se contente pas d'essayer de nous faire pleurer puisqu'il ajoute à "Jamais de la vie" une petite pincée d'action et de suspense. En espérant donc que vous avez compris la morale de ce film : de ne pas oublier de voir régulièrement le dentiste (même si vous n'avez pas mal aux dents).
Un rôle idéal pour Olivier Gourmet au sommet de son Art, incarnant un quinquagénaire désabusé, rôle de composition où pas, nous avons notre De Niro français (même s'il est belge). Le film est une peinture criante de réalisme sur une banlieue sordide comme il en existe beaucoup en France, qui retranscrit avec brio et simplicité le quotidien et ce que ressentent les habitants.
"Jamais de la vie" est un drame social d'une richesse émotionnelle non négligeable. Olivier Gourmet, fort et droit dans ses bottes, mais aussi brisé et noir, crève l'écran pour un rôle qui lui va vraiment comme un gant. Dans la droite lignée du "film social français" qui sévit dans nos salles dans quelques années... Personnellement, je suis rarement déçu.
bon film de drame sociale,interpréter par un olivier gourmet tourmenter,dechirer,paume ,émotionnellement et socialement!! seul bémol, j aurais aimer plus de profondeur entre le dilemme du personnages de olivier gourmet et des voyous!! la fin est tout simplement bouleversante et réussit,même si elle est peut être trop téléphoner.
Le film met du temps à se mettre en place mais heureusement finit très bien spoiler: , enfin c’est une façon de parler – ceux qui ont vu le film comprendront mon allusion –, pour laisser au spectateur une bonne impression. C’est du Cinéma social avec, dedans, par petites touches, les vérités peu reluisantes de notre société contemporaine. Le film n’est pas au niveau des meilleurs films du réalisateur (je pense en particulier à « Simple Mortel » et « Ma Petite Entreprise ») mais est quand même très bien grâce à Olivier Gourmet, omniprésent, et au reste de la distribution (Valérie Bonneton en tête).
Une noirceur tellement fabriquée qu'elle ne génère qu'ennui et lassitude. L'´ombre de "tchao pantin" plane tout au long du film, et c'est un euphémisme de dire qu'il ne soutient pas la comparaison. Seule la fin sauve le film de l'oubli, mais il aura quand même fallu patienter près d'une heure et demie. A trop hésiter entre polar et drame social, Jolivet aura manqué les deux.
Un long métrage dont on peut se demander le véritable intérêt. Manquant de générosité et d'action que ce soit à travers les dialogues ou par aucun canal, le film nous fait rapidement sombrer dans un ennui insondable. Beaucoup d'éléments sont amenés sans qu'aucune explication ne soit fourni ou à tout le moins une justification. Pourquoi Franck suit-il cet homme ? Pourquoi va-t-il d'un coup claquer de l'argent dont il manque dans un restaurant chic ? Le réalisateur semble confondre subtilité et pauvreté, rigueur et manque d'imagination, finesse et manque d'épaisseur. C'est creux. D'un ennui insondable, et manquant à la fois d'enjeu dramatique et sociologique, bardé de clichés, le film en devient vite agaçant, sauvé du naufrage par de solides interprétations. Mais entre le générique du début et celui de la fin, quel ennui...
Bon film français qui se laisse regarder. Le scénario tient à peine sur ses jambes mais les prestations conjuguées d'Olivier Gourmet et de Valérie Bonneton sont merveilleuses surtout cette dernière qui joue un rôle à l'opposé total de ce qu'elle représente. Pas de quoi casser 3 pattes à un canard mais laissez vous tenter un soir d'hiver.
Après l'excellent "Ma petite entreprise ", " Jamais De La Vie" est un autre très bon thriller noir, réalisé par Pierre Jolivet. L'ambiance est intimiste, les dialogues sont cash et hyper réalistes. Malgré un début au rythme assez lent, cet excellent scénario nous montre une enquête bien menée sur une ambiance chaleureuse. Le suspense haletant monte crescendo. Avec une BOF très intéressante, ce polar bénéficie en plus, d'une excellente interprétation d'Olivier Gourmet dans le rôle principal, bien secondé par Marc Zinga et par Valérie Bonneton qui joue l'employée de l'Agence Pour L'emploi. Le Pitch : Dans la banlieue Parisienne, Franck vit seul, désabusé de la vie ; il est gardien de nuit en CDD dans un centre commercial. Franck repère un 4x4 noir qui rode dans la zone, il va mener son enquête...
Un film social qui donne des frissons dans le dos. Il n'est jamais simple de faire une film sur la réalité. Ici, le réalisateur l'évoque sans aucune difficulté. On y croit, on le vit, le est stupéfait. A voir, belle réalisation, bon scénario...et beau casting !