Mais que c'est mauvais ! Un film nombriliste, pseudo-intello, donneur de leçon, prétentieux, lent, sans histoire, sans scénario. Un vrai concentré du mauvais cinéma français. Un film paresseux, qui se veut un conte social mais qui a la lourdeur d'une pâtisserie allemande. Ah les méchants patrons, oh les gentils employés, écrasés par le système. Que c'est sympa de vivre dans une cité multiculturelle où les gentils petits dealers vous gardent votre voiture... Que de clichés, cela en devient presque risible. Même les prestations exceptionnelles des acteurs ne peuvent sauver ce film de l'ennui et du grotesque.
Un petit bijou en terme de polar social où Olivier Gourmet nous livre ici une performance remarquable. Un film d'une noirceur absolue où ce personnage attachant au possible mène un combat perdu d'avance contre l'inéluctable, contre une société cherchant à le broyer. A éviter si l'on est dépressif. Une ambiance à la MR 73, avec le schéma en moins. Une fin rappelant celle du RIFIFI CHEZ LES HOMMES et THE AMERICAN. Eblouissant, tétanisant.