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galau7
30 abonnés
719 critiques
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4,0
Publiée le 20 avril 2015
Ce film sur la France d'en bas, comme diraient nos politiques, nous touche bien évidemment, mais sans misérabilisme, avec même un certain optimisme au milieu de la résignation ambiante. C'est dur, c'est fort et c'est beau. Mention spéciale pour les acteurs.
La particularité de ce type de films, c’est son sujet et sa forme. Jamais de la vie ne divertit pas. Il parle d’une réalité connue par une grosse partie de la population, notamment en France. Porter cette réalité à l’écran, libère le message « parlons-en » ou « ne l’oublions pas », ce qui me laisse un gout amer en bouche je dois dire... Mais les françaises et les français ont-ils besoin de Jamais de la vie pour ne pas oublier ? Ce film a-t-il un public cible ? Si oui, l’atteindra-il ? Je pense qu’un documentaire ou encore une docufiction assumée aurait été plus approprié. On s’accordera pour dire que la réalité, aussi sombre soit-elle, n’a pas toujours besoin d’éléments fictifs pour passer un message, surtout quand ces éléments sont encore plus sombres que la réalité. Le mal qui ronge la société française (et autres) depuis des années est connu et le "polar" en toile de fond ne décolle pas du fond.. Inspirez les gens!
Pierre Jolivet est décidément notre réalisateur le plus social, avec des scénarios toujours empreints d'une réalité sociale très fine. Et quel directeur d'acteur ! Alors quand il dirige le formidable Olivier Gourmet, c'est du grand art. À voir absolument.
Franck s'ennuie... Et nous aussi. Vie moche, huis clos banlieusard glauque. Complaisance dans la médiocrité sur fond de nostalgie d'un "grand soir" qui n'est jamais arrivé lorsqu'il était délégué syndical. Il n'est même pas capable de dire à la seule fille, pour laquelle ils éprouve une attirance( réciproque), qu'il l'aime. Juste capable d'espionner les autres avec des jumelles. Pour quoi faire ? Rien ou presque. Mourir bêtement au p´tit matin en croyant avoir fait une bonne action ? Avoir sauvé son voisin, puis après rien ?. Les personnages secondaires n'ont pas d'intérêt dans l'histoire. Affligeant.
Malgré une interprétation hors-pair, on ne rentre pas vraiment dans cette histoire un peu en creux et assez lente qui ne décolle jamais vraiment. Aucun personnage n'arrive à nous toucher.
Lire la critique complète ici : https://doisjelevoir.com/2023/05/13/jamais-de-la-vie-une-vision-sombre-de-la-societe/
"Jamais de la vie" présente une histoire simple mais intéressante qui plonge dans la vie d'un homme marginalisé malgré son travail. Le film dénonce avec force sa condition sociale et met en lumière les difficultés qu'il affronte quotidiennement. Cette vision sombre de la société peut sembler pessimiste, mais elle révèle une réalité souvent ignorée. Malgré sa haine envers le système, Franck dégage une grande humanité qui le rend attachant. Il peut compter sur des amis qui lui apportent réconfort et soutien dans sa vie difficile. Au fur et à mesure du récit, on découvre Franck et son parcours, révélant une personnalité complexe. Son passé syndicaliste et son arrogance de vouloir sauver le monde l'ont conduit à commettre des erreurs, mais il continue de faire des choix marquants qui le plongent dans des situations de plus en plus tendues. Son caractère se révèle dans chaque scène, le rendant à la fois fascinant et difficile à cerner. Olivier Gourmet est remarquable dans son rôle, offrant une prestation exceptionnelle qui donne vie à son personnage de manière touchante. Grâce à son jeu d'acteur remarquable, on ressent toutes les difficultés traversées par son personnage. Les autres acteurs qui accompagnent le récit sont également convaincants et s'intègrent parfaitement à l'ensemble du casting, notamment Valérie Bonneton, Marc Zinga, Jean-François Cayrey et Nader Boussandel.
Un film sombre avec un olivier gourmet qui porte le film sur ses épaules. Un drame social qui nous raconte la misère, la précarité dans les banlieues. Surprise de voir valérie Bonneton tout en simplicité et maitrise d'elle-même. Un film qui ne donne pas le moral par contre.
A mi-chemin entre le drame social et le thriller, "Jamais de la vie" est un film sobre, bien réalisé et brillamment interprété par un Olivier Gourmet impeccable. Le plus intéressant dans le film reste les interactions que peut avoir le personnage principal avec les différents protagonistes. La tension latente tout au long du film culmine jusqu'à un final magistral. Certains pourront reprocher un manque de rythme certain, mais là n'est pas le but recherché par le réalisateur.
Ne vous attendez pas à un actioner en lisant "Policier"! En effet on est dans la fable sociale où l'on suit avec intérêt la vie d'un homme désabusé, solitaire et miséreux magnifiquement interprété par Olivier Gourmet. Un voyage désabusé dans la solitude et la misère sociale où la moindre petite chose peut faire sortir d'un quotidien aliénant. Un joli film.
Fan autant de Pierre Jolivet que d'Olivier Gourmet, c'est avec délectation que je m'installais devant mon écran. Et comme prévu, ce film m' a intrigué, embarqué, marqué. Le réalisateur, comme souvent, met le social au coeur de son film et c'est plus à un drame social qu'à un polar auquel on assiste. L'amitié est elle aussi mise en valeur dans chaque relation, ainsi que le respect et l'ouverture vers "l'autre". Tous les personnages sont extrêmement fouillés, ont une vrai épaisseur et Pierre Jolivet met vraiment en valeur chacun de ces solitaires, sans aucun misérabilisme. Comme dans "Ma petite entreprise" et "Zim and Co.", il est question de leurs luttes, de leurs résistances face à l'indifférence générale, à une époque économiquement et humainement désenchantée. De plus, c'est esthétiquement très réussi malgré le gris des cités ou des parking de supermarchés.
La tête haute devait être le titre initial de ce dernier Pierre Jolivet. Emmanuelle Bercot ayant un film éponyme à sortir, le long-métrage devient Jamais de la Vie. L’histoire décrit le quotidien d’un ancien délégué syndical qui ne trouve plus d’emploi dans sa branche. Ce dernier devenu veilleur de nuit, n’a plus aucun moyen d’exprimer sa colère. C’est un film triste, sans issue, presque désespérant. Beaucoup de gens se demande comment ils vont faire demain. Le personnage a très bien compris qu’il n’aura pas mieux. Interprété par un Olivier Gourmet cernes violettes sous les yeux, sa carcasse disparait derrière ce personnage qui s’ennui. L’acteur est fidèle à lui-même, sincère, humain et naturel. Mais le sujet étant déjà très morose, la caméra à l’épaule nous transporte trop dans cet ennui. Résultat on le ressent aussi. Valérie Bonneton apparaît sous un nouvel angle, sans artifice et exagération. Jamais de la vie traite d’un sujet fort et actuel, mais ce dernier étant trop réaliste et normal on finit par décrocher. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
"Jamais de la vie" sonne plutôt réaliste ! Le casting est bon (Olivier Gourmet livre comme à ses habitudes une belle prestation) pour approcher se scénario où la solitude jouera un rôle à part entière. Encore un film dit "social" qui ne plaira pas à tout le monde, mais pourtant criant de vérité, et donc doté d'une force aussi bien touchante que percutante.
Ca commence vraiment très fort. On est dans la veine de La loi du marché ou de Moi Daniel Blake, tourné bien après, notamment lors de l'excellente séquence de Pôle emploi. Malheureusement la dernière partie disjoncte. Non seulement elle est peu vraisemblable, mais elle ne correspond pas du tout à la psychologie du personnage. On passe du film social au très mauvais polar. Que s'est-il passé ? Le scénariste a-t-il manqué d'inspiration ? Le réalisateur s'est-il senti obligé d'ajouter ces scènes dites "d'action" pour convaincre le producteur ? Quoi qu'il en soit le dernier quart d'heure gâche tout. Face à une telle incohérence, difficile de noter ce film.
"Jamais de la vie" est un drame social d'une richesse émotionnelle non négligeable. Olivier Gourmet, fort et droit dans ses bottes, mais aussi brisé et noir, crève l'écran pour un rôle qui lui va vraiment comme un gant. Dans la droite lignée du "film social français" qui sévit dans nos salles dans quelques années... Personnellement, je suis rarement déçu.