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    Jamais de la vie
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    139 critiques spectateurs

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    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2015
    Quelque chose ne fonctionne pas dans ce film : le scénario sans doute, incertain, qui ne met pas en valeur les acteurs pourtant justes et sincères.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Olivier Gourmet peut tout jouer. Même un haut fonctionnaire, on l'a vu! Ce qui ne veut pas dire que tout le monde peut interpréter ce qu'il joue. Qui d'autre aurait pu sauver ce nanar -oui, il faut le dire- qui au début se traîne comme une vieille chaussette trop lavée et se termine en mélo à la frontière du grotesque (dépassée, la frontière....) Mais la présence, le charisme de Gourmet rendent supportable ce médiocre film de Pierre Jolivet. On est loin du punchy de Ma petite entreprise!

    Franck a été ouvrier dans une usine qui a fermé, et délégué syndical -grande gueule. Trop grande gueule: il passe dix ans sans retrouver d'emploi (le misérabilisme pointe le bout de son nez). Finalement, grâce à l'aide de son beau-frère, le voila vigile de nuit dans un centre commercial. Il vit dans une cité des Yvelines, plus pourrie tu meurs, y a que des ados arabes qui font du deal, et des jeunes arabes qui organisent des casses, en gros. Misérabilisme à pleins tubes. Quelle vision! Ca fait plaisir aux bobos, qui surnotent le film parce qu'il leur a donné des frissons dans le dos....

    Franck est un solitaire. Il a du avoir une femme, autrefois, mais maintenant, à part la picole, il n'a rien. Ni copine, ni amis, ni chien, il n'écoute même pas la radio. Ses meilleures relations, elles sont avec sa conseillère aux Assedic, famille monoparentale, qui n'a pas, non plus, la vie facile (Valérie Bonneton, excellente aussi). Il fait son boulot: il est honnête, Franck. Et consciencieux. Le seul problème c'est que, s'il se produit quelque chose, son premier interlocuteur doit être la police -et il n'aime pas les flics. Le jour où il voir un 4X4 qui rode autour du centre, deux mecs de la cité qui a priori n'ont rien à y faire, un de ses collègues au comportement bizarre, il décide d'intervenir, tout seul, et épie tout ce qui se passe, là, quand il n'y est pas....

    C'est bien long à venir -et pas crédible pour deux sous. Dommage: c'était un personnage intéressant, incarné par un acteur prodigieux qui donnerait vie à une vieille casserole! A déconseiller
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    287 abonnés 3 114 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 juin 2017
    Pfff la barbe !! Qu'est ce qui m'a pris de me mettre devant ce film ? J'aime pourtant énormément Olivier Gourmet mais là c'est trop. C'est d'un ennui mortel !!! Le personnage est antipathique, mou et inintéressant et j'ai bien cru que j'allais me mettre à ronfler dans mon fauteuil ! Un raté complet...
    Raphaël O
    Raphaël O

    146 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    Pierre Jolivet signe un drame social jamais plombant à la fois juste, réaliste et sans concession porté par une très convaincante prestation d'Olivier Gourmet, parfait dans le rôle de cinquantenaire usé et cabossé par la vie. Une histoire pleine d'humanité.
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 avril 2015
    On pense à Ken Loach ou aux frères Dardenne pour ce film noir. Pierre Jolivet continue dans le genre polar social. La banlieue, les centres commerciaux sinistres, tout ce monde déshumanisé est représenté avec beaucoup de pessimisme mais aussi de justesse. Olivier Gourmet y est excellent ainsi que Valérie Bonneton et tous les seconds rôles. Ce n'est pas une comédie, c'est certain, mais il faut aller voir ce film qui sauve le cinéma français de la médiocrité du moment.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    138 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    Un Gourmet mélancolique pour un film social réaliste.
    Squall Monchagol
    Squall Monchagol

    12 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2015
    Ce film m'apparaît comme une version française de Drive, j'y retrouve les thématiques qui m'ont marqué (le héros au passé trouble et violent, invisible qui revit par l'attachement, pris dans l'engrenage d'un coup qui tourne mal, et pour lequel il va se battre non par pour lui mais pour le bien de quelqu'un qui lui est cher...) mais en plus...française quoi, et avec un style naturaliste. Cela nous donne au final un bon petit thriller social un peu lent tout de même, mais à l'ambiance réussi, les acteurs sont bons, mais les péripéties peines à amener une fin attendue et pas très original. Il y a un manque de rythme, il y a trop de personnages, la plupart des enjeux ne sont que lancé, jamais traité, et la fin ne résous, concluant simplement l'une des histoires de cet univers gris. C'est pas mal, mais ça va pas plus loin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 avril 2015
    Jamais de la vie est un très bon film noir mais néanmoins juste. Olivier GOURMET est incroyable et bouleversant ! A voir absolument.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2018
    Ce nouveau film de Pierre Jolivet est une petite rèussite qui doit beaucoup à son acteur principal! Olivier Gourmet manque rarement un rendez-vous! Et quand il incarne un nouveau personnage, il le joue à fond avec, à chaque fois, une force nouvelle et naturelle! Franck, la cinquantaine, est un peu dans l'errance mais on sent au fond de lui une vraie montèe! Mais qu'est-ce qu'il est seul dans cette sociètè difficile! Nous sommes ici au top du combat, du travail et de l'engagement social..et puis tout d'un coup il ne se passe plus rien! Et puis un soir, il y a cette voiture sur le parking d'un supermarchè qui ne devrait pas être là! Un braquage se prèpare et Franck le sent! il y a, du coup, quelque chose en lui qui se rèveille [...] Un film dur comme le monde d'aujourd'hui mais en même temps il y a beaucoup d'humanitè dans le personnage de Franck, magistralement interprètè par Gourmet! Même Valèrie Bonneton est convaincante en conseillère de pôle emploi! Final très beau, très « hustonien » où Gourmet se rèapproprie son destin en retrouvant sa part de dignitè! Magnifique chanson de Stacey Kent qui reprend dans le gènèrique de fin le mythique « What a wonderful world » de Louis Armstrong...
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Nouveau film de Pierre Jolivet, qui depuis bientôt trente ans nous offre une filmographie éclectique, alternant le bon (Force majeure...) et le moins bon (Je crois que je l'aime). Jamais de la vie nous paraît d'abord un peu entre les deux, un peu en demi-teinte. La mise en scène est plutôt élégante. Le personnage principal est bien écrit, les seconds rôles aussi. On s'attache d'emblée à eux. Les acteurs sont tous impeccables. De Olivier Gourmet, toujours parfait, à Marc Zinga ou Julie Ferrier, en passant par Valérie Bonneton, toujours excellente dans les drames (Propriété interdite). A côté de cela, on a souvent l'impression d'être à la limite de l'ennui. Tels les protagonistes, on regarde un peu le temps passer. Certes, on a là un constat social assez désespéré, l'ambiance est bien sombre, bien lourde. Mais l'action est lente (ce qui n'est pas rédhibitoire en soi) et il ne se passe pas grand chose. Par contre, la « happy end » que l'on pressent (que l'on espère) n'est pas vraiment là, et c'est tout aussi bien. Cela rattraperait presque le coup et l'on sort de la salle avec une boule au ventre. Avec le recul, on en apprécierait presque le film différemment...
    Guiciné
    Guiciné

    162 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Un film brillant par son interprétation, mais franchement décérébré par son scénario vide et sans intérêt, qui ne fait que rappeler ce qu'on peut voir ou entendre au quotidien aux informations. Plombant, mais du travail de pros!
    Marclille
    Marclille

    24 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2015
    Bof. Triste à défaut d'être noir ce film sans surprise génère autant de déprime qu'un jour sans pain.
    Une photographie sans surprise, un scénario commun, se regarde et s'oublie aussi vite. S'apparente plus au téléfilm qu'au cinema.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2015
    Pierre Jolivet revendique haut et fort son appartenance au film de genre à connotation sociale, s'inscrivant dans la lignée de réalisateurs américains tels Paul Schrader ("Blue Collar" en 1978), Richard Mulligan ("Les chaînes du sang" en 1976) ou Martin Ritt ("Norma Rae" en 1979) qui puisent leurs sources dans les mutations du monde du travail. On peut penser aussi le concernant au cinéma de Ken Loach ou Mike Leigh ou encore plus proche à celui de Lucas Belvaux ("La raison du plus faible" en 2006) même si son esthétique le rapproche plus des cinéastes américains précités. Selon lui, Franck, (Oliver Gourmet) le gardien de nuit de "Jamais de la vie", serait le même personnage, qui du Daniel (François Cluzet) de "Force majeure" (1989) au chômeur fataliste (Vincent Lindon) de "Fred" (1997) serait parvenu brisé, à une phase différente de sa vie. Âgé de 52 ans, ancien syndicaliste très durement marginalisé après un grave conflit (connexion évidente avec "Fred") qui l'a fait plonger tant au niveau affectif que professionnel, Franck traine sa carcasse devenue lourde et un peu rouillée dans cette cité de la banlieue parisienne où il est désormais un travailleur pauvre que son salaire suffit juste à mal loger et à nourrir. Seul luxe dans cette vie sans autre horizon que celui des barres d'HLM et des tronçons autoroutiers qui mènent à Paris, une petite voiture télécommandée que pensif il regarde tourner la nuit sur le parking de l'hypermarché qu'il garde sous contrat CDD. L'alcool est bien sûr la compagne anesthésiante de ces journées qui s'enchaînent à rythme décalé. Franck n'est pourtant pas un exclu de la société, un CDI l'attend, mais force est de constater que depuis la fin des Trente Glorieuses, le chômage structurel qui ne baisse jamais réellement a favorisé la résurgence d'un lumpenprolétariat que l'on imaginait disparu à jamais. La mondialisation a encore accru le phénomène, donnant des ailes à un patronat qui sent bien que les classes populaires fragilisées et désunies sont prêtes à accepter un abandon progressif de tous les acquis sociaux des luttes ouvrières du XXème siècle. Franck s'est battu avec ardeur contre ce fatalisme et il en a payé le prix fort. Aujourd'hui il est un peu comme spoiler: la chèvre de Monsieur Seguin qui dans une nuit provençale mena un combat perdu d'avance. Au bureau d'aide sociale, il découvre horrifié qu'il lui faudra travailler jusqu'à 70 ans pour continuer à survivre jusqu'à l'hospice et que la conseillère qui lui fait face (Valérie Bonneton) est dans une situation presque pire que la sienne alors qu'elle tente encore de donner le change pour ne pas sombrer complètement. Comme Travis Bickle dans "Taxi Driver", Franck en vient à penser que si sa vie peut encore avoir un sens ou une valeur s'est peut-être dans le sacrifice qu'elle les trouvera
    . La trame policière volontairement épurée par Jolivet sert de prétexte au constat terrible mis sous nos yeux. Alors que jamais les sociétés occidentales n'ont été aussi riches, elles sont de moins en moins solidaires du haut vers le bas, prônant hardiment le partage au sein d'une même classe. Sont ainsi encouragés souvent sous prétextes fallacieux (écologie, convivialité,...) la colocation, le covoiturage, les achats groupés et moult innovations via le net sous le sigle "uber". Dans ce monde du partage et de l'occasion, les foires à tout sont devenues le loisir du week-end. La solution idéale dans un monde où les ressources se font plus rares serait sans doute que certains fassent don de leur misérable vie pour offrir une seconde chance à un autre misérable qui espère encore, selon une sorte de darwinisme social poussé à son extrême. C'est ce que va expérimenter Franck arrivé au bout de sa route. L'humaniste vigilant et actif qu'est Pierre Jolivet ne peut que se révolter contre ce qu'il voit se mettre en place imperceptiblement avec la complicité des politiques de tous bords qui ne semblent plus capables que de trouver des patronymes lénifiants aux enjeux qu'ils ont depuis longtemps renoncer à relever. Il ne fallait donc pas compter sur lui pour pousser trop en avant l'intrigue policière qui aurait pu détourner notre regard de celui perdu dans le vague de l'immense Olivier Gourmet que sa caméra ne quitte jamais. Car "Jamais de la vie" est bien le film de deux hommes tant on imagine mal qui d'autre que l'acteur belge au diapason du réalisateur aurait pu imprimer autant de détresse contenue à cet idéaliste qui a vu ses illusions se fracasser contre le mur de l'argent et de l'indifférence. Sûr que tout le monde n'y trouvera pas son compte, certains reprochant à Jolivet de verser dans le documentaire non assumé. Mais comme les films de Loach et Leigh ont témoigné des dégâts du thatchérisme, ceux de Jolivet, de Brizé ou de Belvaux illustreront son prolongement par ceux-là même qui l'avaient dénoncé.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Il y a vingt ans déjà qu'Olivier Gourmet est apparu sur nos écrans. C'était dans "La Promesse", le tout premier film des Frères Dardenne et, déjà, on pouvait parier qu'on avait affaire à un grand acteur. De film en film, cela s'est confirmé et ce film de Pierre Jolivet en est une éclatante démonstration.
    Olivier Gourmet y tient le rôle principal, il apparaît quasiment dans toutes les scènes et il porte ce film vers l'excellence. Il est vrai que le personnage qu'il interprète lui va comme un gant, celui d'un vigile de grande surface à la mine désabusée, ancien syndicaliste qui s'est fait virer de son premier travail parce qu'il était un "fouteur de merde"!!
    Le voilà donc vigile et témoin d'allers et venues d'hommes louches auxquels il va devoir se confronter. Un beau rôle, bien écrit, qui révèle plusieurs facettes du personnage, depuis l'homme revenu de tout jusqu'au bon samaritain en passant par le justicier...
    Un film captivant, plein de péripéties! 7,5/10
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Malgré un rythme pas toujours a bloc, "jamais de la vie" est un film qui se tient pas mal, du en grande partie a l'excellent jeux de ses acteurs, principaux mais aussi les autres. Ce qui fait que le film, a un interet certain. Pas mal du tout.
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