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    Jamais de la vie
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    139 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2015
    Depuis quelques temps, Pierre Jolivet a délaissé la chronique sociale sous forme de comédie pour la chronique sociale... sous forme de drame. Ici, pas une note d'humour dans ce polar sombre et plutôt bien réalisé, s'appuyant sur des décors particulièrement sordides et une dimension très réaliste pour rendre le film toujours crédible, souvent juste. Je ne peux pas dire que ce soit ce que je préfère au cinéma, mais il y a du fond, un regard sur la France d'aujourd'hui et certains personnages vraiment dignes d'intérêt, à l'image d'un héros interprété avec conviction par Olivier Gourmet. À défaut d'être captivant, c'est suffisant pour faire de « Jamais de la vie » une œuvre de qualité, ayant le bon goût de se conclure sur un dénouement aussi maîtrisé qu'éloquent : une des réussites « made in France » de l'année 2015.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2015
    1h20 magnifiques sur 1h35 de film, ça devrait faire un film "presque parfait", non ? Eh bien non, parce que ces 15 dernières minutes "de trop" sont endémiques, caractéristiques du mal du cinéma actuel, français ou US, peu importe : il faut du "polar", de la violence, du suspense pour attirer le chaland, à tout prix. Alors Jolivet nous l'a promis, et nous le livre in extremis... ce qui lui a sans doute permis de trouver des financiers pour supporter son "Jamais de la Vie"... Et honnêtement, c'est assez pitoyable : simplificateur, peu crédible, inutile, frustrant. Et de toute manière, nous n'étions que 3 personnes dans la salle du multiplexe ce soir-là... Parlons plutôt des premières 80 minutes de "Jamais de la Vie", absolument formidables de justesse, de profondeur, de tension. Gourmet est immense - on en a l'habitude, mais cela ne fait pas de mal de le répéter, il est LE meilleur acteur francophone actuel, et de loin -, il est LE film à lui tout seul, crédible à 100% dans un rôle complexe d'homme vaincu par la vie, mais qui n'a pas tout à fait renoncé à ses illusions de "faire le bien" dans une société de plus en plus impitoyable. Mais tous les autres personnages sont passionnants, eux aussi, à l'exception - notable - des "méchants", caricaturaux et à peine esquissés (encore une fois le syndrome du polar bas de gamme, vite expédié). Et la mise en scène de Jolivet colle joliment à cette atmosphère pesante de survie résignée face à l'horreur économique, toute en sobriété, mais créant assez de béances (le parking de l'Intermarché, la nuit, cadre de notre quotidien, qui devient autre chose...) pour éviter la dépression "au premier degré" qui guettait un film sur un sujet aussi plombant. Alors, la prochaine fois, par pitié, pas de "thriller" !
    Alain D.
    Alain D.

    586 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2015
    Après l'excellent "Ma petite entreprise ", " Jamais De La Vie" est un autre très bon thriller noir, réalisé par Pierre Jolivet. L'ambiance est intimiste, les dialogues sont cash et hyper réalistes. Malgré un début au rythme assez lent, cet excellent scénario nous montre une enquête bien menée sur une ambiance chaleureuse. Le suspense haletant monte crescendo. Avec une BOF très intéressante, ce polar bénéficie en plus, d'une excellente interprétation d'Olivier Gourmet dans le rôle principal, bien secondé par Marc Zinga et par Valérie Bonneton qui joue l'employée de l'Agence Pour L'emploi.
    Le Pitch : Dans la banlieue Parisienne, Franck vit seul, désabusé de la vie ; il est gardien de nuit en CDD dans un centre commercial. Franck repère un 4x4 noir qui rode dans la zone, il va mener son enquête...
    eric B.
    eric B.

    8 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 avril 2015
    Mais que c'est mauvais ! Un film nombriliste, pseudo-intello, donneur de leçon, prétentieux, lent, sans histoire, sans scénario. Un vrai concentré du mauvais cinéma français. Un film paresseux, qui se veut un conte social mais qui a la lourdeur d'une pâtisserie allemande. Ah les méchants patrons, oh les gentils employés, écrasés par le système. Que c'est sympa de vivre dans une cité multiculturelle où les gentils petits dealers vous gardent votre voiture... Que de clichés, cela en devient presque risible. Même les prestations exceptionnelles des acteurs ne peuvent sauver ce film de l'ennui et du grotesque.
    jacquesecret
    jacquesecret

    7 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2015
    Ce film ne vaut que pour l'interprétation des acteurs et surtout d'Olivier Gourmet dont l'avenir est "derrière lui" mais qui ne sombre pas tout à fait. C'est un "déclassé" comme on disait jadis, qui fut un grand syndicaliste (sa sœur se moque de lui avec son vieux porte-voix !), il s'alcoolise un peu beaucoup, mais reste droit, carré même, et reste " honnête" dans un milieu où cela tient du sacerdoce.

    Le reste ? Des petites histoires, des petits trafics, une banlieue surpeuplée et désespérante, où tout est moche, cabossé, déglingué, même les êtres... Franchement, faut-il être à court d'idées et d'inspiration pour compiler des faits divers, des descentes de police, des trafiquants qui roulent en grosses cylindrées et tutti quanti. Les journaux contiennent déjà tout cela, non ?

    Les scénaristes français sont vraiment de plus en plus à sec et M. Jolivet ne fait pas exception !

    Qu'est-ce que c'est un "polar social" ? J'aimerais bien qu'on m'explique.

    !On est loin, très loin, très très loin même de "Tchao Pantin" . Mais les acteurs, et Gourmet en tête, sont très bien. Ils sauvent le film, on peut le dire !
    mondidi
    mondidi

    1 abonné 53 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2015
    Très bonne ambiance aidée par une réalisation élégante, des dialogues aux petits oignons qui donne à ce polar des airs critique sociale et ceci avec beaucoup de réalisme.On peut regretter que le scénario soit un peut trop écrit au sens où les éléments s'imbriquent un poil trop bien, Gourmet sur un nuage, les personnages féminins sont moins bien écrit, le personnage de sa sœur joué par Julie Ferrier est loupé
    bsalvert
    bsalvert

    408 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2015
    Un film qui ne vous donnera pas du baume au coeur mais vous plongera plutôt dans une réalité impressionnante, il faut dire que l'acteur principal est Olivier Gourmet, il ne peut en être autrement du coup.
    PLV : une histoire sombre
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Beau film sur la désespérance et l'abnégation, sur des vies embourbées, des horizons bouchés et sur un coup de folie.
    labellejardinière
    labellejardinière

    85 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 septembre 2015
    Dans une banlieue parisienne standard, c'est-à-dire crapoteuse, là où l'autochtone se raréfie à vue d'oeil (ici, dans le "91"). Portrait d'un survivant, "Frank" (Olivier Gourmet). Amer, cabossé de partout, la cinquantaine solitaire. Se décide à un ultime coup d'éclat (ancien meneur syndical), façon Robin des Bois du pauvre - bénéficiaire, une travailleuse sociale méritante (Machine, jouée par Valérie Bonneton). Mais ce "Jamais de la vie" ne s'anime donc que 20 minutes durant, à la fin - on a décroché depuis longtemps.... Une étoile pour Gourmet.
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2015
    à l'inverse de certains internautes, ce que j'ai aimé dans le film c'est la mise en place du personnage d'Oliver Gourmet, plus tourmenté que déchiré, naviguant dans une zone de non lieu, autant socialement qu'émotionnellement.....La description des turpitudes sociales, comme l'a souligné justement un internaute lorgne du coté de Ken Loach, du cinéma anglais ......A tout prendre je préférais le Jolivet de Fred avec Lindon, moins sombre mais tout aussi paumé, c'est vrai qu'on n'était pas vraiment à l'époque dans la crise sociale ce qui peut justifier ceci et cela......C'est vrai aussi que Gourmet impressionne, mais je ne dirais pas comme certains que c'est son meilleur rôle....Après la partie règlement de compte est beaucoup moins claire et assez mal scénarisée......Le film a aussi des longueurs, il fallait pour une question de lisibilité en faire un film de 80 minutes pas de 95......La tension du film est elle aussi sur courant alternatif et le spectateur pas toujours interpellé......Je reprocherais aussi la légèreté du rôle accordé à Julie Perrier, beaucoup trop court à mon avis, car elle avait des choses à dire la "frangine" de Gourmet, et sa dispute avec Olivier Gourmet est sans foute le meilleur moment du film......Valérie Bonneton elle aussi est irréprochable et pose un excellent second rôle dans un jeu qu'on le nui attribue pas assez souvent je pense......Au total le film a des hauts et des bas dans l'attention qu'il provoque mais c'est aussi dans la nature humaine ....Le résultat est très "honnête" et intéressant......
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    52 abonnés 298 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Pierre Jolivet est un Ken Loach à la française. Son dernier film est une tranche de vie très sombre et actuelle, dont les décors sont un parking de supermarché sous les avions, une antenne de pôle emploi et une barre d'immeubles recouverte de graffitis. Le personnage principal est un ancien ouvrier syndicaliste de 52 ans vivant de petits boulots et bricoleur de génie.
    On se demande tout au long du film vers quoi il nous emmène. Cela pourrait déboucher sur une romance sur fond social à la "my name is Joe" entre Olivier Gourmet et Valérie Bonneton, tous les 2 excellents dans leur rôle. Tout suinte le renoncement et la déréliction avec des éclairs d'humanité. Les dialogues sont d'une grande qualité et tout sonne désespérément vrai.
    A éviter les soirs de blues.
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2015
    Sur le parking d'un Intermarché rôde Franck un vigile. C'est le seul boulot en CDD qu'il a réussi à obtenir après dix années d'inactivité pour cause de militantisme syndical de premier plan lors d'un combat contre la fermeture d'une usine. Solitaire, vivant dans un deux pièces d'une cité moyennement bien fréquentée, il survit. Réparant quelques objets électriques jetés dans les poubelles, buvant plus que de raison, sa vie n'est guère folichonne, et son avenir pas plus radieux, surtout avec une perspective de retraite à 70 ans ! Franck traîne son ennui et un certain ressentiment contre cette société à la violence latente qui rejette du système un nombre de plus en plus important d'individus, à l'instar de sa conseillère du centre social qui, malgré son boulot, vit dans une certaine précarité. Une petite connivence va naître entre eux, comme une petite fleur colorée au milieu d'une étendue de grisaille. Mais autour d'eux les affaires louches prospèrent. Franck s'aperçoit d'un drôle de manège autour du centre commercial, un 4x4 noir, aux plaques minéralogiques changeantes semble beaucoup trop présent pour être honnête...
    "Jamais de la vie" est un film aux atouts certains mais qui hélas n'arrive pas à convaincre complètement. Pierre Jolivet sait filmer c'est sûr. Ses plans sont soignés, sa toile de fond expressive et bien rendue, son acteur principal extraordinaire (Olivier Gourmet porte le film avec un naturel confondant) mais, hélas, la sauce ne prend pas. Il y a au milieu d'un scénario comportant quelques facilités, des personnages, surtout féminins, brossés à gros traits et un manque de rythme un peu trop prononcé, même dans les moments où l'action s'emballe. J'ai eu l'impression que l'état semi-dépressif du personnage principal anesthésiait l'histoire. A vouloir coller de trop près à ce quotidien morne, Pierre Jolivet s'est empêtré dans un descriptif sincère mais platounet, n'arrivant jamais à hisser son propos au-delà du constat social lambda.
    Un peu plus sur le blog
    nathaliewell
    nathaliewell

    21 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 avril 2015
    Pierre Jolivet décide de raconter la précarité sociale à travers cet homme qui vit d' un petit boulot de veilleur de nuit, qui habite dans une cité et qui chaque semaine doit rencontrer l'assistante sociale qui s'occupe de son dossier. Est-ce pour autant nécessaire de ne mettre aucune lumière dans son film ?
    Est-ce pour autant nécessaire d'associer ainsi précarité avec lourdeur ? La gaîté et la lumière ne sont pas réservé au quartiers chics ! La misère et la pauvreté intellectuelle ne sont réservé aux pauvres !
    Jamais de la vie est un film fourre tout rempli de clichés grotesques avec une mise en scène si pauvre que l'on se demande comment un film aussi mauvais peut se prétendre sociétal ? Je ne suis pas allé au cinéma pour me taper à faire des rondes de nuits ! Parce que oui c'est bien ça qui s'est produit, j'avais
    l' impression d'être sur ce parking à attendre que le temps passe. J'ai attendu dans cette salle de cinéma que le temps passe et c'est chiant quand on doit attendre et qu'il ne ce passe rien !
    C'est lent, tellement lent que ça en devient rapidement ennuyeux, tellement ennuyeux que cela en devient rapidement agaçant. C'est tellement mauvais ! Tout est mauvais et dés le départ on devine la fin tellement prévisible et pathétique de surcroît. Pierre Jolivet fait sans doute parti de ces pseudos intellos pour qui précarité rime forcement avec médiocrité. C'est tellement grotesque que je regrette d'être resté jusqu'à la fin par respect pour le réalisateur alors que lui même en manque terriblement de respect pour qui vit et connaît la précarité. On peut être pauvre et vivre dans une cité sans pour autant être ce qu'il dépeint dans son irrespectueux "lent " métrage ! Jamais de la vie je ne conseillerai ce film.
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2015
    La récente filmographie de Pierre Jolivet montre qu’il est beaucoup plus doué lorsqu’il injecte de l’humour dans la veine sociale de ses films comme dans « Ma petite entreprise » ou « La très très grande entreprise », diptyque réussi sur le monde des sociétés. Ici il prouve, après le tiède et moyennement convaincant « Mains armées », que l’aspect polar n’est pas sa tasse de thé. Durant une heure et de demie on s’ennuie poliment attendant que vienne le générique de fin.
    Le problème majeur vient du scénario qui n’a pas grand-chose à raconter. La première partie du film se concentre sur Franck et son travail de veilleur de nuit dans une zone commerciale. Ancien délégué syndical d’une entreprise ayant fait faillite, il survit dans une banlieue aussi morose que le film. Jolivet y voit l’occasion de dresser un constat social sur la crise actuelle, les licenciements, les aides, la précarité, etc. Mais ça c’est du vu et revu et en mieux ; on pense notamment à la comédie récente « Discount » ou au drame « Louise Wimmer ».
    Et comme son intrigue est bien mince et ne peut couvrir la durée entière d’un long-métrage, le film bifurque vers le polar dans sa deuxième partie. Très peu intéressant et plat au début, « Jamais de la vie » s’embourbe encore plus ensuite pour nous laisser un constat amer de film raté et surtout inutile et vain. Heureusement Olivier Gourmet, magistral dans son enveloppe d’homme cassé et usé par la vie et le travail, parvient à nous tenir éveillés le temps du film. C’est bien peu.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2015
    Dans le genre film-de-banlieue-au-héros-mutique-qui-se-finira-mal, Jamais de la vie est plutôt réussi.

    Pierre Jolivet, qui est un réalisateur très estimable (je me souviens avoir adoré Simple mortel), réussit plutôt bien sa première partie de film. Olivier Gourmet compose un anti-héros particulièrement opaque - probablement son meilleur rôle - et le film tisse autour de lui une trame narrative intrigante.

    Les seconds rôles sont réussis (étonnant Benabar en patron sympa) et la photographie glauque rend très présente la cité dans laquelle l'intrigue se déroule.

    Malheureusement, la deuxième partie du film verse un peu plus dans la facilité et le déjà-vu, même si la réalisation reste sèche et intéressante.

    A voir pour le numéro d'acteur de Gourmet, si on apprécie sa dégaine de gros ours à la fois bedonnant et musclé.
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