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L'homme sans nom
158 abonnés
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4,0
Publiée le 8 avril 2022
Un excellent film de Bayona, qui se veut intergénérationnel et mature dans son propos et ses thématiques peu joyeuses (l'harcèlement scolaire, le deuil, la maladie intretable, la mort...). A monster calls est un film dramatique et fantastique qui rentre dans la psychologie d'un jeune garçon, incroyablement joué par le jeune Lewis MacDougall, confronté à la fin de vie de sa mère. Introspectif à souhait, superbement réalisé (un peu façon Spielberg) avec des mouvements de caméras dynamiques et une touche d'animation très belle et originale. Les messages sont forts et peuvent contrastés d'autres propositions de cinéma grand public (notamment les histoires contées totalement anti-manichéennes). Le film reste tout de même modeste mais il déborde d'émotion. Il m'a fait pleuré plusieurs fois, ce qui est rarissime. Les actrices et acteurs au top également, avec un beau casting. Bref génial, trop sous-estimé !
Troisième film de Juan Antonio Bayona, après le superbe l'Orphelinat et l'intéressant The Impossible, A Monster Calls est cette fois ci quelque chose de bien plus poétique. Visuellement somptueux, dès son générique à base de peinture aquarelle, nous sommes sans cesse surpris par cet oeuvre toujours changeante et se renouvellant en permanence (en utilisant des soupçons d'animation notamment). Mais ce qui touche avant tout c'est que raconte le film. Abordant des thèmes universels via les rêves du jeune Connor O'Malley, et l'intervention d'un espèce d'Ent lui racontant des histoires, le film grandit et évolue à la manière du jeune homme, jusqu'à atteindre un final si émouvant, sous forme de climax émotionnel. Ne vivant clairement pas la plus heureuse des vies, entre la maladie de sa mère, son père habitant aux USA, sa grand mère très stricte (leur relation est fort complexe) et le harcèlement qu'il subit à l'école, ce jeune anglais tente de s'évader et de guérir ses maux dans ses rêves et par le dessin (vraie déclaration d'amour à l'art en général). Sa quête, accompagné du monstre dans un rôle proche du Faune dans Le Labyrinthe de Pan (parallèle pas déconnant), sera dure et forte en enseignement, bien plus qu'un simple récit initiatique basique, une vraie odyssée. La fluidité narrative, le talent de Bayona, la qualité de la musique et les performances des acteurs ne font qu'accroître la beauté de cet oeuvre si humaine.
Superbe film très émouvant et plein de poésie sur la maladie et le deuil. Nb: A éviter de regarder si vous venez de perdre un être cher (très éprouvant psychologiquement).
Graphiquement magnifique, très émouvant (trop larmoyant ?) mais surtout des messages pas très courants auxquels j'adhère : personne n'est "bon" ou "mauvais", ce sont nos actes qui comptent, aucune idée ne doit être taboue, toutes les émotions sont normales et acceptables... Je trouve tout ça agréablement et étonnamment en décalage avec le "mainstream".
Ce film est un chef-d'œuvre. Un scénario des plus touchants, servi par une mise en scène prodigieuse, généreuse et hypnotisante. Bayona réussi un tour de force en faisant tous les bons choix possible pour livrer un film poétique, passionnant et bouleversant. Un casting cinq étoiles complète le tout. De manière totalement subjective, ce film est devenu mon film préféré : il vient à chaque visionnage chercher des sentiments très profonds en moi, et c'est très puissant.
Un film magnifique, d'une grande sensibilité, entre fantastique et drame de la vie. Je dirais que ce film est parfait dans son genre, un pure chef d'oeuvre qui ne laisse pas indifférent, face à la souffrance d'un enfant et de son ami "imaginaire" pas si ilagn aire que cela, puisqu'il est vu à la fin par sa maman.
J’ai été bouleversé par l’histoire de cet ado terrifié à l’idée de perdre sa mère malade, essayant de croire à tout prix que les traitements marcheront et refoulant une part de lui qui souhaiterait qu’elle succombe pour être délivrée. La créature et le conte initiatiques apparaissent comme des médias puissants pour atteindre ce désarroi abyssal et figurer cette marche de mort qu’il est forcé d’entreprendre. Les acteurs sont exceptionnels et la forme (qui d’ailleurs n’hésite pas à se réinventer en cours de film) ne méritent par ailleurs que des éloges.
Un chef d oeuvre fantastique qui prend aux tripes tout simplement. Une ode à la vie qui contient son lot d épreuve à surmonter... Ce film est magnifique. A voir et revoir...
Un excellent film, beau, bien réalisé (les passages sur les fables sont superbes) et incroyablement touchant. Je ne suis pas adepte de ce genre de films habituellement (qu'on pourrait qualifier de "tire larmes") mais celui ci fonctionne à 100%. Cela vient beaucoup des acteurs qui sont absolument excellents (le gamin en tête, il est d'une justesse absolue) et de l'histoire simple mais universelle. Un très bon moment à passer donc même s'il faut prévoir les mouchoirs.
La transposition en conte du drame terrible que vit ce jeune garçon est très jolie. Certes l'histoire est pas mal triste, mais cela reste équilibré au regard de ce qui peut être habituellement fait pour traiter ce genre de drame. On nous épargne la décadence spectaculaire et l'expiation salutaire d'un drame qui permettrait un nouveau départ niais. C'est juste la reconstruction sincère et touchante d'un jeune remarquablement bien interprété. Ce qui est dommage, c'est que le conte en trois histoires perd de son intensité rapidement. Le premier conte est très bien élaboré, le second semble plus ténu et le troisième survolé.
QUELQUES MINUTES APRES MINUIT (2016): La détresse d'un jeune garçon, Connor, face au déclin de sa maman atteinte d'un cancer. Une situation dramatique qu'il affrontera en se réfugiant dans un imaginaire cauchemardesque. Un monde irréel aux frontières brouillées, fait de parenthèses animés afin qu'il puisse admettre son déni pour ensuite le mener à l'acceptation de cette fatalité, mais pour moi, tout cela sera un peu confus, pas assez clair. Le réalisateur Juan Antonio BAYONA nous présente ici un film aux allures de conte paranormal, dont la valeur principale sera la performance d'acteur du très jeune Lewis Macdougall, la caméra ne le quittera jamais, elle aura bien raison, car cet enfant transportera la douleur de cette histoire d'une façon très remarquable. Un mélodrame fantastique où planera constamment l'ombre de la mort sur une famille perturbée. Mon avis sera partagé, ni positif, ni négatif, un sujet grave qui ne sera pas facile à évaluer, des passages de la vie poignants auxquels nous sommes tous confrontés, et que nous essayons d'évacuer. Le film est beau, très bien interprété, Sigourney WEAVER en grand-mère revêche, Felicity JONES en mère anéantie par cette maladie agressive, un thème très sombre: le ressenti d'un enfant devant l'irréversibilité de la mort. Malgré cet enfant, malgré ces effets spéciaux réussis, ce long-métrage n'à rien d'un divertissement aimable. Très émouvant, cet onde de choc provoquée par cette maladie mortelle ne sera pas vraiment faite pour le jeune public, et pourrait faire resurgir pour certaines personnes de très mauvais souvenirs. Un sujet triste, mais tout de même bien maitrisé..
Joli film fantastique qui arrive à se réapproprier les codes du genre en apportant de la fraîcheur. Les acteurs sont très bons et nous partagent avec brio les émotions retransmises par le propos du film
Un petit conte pour enfants très touchant. Entre la maladie de sa mère qui l'inquiète et ses camarades de classes qui le terrorisent, un enfants se lie d'amitié avec un armes qui lui raconte des histoires superbement bien dessinées et émouvantes. Un casting de choix Liam Neeson en arbre géant, Sigourney Weaver en grand mère fouettard, Felicity Jones en mère malade, Toby Kebbell en papa attentionné et le jeune Lewis MacDougall. Le rebondissement de fin est surprenant. Attention c'est très poignant, j'en ait pleuré un peu. A voir
Ne vous arrêtez surtout pas à l'affiche du film ou à son synopsis qui peuvent faire enfantins. On est loin du film pour enfants, je le déconseillerais même aux plus jeunes.
Je dois avouer que j'ai regardé ce film un petit peu parhasard. Je ne connaissais pas le réalisateur mais, en voyant que Felicity Jones y tenait un des rôles principaux, j'ai foncé. Et je n'ai pas été déçu.
Quelques Minutes Après Minuit nous transporte dans le monde et dans les pensées de Conor qui n'a pas été épargné par la vie : un père absent, une mère en fin de vie, une grand-mère odieuse, des camarades violents…
À travers le thème des contes et du rêve, le film nous transporte dans les recoins de la tristesse et de la solitude de Conor, dont on comprend petit à petit la détresse et les difficultés auxquelles il doit faire face.
Il est assez impressionnant de voir qu'un acteur de son âge peut nous faire ressentir autant de désespoir et de solitude. Felicity Jones y est remarquable, comme à son habitude.
Je recommande grandement ce film tant pour son histoire, que pour sa morale ou ses décors.