Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Le cinéphile
711 abonnés
2 750 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 6 octobre 2020
Tres inspiré par le cinéma de Steven Spielberg, Quelques minutes après minuit offre une étude du deuil avec sagesse, calme, et perspicacité via cet apparition fantastique, cet arbre imposant magnifié par la voie de Liam Neeson. Malgré tout le long métrage n'évite pas une naïveté parfois fatigante.
Très beau film, axé sur la dramaturgie de la situation avec un ton parfait adapté, neutre et en retrait laissant la place au réel et non surfait. Les meilleurs scènes sont spoiler: celles des 3 histoires du géant et les dernières minutes, bien qu'attendus (seul défault du film) rende une copie réussie. Recommandable.
Un conte d'un nouveau genre qui est très séduisant, par la petite bouille du gamin, par un trio d'acteurs convaincus et convaincants, et par la présence de ce monstre qui représente la peur et l'acceptation face à l'inévitable. Bien réalisé, bien produit et bien écrit.
Magnifique, un film sur la vie... Il ne faut pas prendre ce film pour un film pour enfants, pour comparer on se rapprocherait plus d'un labyrinthe de pan. (Chose amusante puisque bayona a déjà travailler avec Del Toro) Les effets spéciaux sont très beaux et l'animation lors des histoires racontées par le monstre est juste fantastique, tout ce délire avec l'aquarelle qui coule j'ai trouvé ça génial. Les acteurs sont très bon voir excellent, je pense surtout au garçon qui nous transmet avec une rare justesse ses émotions. C'est un film qui arrive à faire rêver et à nous expliquer le monde réel dans le même temps, enfin bref l'année cinéma 2017 commence bien
Ah Juan Antonio Bayona, il a pas fait dix films mais je me souviendrai à jamais de son L'Orphelinat, tout simplement le meilleur film d'épouvante de tous les temps pour moi, une horreur constante, une esthétique parfaite et un casting de qualité.
La Maman de Conor est très malade et le jeune garçon a du mal à survivre entre son école et sa grand mère. Du coup la nuit, il s'imagine un monde bien à lui, peuplé de créatures et surtout d'un arbre géant qui vient lui raconter des histoires. Cela va le rendre de plus en plus courageux pour affronter les dures réalités qui l'entoure.
A noter encore une Nième fois, une traduction des plus ridicules du titre qui était pourtant si superbe en VO mais mauvais en FR. Sérieux laissez nous les titres originaux !!!!!
Felicity Jones joue la Maman. On la voit tout le temps en ce moment entre Inferno et Rogue One, elle a la côte. Ici elle joue un rôle très différent de ses habitudes, les cheveux très court, le teint blême, elle est très malade. Comme souvent sa prestation est bonne et surtout réaliste, elle veut protéger son enfant tout en essayant de ne pas l'éloigner de la triste réalité.
Lewis McDougall incarne Conor. Du haut de ses 14 ans il assure le gamin. C'est son premier rôle important et il est juste excellent. Il distille parfaitement ses émotions et on sent qu'il a grandit dans sa tête entre la fin et le début du film, il est plus affirmé et une des scènes de fin dans l'école le montre.
Si vous voulez voir le reste de ma critique alors suivez le lien :
Derrière son versant fantastique, Quelques Minutes Après Minuit s'avère un film très touchant sur le deuil, la communication et un appel à l'imaginaire, recours des peurs et de l'effroi enfantin. Et rappelle le caractère libérateur de la vérité. Techniquement, le film est très réussi, fluide, on retourve Sigourney Weaver avec plaisir et le gamin est probablement le plus émouvant depuis le Haley Joel Osment du Sixième sens. Manque peut-etre un soupcon d'ambiguité qui aurait rendu le film plus mystérieux, plus malaisant.
Conte fantastique et dramatique des plus réussis, Quelques minutes après minuit nous place dans la tête d’un jeune préadolescent joué par Lewis MacDougall (déjà vu dans Pan), qui doit faire face à la maladie grave de sa mère, sous les traits de Felicity Jones (Inferno, Rogue One), en plus de ses camarades violents au collège, de la présence rare de son père et de la fermeté de sa grand-mère, brillamment interprétée par Sigourney Weaver (Alien, SOS Fantômes). Comme un enfant qui n’a plus que l’imaginaire comme terrain de refuge, il se retrouve plongé dans des histoires racontées par une créature géante en forme d’arbre, incarnée par Liam Neeson himself (La liste de Schindler, Batman begins, Taken), qui lui propose trois histoires allégoriques avant que Conor ne doive raconter la dernière.
Prenant de bout en bout, le film alterne parfaitement la difficulté de la vie lors de scènes réalistes et les histoires envoûtantes lors de séquences animées d’une qualité d’animation impressionnante. L’absence de manichéisme et la dureté des histoires, pourvues d’assassinats et d’apparences trompeuses, renforcent leur intérêt ainsi que le questionnement du garçon et du spectateur. Conor est toujours plus poussé à bout et finit par faire ressortir ce que l’arbre attendait, les personnages des contes représentantspoiler: le jeune garçon dans ses difficultés à accepter la fatalité sur l’issue de la maladie de sa mère . Le fantastique est d’une intensité rare et le jeu des acteurs et très convaincant, Felicity Jones prouvant une fois de plus ses talents malgré ses apparitions limitées. Un très bon film atypique !
Après le très bon et réaliste "The Impossible", J.A. Bayona nous emmène dans un univers fantastique dans lequel Conor se renferme et va grâce au monstre et ses histoires comprendre et apprendre de nombreuses choses qui vont l'aider à faire face au drame qu'il vit. Il y en a eu des drames en tout genre qui parlent de la maladie et de comment les gens surmontent et affrontent cette épreuve seulement ici le récit est original grâce à ces excursions dans ce monde imaginaire qui sont une véritable échappatoire pour le jeune garçon avant chaque fois un terrible retour à la réalité. J'ai trouvé que c'était une très belle et triste façon de raconter cette histoire qui est bouleversante sans jamais être larmoyante. Je ne suis pas un spécialiste en ce qui concerne l'animation, mais j'ai trouvé toutes ces parties très bonnes en plus d'être visuellement jolies avec de beaux graphismes tout sauf communs. Le réalisateur a fait du très bon travail, l'histoire est bien construite presque comme un puzzle puisque les dernières minutes qui sont superbes comportent quelques éclaircissements notamment en ce qui concerne le "rôle" du monstre qui est bien "interprété" par Liam Neeson et sa voix rauque. C'est un excellent film très émouvant et porté par un très bon Lewis MacDougall qui fait preuve d'une grande maturité dans son jeu et qui éclipse facilement les autres acteurs et pas seulement parce qu'il a le rôle-titre.
“Quelques Minutes Après Minuit” est émouvant, mais vraiment émouvant. Ce film traite habilement des thèmes de l’adolescence et de la maladie. Le contraste entre le monde réel et le monde rêvé par le jeune Connor est saisissant. L’utilisation de l’animation pour ces séquences est une réussite totale. La mise en scène est excellente, c’est bien filmé et bien rythmé. Il n’y a pas grand chose à rajouter de ce côté là. La performance des acteurs dans son ensemble est un sans-faute. Le tout donne un film avec une atmosphère étrange, à la fois triste et optimiste.
C'est est une réussite ! Un film qui traite habilement de thèmes difficiles, et est une expérience cinématographique unique. Indescriptible. Ce film ravira à la fois les amateurs de beaux contes fantastiques et de drames sentimentaux.
Retrouvez notre critique complète et détaillée sur notre blog =)
Un film à l’univers tout simplement merveilleux, la magie qui en découle viendra à la fois nous faire rêver, mais également nous aider à surmonter la difficulté de cette histoire terriblement bouleversante !
L'émotion est importante dans une histoire car il lui donne une âme, ici elle règne en maître et on comprends dès le départ que sa vas pas être une partie de rigolade car c'est du sérieux et il faut justement prendre se film au sérieux car beaucoup de famille peuvent s'y retrouvées dans cette histoire pourtant si simple mais si difficile a accepter; la loi de la nature. C'est une vérité.. et celle-ci est bonne a dire car c'est la " racine " de cette histoire; spoiler: la vérité.
La nature est bonne conseillère mais il faut parfois savoir l'écouter et ouvrir les yeux au bon moment. Facile a dire surtout pour ce jeune garçon qui déambule sur sa route entravé de " racines " et " d'arbres " mort... Faire face a son avenir parfois " monstrueux " peut faire peur... " Déracinée " cette peur enfouis au plus profond de soi et y faire face l'est encore plus.. Faire appel a son " imagination " pour escalader ses problèmes aussi grand qu'un " arbre " est un réflexe humain qui fait de nous ce que l'on est; une " créature ". Finalement.... notre propre imagination qui nous semble fictive voir impossible est bien réelle car elle prends ses " racines " en chaqu' un d'entre nous, nous... des créatures pourtant bien vivantes.
Un petit chef d’œuvre dans son genre. A voir et a écouter.
Le jeune Conor, 12/13 ans, vit avec sa mère qui est entrain de subir des traitements pour le cancer. Elle est entrain de mourir et il doit vivre cette situation au quotidien, se débrouillant seul à la maison et seul au collège où il est la proie de 4 élèves qui le harcèlent. De plus il subit sa grand-mère maternelle qui est une femme forte, vivant dans le passé et ses souvenirs qu’elle ne veut pas toucher et qu’elle lui impose ! Ce garçon se réfugie dans le dessin et son imagination débordante. Il a un ami, un monstre végétal bienveillant qui est sa conscience et sa force Il va puiser dans le plus profond de lui-même la force de faire face à sa souffrance, à ses démons et s’accorder le droit de se pardonner. Ce film est magnifique, il nous parle avec bcp de délicatesse de la mort d’un être chèrement aimé, il y a bcp de poésie dans les images et la réalisation. La détresse, la souffrance, la colère, la résignation, la culpabilité de cet enfant face à l’injustice de sa vie sont traitées avec une sensibilité extrême. Le jeune Lewis Mac Dougall est convaincant de sincérité, nous vivons avec lui sa tristesse et sa résurrection. Une splendeur ! à voir !
Il est difficile de formuler une critique sur ce film tant il parle des mystères insondables de l'enfance.Cette fable aux vertus résilientes et fantastiques, nous emmène dans les méandres imaginaires d'un jeune garçon confronté aux traumatismes de la solitude,de la méchanceté, mais aussi et surtout, à la lente et inexorable agonie de sa maman atteinte d'un cancer. Pour se rassurer il dessine, il rêve et s'invente un protecteur. Ce protecteur prend vie dans l'animation d'un arbre ( un if) qui devient, pour lui, un géant fait de branches. Par des récits oniriques (illustrés d'aquarelles animées d'aquarelles d'une grande beauté) ce géant va lui faire comprendre toutes les contradictions des sentiments, et toute la force dévastatrice de l'amour filiale. Faut il admettre et souhaiter l'absence et la mort (insupportable) plutôt que de voir et supporter la souffrance d'un être aimé. Voilà les thèmes développés par ce magnifique film. Les larmes sont aux bords des yeux quand la réalité rejoint enfin l'imaginaire.
pas mal ; l'histoire est vraiment bien les scene avec l'arbre sont excellent mais des qu'on retourne dans la réalité moi j'ai un souci avec les acteur ou le doublage ont dirait un vieux film ; j'ai largement préfére le secret de terabithia