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Yetcha
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4,0
Publiée le 14 février 2017
Une mise en image splendide et à la photographie léchée du moment terrible de la perte d'un enfant et d'une mère. Les sentiments qui restent enfouis, qui ne parviennent pas à sortir. La parabole de l'arbre géant (les effets spéciaux sont superbes) et des histoires sont une approche envoûtante et surtout qui fonctionne. Bayona signe encore ici une très belle oeuvre, on attend le prochain... Qui sera Jurassic World 2, un tout autre défi!
« Quelques minutes après minuit », où comment ouvrir le bal ciné 2017 de façon remarquable. Premier film de l’année et premières émotions ! Une année qui démarre sur les chapeaux de roue. En effet, ce conte tout en sensibilité ne manque pas de poésie, ni de fantaisie...Je l’ai vraiment beaucoup aimé et je ne cacherai pas qu’il m’a particulièrement ému. Conor est un gamin de 13 ans que la vie n’a pas épargné. Elevé par sa mère qui doit faire face à un cancer plutôt agressif, victime d’acharnement par ses autres camarades, un père absent... Beaucoup de choses à porter pour de si petites épaules. Et puis..Chaque soir, quelques minutes après minuit, il y a ce monstre qui vient lui rendre visite afin de lui conter 3 histoires. Des contes qui sont censé le faire grandir… Un peu à la manière de Charles Dickens dans son chant de Noël. Entre drame et fantasmagories, ce récit vient toucher la corde sensible en évoquant de façon métaphorique la dure réalité de la vie et celle de la mort du point de vue d’un enfant. Mais aussi les peurs sourdes de l’enfance, notamment concernant l’abandon. Conor est ici confronté à un drame qu’il se refuse de vivre, rongé par le mensonge d’une mère qui cherche à le protéger, dévasté par la colère et l’impuissance face à la maladie. Des sentiments d’enfant qui se heurtent à la violence et la souffrance du monde adulte. L’amorce, ici, de la perte de l’innocence… Esthétiquement beau, j’ai beaucoup aimé la mise en images des 3 contes, cet appel de la nuit émeut notamment grâce à son casting sans conteste inspiré. Le prometteur Lewis MacDougall est parfait et pour le moins convainquant ! Felicity Jones est remarquable, Sigourney Weaver incroyable ! Le monstre, dont Liam Neeson prête les traits est autant inquiétant qu’époustouflant. Le réalisateur Espagnol Juan Antonio Bayona, que nous connaissons pour la superbe Ghost story « L’orphelinat » ou encore pour l’émouvant « The impossible » et demain pour « Jurrassic World 2 », nous a livré un film simple, sincère et sans aucune prétention. Il maitrise évidemment son sujet ne tient parfaitement son film jusqu’au dernier plan. Un film donc réussi en tout point, touchant et de toute beauté dont je souhaite une belle réussite au box-office.
Un film de réalisateur tout en oxymores : un histoire d'enfant pour des adultes, le rêve face à une réalité macabre, des animations et des effets spéciaux au sein d'une Angleterre austère et terre à terre. Mais au delà de la qualité objective de la réalisation, ce sont surtout les thèmes développés et la réflexion suscitée qui ont retenu mon attention et mon bouleversé aux larmes, j'ose le dire. J'ajoute qu'à l'aune de sa conclusion c'est un film à revoir pour en apprécier toutes les subtilités.
Juan Bayona s’impose comme un raconteur d’histoires de talent grâce à son adaptation du roman Quelques minutes après minuit. Derrière ses allures d'histoire enfantine qui nous raconterait l'improbable amitié en un gamin de 10 ans et un arbre qui parle, c'est vers un incroyable appel à l'affirmation de soi mais surtout vers une leçon de pédagogie que tend cette surprenante aventure qui parlera aux plus jeunes autant qu'à leurs parents. .
Mêlé d'un drame, celui ci saura toucher votre cœur d'adulte et d'enfant.
Les enfants et les parents sont touchés, à travers ce film, d'un pouvoir de communication non verbale qui donne à cette fable dramatico-fantastique une émotion réelle.
J'ai vraiment aimé ce moment de cinéma. Ainsi que la voix française du monstre qui lui va à ravir !
Du Grand Art. Aprés les inoubliables The Impossible et L'Orphelinat,le réalisateur Juan Antonio Bayona nous livre une nouvelle claque cinématographique avec cette fabuleuse adaptation du roman de Patrick Ness qui est la parfaite lingée du Labyrinthe de Pan. Pour commencer la Mise en Scene est éblouissante avec au passage un univers fantastique qui dépasse l'imagination en étant un vrai régal pour la rétine et qui est accompagné d'une BO envoûtante de Fernando Velázquez qui nous transporte a chaque note musical en collant magnifiquement au long métrage. Ensuite le Scénario est quand a lui Mature et Captivant en nous montrant le parcours difficile d'un enfant en proie a ses problèmes quotidiens pour petit a petit avancer dans l'age délicat du passage adulte dont le rythme est soutenue a la perfection pendant 1h48 de film, Ajouter a cela des Effets Spéciaux révolutionnaires dont on découvre devant des yeux ébahis des créatures magnifiquement conçu en passant par des Séquences Oniriques qui reste graver dans la mémoire tout en n'oubliant pas d'y faire part a l'Emotion qui occupe une bonne partie de récit en montant largement en puissance dont en ressort totalement larmoyant âpres un dénouement libérateur. Enfin les personnages sont parfaitement approfondies grâce notamment a son Casting irréprochable avec en tete le jeune Lewis MacDougall qui nous bluffe littéralement dans le role de Conor O'Malley un jeune adolescent tourmenter et rêveur dont on suit avec énormément d’intérêt son parcours initiatique entres rêves et réalités,a ses cotés on retrouve la jeune et jolie Felicity Jones qui nous touche profondément dans le role de la Mére Malade et aimante de notre jeune héros sans oublier le reste de la Distribution qui est au diapason comme Sirgourney Weaver,Tobby Kebbell,Geraldine Chaplin et pour combler le tout l'immense Liam Neeson prete avec brio sa voix au gigantesque et bienveillant Monstre Hybride qui n'a rien a envier aux créatures sympathiques du Septième Art que l'on a habitude de voir au cinéma. En Conclusion, Quelques Minutes Aprés Minuit est un magnifique Drame Fantastique qui rend un belle hommage au roman dont il est adapté et confirme que le cinéaste Juan Antonio Bayona est un réalisateur virtuose entre Guillermo Del Toro et Steven Speilberg dont livrant ici une oeuvre a la fois Tendre,Magique,Poétique,Bouleversant et Brillant qui démarre l'année 2017 sous les chapeaux de roue avec ce Premier Bijoux cinématographique de l'année et qui risque a court sur de devenir dans les années a venir un grand classique du Septième Art pour toute une génération.
Un conte d'un nouveau genre qui est très séduisant, par la petite bouille du gamin, par un trio d'acteurs convaincus et convaincants, et par la présence de ce monstre qui représente la peur et l'acceptation face à l'inévitable. Bien réalisé, bien produit et bien écrit.
Felicity Jones incarne une mère cancéreuse. Lewis McDougall interprète un garçon rêveur. Sigourney Weaver tient le rôle de la grande-mère. Toby Kebell joue le père. Liam Neeson fait la voix de l'arbre monstrueux , enchanteur et parlant. Les effets spéciaux du monde imaginaire.
N’ayant pas vu la bande d’annonce, ni lu quoique ce soit à son propos, je suis allé voir « Quelques minutes après minuit » telle une feuille blanche, sans a priori... Ou presque : ayant vu l’affiche, je pensais qu’il s’agissait d’un film d’horreur. Il me semble que de ne rien savoir sur ce film est la meilleure façon de l’appréhender afin que la surprise soit totale et l’effet de surprise démultiplié.
Je vous invite d’ailleurs à aller le voir et lire la suite de cette critique ensuite !
Au départ, le film s’apparente à un conte pour enfant, un peu lent à se mettre en place et les histoires de prince pas très charmant nous font craindre un énième ersatz du genre. Passé cette première impression, on est rapidement happé par un double tourbillon qui ne nous lâche plus jusqu’au dénouement. Le premier tourbillon vient du monde réel, avec sa dureté, ses couleurs ternes dignes des meilleures campagnes anglaises. Les acteurs sont tous convaincants avec une mention spéciale pour le jeune Lewis MacDougall qui porte le film sur ses frêles épaules et surtout, avec son regard si expressif et toujours juste. L’atmosphère et les sentiments sont brumeux, le tournis est lent mais il fait mal à l’âme. Le second tourbillon provient du monde imaginaire dans lequel l’enfant, se réfugie. Ce monde est présenté à l’écran avec un graphisme atypique, grandiloquent et avec une magie qui n’est pas sans rappeler les premiers Spielberg ! C’est un des points forts du film : oser une audace visuelle qui sert le propos tout en mettant en exergue le ressenti des sentiments sans toutefois être trop caricatural. Le tournis vient de l’imagination débordante menée tambour battant et quasi sans limite. Les effets spéciaux sont sublimes et l’on se plait à suivre l’enfant dans son imaginaire d’artiste débridé. Doué en dessin, c’est d’ailleurs un lien très profond qui l’unit à sa mère qui souffre d’un cancer en phase terminale. Le film oscille en permanence entre le monde réel minimaliste quasi figé et le monde imaginaire baroque et mouvementé avec un équilibre rare et retombe toujours sur ses pieds, ce qui n’est pas la moindre des performances au vu des enchainements peu probables que cela nécessite. Le sujet est grave, l’enfant n’a pas une vie facile et pourtant le film ne fait pas dans le pathos et n’en rajoute pas, ce qui n’empêche nullement l’empathie et l’ascenseur émotionnel, bien au contraire ! Ce film (et donc le livre dont il est tiré) est un manuel sur le rapport de l’enfant à la mort. Il est aussi à l’usage des adultes qui ne savent pas comment annoncer l’arrivée de la grande faucheuse aux enfants et qui ne comprennent pas toujours leurs réactions étranges face à ce non-dit (ce dernier étant plus meurtrier que la maladie). A trop vouloir protéger les enfants, qui ont de toute façon très bien compris la réalité de la maladie, cela peut les mener à se réfugier honteusement -par un trop plein de culpabilité- dans un monde imaginaire pour éviter de laisser libre court à ce qu’ils ressentent au fond d’eux. Cet état émotionnel est montré comme très rarement au cinéma et c’est sur ce point que le film est une pépite dure mais positive, une leçon de psychanalyse à la portée de tous avec un dénouement magistral et plein d’humanité. Pour les parents, n’hésitez pas à le voir avec vos enfants pour ouvrir un débat fructueux à la suite de la projection.
Un film d'une beauté rare, émouvant. Des acteurs qui joue juste, une réalisation parfaite. Surtout beaucoup d'émotions sur un sujet grave, avec des effets spéciaux qui sont là pour servir le film et sublimé ce film. Avec " mademoiselle" , et " no name" trio de choc du vrai cinéma bien loin des oscars et golden globe
Après un quasi-sans-faute avec deux premiers longs métrages brillants, le réalisateur de "L’Orphelinat" et de "The Impossible" a décidé, une fois de plus, de changer de registre tout en continuant d’explorer ses thèmes de prédilection. Avec "Quelques minutes après minuit", Juan Antonio Bayona nous conte avec beaucoup d’affection l’histoire de Conor O’Malley, garçon de 10 ans au quotidien compliqué. Pour échapper à la dure réalité, celle où sa mère est atteinte d’une terrible maladie et où il endosse le rôle de souffre-douleur pour ses camarades de classe, ce jeune adepte de la planche à dessiner trouve refuge dans son imagination plus que fertile. En recevant chaque nuit la visite d’un monstre prenant la forme d’un arbre géant, il va apprendre à comprendre le monde tout en se construisant lui-même.
Cette quête d’identité où l’imaginaire se mêle habilement au réel doit avant tout beaucoup aux acteurs qui l’animent. Que ce soit le jeune Lewis MacDougall, au centre du récit, ou bien encore Felicity Jones, Sigourney Weaver et Liam Neeson (la voix captivante du fameux monstre), tous sont absolument remarquables et remarquablement justes dans leurs prestations. Grâce à ces interprétations mémorables, l’univers fantastique du film prend vie sous nos yeux ébahis. Le metteur en scène espagnol ne manque d’ailleurs pas d’idées pour dynamiser un scénario certes difficile et parfois morne, mais qui fait preuve à plusieurs reprises d’une beauté éblouissante. Ainsi, des séquences animées, aussi sublimes qu’inattendues, ponctuent le long métrage tout en apportant à chaque fois leur dose de réflexions salvatrices. Le seul défaut que l’on pourrait trouver à ces parenthèses oniriques, petites histoires dans l’histoire, c’est qu'elles ne soient pas plus nombreuses.
Cette imagerie fantastique illustre parfaitement les questionnements de Conor. A la thématique de la perte d'un être cher, au centre de l'œuvre du cinéaste, se lie celle du passage inévitable à l'âge adulte : de la simplicité des choses et de la vie à un monde de nuances parfois douloureuses. En plaçant l'imagination comme moteur de l'avancée psychologique de son héros, le film va au bout de son idée tout en restant très accessible. Intelligent et loin d'être naïf, "Quelques minutes après minuit" ne se destine pas seulement à être vu par les enfants, mais aussi par les adultes. Grands comme petits peuvent en effet apprendre beaucoup de cette histoire magnifique, au final cathartique à la fois sublime et déchirant. Impossible de ne pas sortir de la salle avec la larme à l'œil, mais aussi avec le cœur réchauffé par ce que l'on vient de voir.
On est parfois surpris par les titres des films d'un pays à un autre. Alors que le titre original est "A monster calls", qui résume en trois mots l'intrigue du dernier film de Juan Antonio Bayona, la version française, "Quelques minutes après minuit", - peu euphonique, au demeurant - ne renseigne guère que sur l'heure d'apparition dudit monstre. Curieux... De quoi s'agit-il au juste ? D'un enfant en proie aux pires cauchemars et dans ses rêves et dans sa vie quotidienne. D'un enfant seul en proie à un malaise existentiel comme Juan Antonio Bayona aime à en peupler sa filmographie. Et pourtant Conor, le jeune garçon, "trop âgé pour être un enfant et trop jeune pour être un adulte", va bénéficier d'une aide inattendue en la personne d'un monstre issu de l'écorce d'un arbre. Le film ne fait pas frissonner d'horreur et de plaisir comme le premier long-métrage du réalisateur, "L'orphelinat", et conduit par ailleurs à observer un temps avant d'entrer, si l'on ose dire, dans l'écorce de l'arbre. Certes Juan Antonio Bayona prétend s'adresser à des ados plus qu'à des adultes qui ont tout vu tout entendu et qui ne s'en laissent pas conter. Mais ce "bon gros géant" végétal peut nous amener à rester... de bois avant d'admettre les "ficelles" de la fiction. D'autant que les procédés sont multiples et que le metteur en scène ne recule devant aucune technique contemporaine, en particulier d'animation. Cela dit, le film est agréable à découvrir : une fois de plus l'acteur principal est un enfant, répondant en l'occurrence au nom de Lewis Mac Dougall, et c'est bien sur ses frêles épaules que repose tout le poids du film. Sigourney Weaver, dans le rôle de la grand-mère insupportable, s'efforce d'être aussi déplaisante que possible et n'y parvient qu'à moitié. Quant à Felicity Jones, elle ne réussit guère à nous émouvoir et n'habite que médiocrement son personnage de femme promise à une mort prochaine. Il n'empêche : nous aimons l'univers de Juan Antonio Bayona, nous aimons ce recours au fantastique pour exprimer les fantasmes et les tortures de l'enfance. Mais que diable ! Faites taire les violons, a-t-on envie parfois de s'écrier, qui cherchent désespérément à susciter l'émotion de la manière la plus criarde qui soit.
On avait découvert le metteur en scène Juan Antonio Bayona avec le film The Impossible, cette épopée familiale dramatique vécue par une famille de touristes lors du tsunami de 2004. Avec ce film ultra-réaliste sorti en 2012 le réalisateur espagnol avait suscité plus que de la simple curiosité. Quatre ans après, le curseur de l’attente était donc presque au maximum pour son nouveau long-métrage à l’atmosphère fantastique pleine de promesses. Mais adapter un roman jeunesse pour le grand écran n’est pas chose aisée. En effet, Quelques Minutes après minuit est l’adaptation du roman éponyme de Patrick Ness. Mais dans le long-métrage, le scénario s’avère d’une grande confusion et les différentes péripéties sont bien peu captivantes. De plus, le film est désespérément sinistre : il y a la maladie de la mère, le cadre anglo-saxon assez glauque, une lumière toujours très sombre et bien sûr aussi ce fameux monstre. L’aspect fantastique du film peut intéresser un public aimant le genre, mais ici le mélange entre drame familial et rêveries fantastiques ne fonctionne pas très bien. Deux excellentes actrices sont au casting : Sigourney Weaver et Felicity Jones. Cette dernière est parfaite en mère courage, dans un rôle lui correspondant beaucoup mieux que celui du dernier Star Wars. Quant au jeune héros, interprété par Lewis MacDougall, il n’arrive pas à transcender son personnage et à le rendre attachant. Tout au long d’un récit confus, on s’attend à un final étonnant, voire magique, en tout cas original. Mais cela ne vient pas et on se retrouve avec un message terminal noyé dans une fausse complexité qui n’était pas nécessaire. Décevant.
Très belle fable sur le voyage initiatique qu'est celui de faire le deuil d'un proche. Il s'agit d'un film possédant plusieurs degrés d'interprétation et ne peut ainsi raisonnablement pas plaire à tout le monde, mais il reste très poétique et très beau visuellement.