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Giorgio V
7 abonnés
19 critiques
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5,0
Publiée le 10 janvier 2017
un film bouleversant, des acteurs sublimes et une réalisation parfaite!! j'ai adoré ce film, j'ai aussi beaucoup pleuré mais quel message d'espoir quand on se retrouve face à la mort !!
Juan Antonio Bayona nous propose une fable incroyablement émouvante à la narration absolument renversante et d’une pureté sans pareil, passant par une technique laissant tout bonnement sans voix. A travers un conte se voulant enfantin de prime abord, « A Monster Calls » se révèle d’une précision bouleversante, mettant en avant une mise en scène de qualité, faisant preuve d’audace dans son montage et usant de somptueuses séquences animées, quelque peu vintage, illustrant avec lyrisme la question du deuil alliées avec justesse ici à des peurs enfantines. « A Monster Calls » est tout simplement une merveilleuse fable philosophique au message bouleversant, réussite en tout point, à la profondeur véritablement captivante du début à la fin.
Tout au long du film persistait cette pensée qu'il n'était que pour les enfants. Il faut bien y reconnaître un certain héritage de Peter et Elliot le dragon (Version d'origine) mais il faudra aussi reconnaître une profondeur dans les pensées de "l'arbre". Une dose certaine de psychologie rend l'ensemble franchement intéressant et malgré des effets spéciaux peut-être un peu trop appuyés, le propos est sensible et beau. PS. Ils ont réussi à trouver un deuxième Asa Butterfield!!!!!! qui deviendra certainement aussi beau garçon que le vrai....
Malgré un scénario un peu balisé et quelques longueurs, ce film est une belle réussite visuelle. On reconnaît le talent du réalisateur de l'excellent "l'orphelinat", un spectacle baroque qui n'est pas sans rappeler un certain Guillermo Del Toro. Il manque peut-être un peu de fantaisie pour marquer les esprits comme avait pu le faire E.T, mais l'émotion est bien présente grâce au talent des interprètes et les histoires racontées par l'if font preuve d'une formidable inventivité graphique.
Il est de ces soirs où sans attendre l'exceptionnel, l'émotion vous frappe et vous laisse les joues humides. Avec l'âge je me rends compte à quel point l'environnement et mon état émotionnel du moment (et notamment mon manque de sommeil) joue un rôle majeur dans la réception du film regardé. Or ce paramètre est absent des notes Allociné. Si je dis tout ça c'est parce que ce film m'a fait pleurer alors que dans d'autres circonstances l'avalanche de bon sentiments, le pathos et les passages larmoyant auraient pu m'insupporter. Notre héro est en effet cumulard : spoiler: fils de divorcé, sans ami, en échec scolaire apparent, persécuté par 3 camarades de classes, élevé par une mère mourante et qui doit aller vivre chez une grand mère qu'il ne supporte pas car son père refuse de l'emmener vivre avec lui... Difficile de ne pas être dans l'empathie surtout quand Lewis MacDougall rend une composition aussi convaincante. Le piège parait donc grossier mais j'y suis tout de même plongé car A Monster Call a de belle qualité. Il y a d'abord une beauté esthétique chez le monstre et les aquarelles narrées. Un quelque chose de magique qui rappelle le Spielberg des débuts et offre à ce conte initiatique sur le deuil et la douleur un écrin dans lequel l'histoire quoique classique dans ses largeurs offre quelques surprises. Les aquarelles sont moins manichéennes qu'on ne le croit et la révélation des sentiments de Connor offre un dénouement d'une violence inattendue. Un beau film
Conor, souffre-douleur au collège est de plus en train de perdre sa mère atteinte d’un cancer. Il est rempli de colère, de tristesse, son avenir l’angoisse, il n’envisage pas de vivre chez sa grand-mère avec qui il ne s’entend pas. Son père vivant aux USA ne projette pas de le prendre chez lui.
Ce quotidien douloureux est doublé après minuit par des passages dans un monde imaginaire où un monstre issu d’un if lui raconte des histoires et essaie de le soutenir.
L’idée de doubler le réel par un monde fantastique est très bonne dans ce cas, l’irrationnel envahit l’être entier dans une perte aussi douloureuse.
Ceci dit, même si je ne me suis pas ennuyée, et ai apprécié certaines animations, j’ai trouvé le côté fantastique assez laid et lourd. Ca gâche un peu l’esprit du film qui a pourtant des côtés délicats et justes.
Un conte pour la jeunesse, certes très triste, mais raconté avec un visuel particulièrement travaillé, une bande son au top, et un jeune acteur particulièrement convaincant. L'étude psychologique du jeune garçon , en train de perdre sa mère et maltraité à l'école par ses camarades est très fouillée, et les adultes ne peuvent qu'applaudir sur cette peinture artistiquement particulièrement réussie.
Un drame magnifiquement évoqué à travers ce conte qui met en scène ce petit garçon et un arbre plusieurs fois centenaire. On notera également une réelle puissance graphique qui illustrent les histoire de l'if.
Ah Juan Antonio Bayona, il a pas fait dix films mais je me souviendrai à jamais de son L'Orphelinat, tout simplement le meilleur film d'épouvante de tous les temps pour moi, une horreur constante, une esthétique parfaite et un casting de qualité.
La Maman de Conor est très malade et le jeune garçon a du mal à survivre entre son école et sa grand mère. Du coup la nuit, il s'imagine un monde bien à lui, peuplé de créatures et surtout d'un arbre géant qui vient lui raconter des histoires. Cela va le rendre de plus en plus courageux pour affronter les dures réalités qui l'entoure.
A noter encore une Nième fois, une traduction des plus ridicules du titre qui était pourtant si superbe en VO mais mauvais en FR. Sérieux laissez nous les titres originaux !!!!!
Felicity Jones joue la Maman. On la voit tout le temps en ce moment entre Inferno et Rogue One, elle a la côte. Ici elle joue un rôle très différent de ses habitudes, les cheveux très court, le teint blême, elle est très malade. Comme souvent sa prestation est bonne et surtout réaliste, elle veut protéger son enfant tout en essayant de ne pas l'éloigner de la triste réalité.
Lewis McDougall incarne Conor. Du haut de ses 14 ans il assure le gamin. C'est son premier rôle important et il est juste excellent. Il distille parfaitement ses émotions et on sent qu'il a grandit dans sa tête entre la fin et le début du film, il est plus affirmé et une des scènes de fin dans l'école le montre.
Si vous voulez voir le reste de ma critique alors suivez le lien :
C'est un étrange objet hybride que ce Quelques minutes après minuit : trop sombre pour être un film pour enfants, pas assez écrit pour constituer autre chose qu'un conte mortifère qui a souvent du mal à faire rimer imaginaire et réalité. Pourtant, Juan Antonio Bayona, talentueux cinéaste catalan révélé avec L'orphelinat, parvient finalement à insuffler un peu de poésie dans une narration qui s'avère malgré tout poussive, surtout dans sa première partie. Une fois les thèmes dégagés, la terreur de la mort et les peurs de l'enfance, le film avance enfin, orné de quelques belles séquences d'animation et nanti d'un bon grand géant, un peu moralisateur sur les bords, mais dont l'apparence et la voix sépulcrale (Liam Neeson) confèrent au film une sorte d'esthétique gothique bio (hum) assez originale. Quelques minutes après minuit marque le mariage entre la tradition espagnole des effrois de l'enfance (voir Cria cuervos) à des composantes davantage anglo-saxonnes (la référence à King Kong est explicite). De cette union nait un film imparfait et d'une tristesse insondable mais plus que digne d'intérêt où l'on retrouve avec plaisir cette chère Sigourney Weaver.
Un peu déçu par ce film de monstres, que j'ai trouvé génial par moments, un peu longuet parfois. Un film sur le deuil, la façon de l'appréhender surtout chez l'enfant. Des leçons de vie à chaque nouvelle histoire, qui nous font dire qu'il ne faut jamais se fier aux apparences. Le rythme un peu lent est volontaire, pour rajouter à la magie de l'ensemble, mais je n'y ai pas été particulièrement sensible.
Derrière son versant fantastique, Quelques Minutes Après Minuit s'avère un film très touchant sur le deuil, la communication et un appel à l'imaginaire, recours des peurs et de l'effroi enfantin. Et rappelle le caractère libérateur de la vérité. Techniquement, le film est très réussi, fluide, on retourve Sigourney Weaver avec plaisir et le gamin est probablement le plus émouvant depuis le Haley Joel Osment du Sixième sens. Manque peut-etre un soupcon d'ambiguité qui aurait rendu le film plus mystérieux, plus malaisant.
ce conte fantastique qui s'inscrit dans la réalité paraît d'abord confus mais prend du sens, avec de la patience, au fil du film. outre la façon originale et poétique d'appréhender ce drame familial et à l'émouvant final, les effets visuels sont très réussis.
« Comment commence cette histoire ? Elle commence comme tant d'autres histoires. » Une phrase que je n'ai vraiment pas envie d'entendre à une période où les normes récurrentes du cinéma me courent tellement sur le haricot que je remets en question l'intérêt de consommer sept films par semaine. Mais c'était sans compter sur le fait que justement, Bayona joue dessus.
J'ai commencé d'être convaincu·e une fois que le monstre avait raconté sa première histoire. Un conte de fées qui prend le contrepied du manichéisme, une morale ambiguë, un message difficilement accessible pour un personnage de jeune adolescent qui y réagit d'ailleurs avec colère… Voilà des questionnements qui sont au centre de mes intérêts, et on peut difficilement dire que les œuvres qui explorent le juste milieu sont un genre ou un standard. Conformément à ce qu'on pourrait en attendre, l'adolescent comprendra la morale d'un coup et grandira brutalement, remplissant les attentes de genre en matière de chemin initiatique, mais c'est un moindre mal relatif.
Mine de rien, le film est une exploration des traditions narratives, et s'il fallait résumer son message en une phrase, on pourrait simplement en extraire cette citation : « on croit à des mensonges apaisants, tout en sachant très bien l'amère vérité qui rend ces mensonges nécessaires ».