Derniers Avis : West Side Story - Page 4

c'est très bien.
...mais c'est ce que je craignais. Le film de 1961 n'étant aucunement démodé, on n'est pas loin de l'exercice de style de Van Sant s'attaquant au remake plan par plan de Psychose.
Les acteurs sont bons, c'est bien filmé, quelques scènes sont peut-être plus belles (America par exemple), mais il n'y a pas assez d'idées supplémentaires, sauf quelques concessions pour éviter le risque de cancel touchant le film de Wise.
Le matériau, Shakespeare, Bernstein, Sondheim, est magnifique. Le film est donc bon. Il est juste inutile.

Deuxième adaptation cinématographique de la comédie musicale portant le même nom, West Side Story version Steven Spielberg souffre indéniablement de la comparaison avec l'original sorti cinquante ans plus tôt et s'avère moins qualitatif dans tous les domaines. L'histoire se situe dans les années cinquante et nous fait suivre deux bandes rivales qui s'affrontent sous fond de lutte ethnique. Seulement, deux membres des gangs rivaux vont tomber amoureux ce qui va provoquer une tragédie. Ce scénario est relativement fidèle à celui du film originel et ne comporte donc aucune surprise pendant ses près de deux heures trente de pellicule comportant quelques longueurs. S'il reste tout de même plaisant suivre, le constat est sans appel puisque toutes les scènes sont moins marquantes que dans celui sorti il y a un demi-siècle. Cette nouvelle proposition n'apporte aucune plus-value, même dans son propos qui est à peine modernisé. Pourtant, il était possible d'y apporter quelque chose de nouveau tout en respectant le matériaux d'origine, qu'il met à l'honneur à travers quelques clins d’œils appréciables. Un devoir de mémoire qu'il met en avant via Rita Moreno qui trouve un rôle faisant le lien entre les deux films. Hélas, le reste du casting n'est pas totalement convaincant, notamment du côté des messieurs, en atteste le traitement réservé aux policiers beaucoup moins pertinent. Les prestations de Rachel Zegler, dont c'est la première apparition sur grand écran, ainsi que celle d'Ariana DeBose sont elles plus concluantes. Mais cela n'est pas suffisant pour recréer l'esprit de bande qui se fait moins ressentir ici. La faute à des relations procurant peu d'émotions, en parti dû à des dialogues peu inspirés et un phrasé pas assez ancré dans l'époque. Même sur la forme et malgré un metteur en scène prestigieux, le long-métrage fait moins bien que l'original. Si la réalisation de Steven Spielberg est très bonne et que cette mise en scène possède des idées, il n'en demeure pas moins qu'elle manque d'ampleur, notamment lors des chorégraphies qui sont moins inspirées. Elle met également moins en valeur les décors et ne les exploites pas assez. Des environnements là aussi moins impactants, les rues semblent moins dangereuses et poisseuses, la faute à trop de luminosité et trop de couleurs. Même le travail de reconstitution n'est pas totalement convaincant. Le visuel reste toutefois soigné et est accompagné par une b.o. composée de nombreuses chansons plaisantes. Seulement, elles semblent moins présentent que dans l'original, laissant parfois beaucoup de temps entre deux scènes avant de se faire entendre. La fin pour sa part est moins réussie et vient clore cette nouvelle vision de West Side Story, qui au final est un long-métrage de bonne facture dans un monde ou l'original n'existe pas, mais qui devient inutile et sans intérêt si on le juge en le comparant à l’œuvre d'origine qui possédait un charme qu'on ne retrouve pas cinquante ans plus tard.

Non je suis désolée... Je n'ai pas du tout adhéré.

Je ne sais pas si j'avais des attentes extraordinaires sur ce film mais je l'ai trouvé d'un cliché mortel

Spielberg s'attaque à un grand classique du cinéma et de la comédie musicale. Le résultat aurait pu souffrir de la comparaison de son prédécesseur, mais Spielberg ne fait aucun faux pas. C'est plein de couleurs, ça virevolte dans tous les sens, des plans judicieusement mis en scène, une lumière au traitement impeccable... on frise la perfection, mais forcément, venant de Spielberg, on n'en attendait pas moins ! Un maître de cinéma !

J’ai vu 4 ou 5 fois le film de 1961, lequel est pour moi un chef d’oeuvre absolu : émotion omniprésente, Natalie Wood dont nous étions tous amoureux, un véritable drame dont on se souvient toute sa vie. Ici, est ce qu’on s’en souviendra ? Non, car on est dans le domaine du pur spectacle, sans doute inspiré de la comédie musicale sur scène. De ce fait, l’émotion est quasi absente, et on regarde cette oeuvre techniquement très aboutie avec beaucoup moins d’attention. D’abord le choix des comédiens, discutable : j’étais surpris de retrouver dans le rôle de Tony l’acteur de Tokyo Vice, ensuite Maria, qui ne fait pas vraiment rêver, puis Riff, faisant nettement plus danseur que chef de bande. Seule Anita m’a parue se détacher du lot. Les séquences de danse sont certes ébouriffantes mais trop de danseurs « pros » tue un peu le message. Bref, deux conceptions de West Side Story : le drame d’un côté, le spectacle de l’autre. En tant que spectacle, ce film est un top, et je conçois que les jeunes aiment. Mais je les invite à découvrir, si ce n’est déjà fait, le film qui nous a fait chavirer.

En s’engageant dans le remake de la célèbre comédie musicale de 1961, Steven Spielberg prend un sacré risque. Et pourtant, en proposant tant sur le fond que sur la forme une modernité revigorante à cette œuvre, le cinéaste américain réussit largement son pari. Si la romance à l’eau de rose, inspirée de la tragédie « Roméo et Juliette » de William Shakespeare est toujours aussi futile, le contexte social des années 1950 à New York, où les Américains d’origine européenne s’opposent aux immigrés portoricains devient plus tranchant. La mise en scène est épatante avec des chorégraphies qui donnent le tournis. On retiendra également le clin d’œil du réalisateur à l’œuvre originelle en offrant à l’actrice Rita Moreno (qui jouait à l’époque Anita, la petite amie de Bernardo) le rôle d’une vielle dame remplie de sagesse. Bref, cette nouvelle version sortie en 2021 constitue une grande leçon de cinéma.

Bon, j'ai regardé le film ! et je suis "comment dire" déçu.... Peut être que je suis encore impressionné par la version originale de 1961... le casting est nul... les acteurs de 2021 sont peut être un peu plus beaux mais aucun charme ne se dégage des personnages! Steven Spielberg a fidèlement reproduit la version initiale mais aucune magie de plus... Bref ce n'est pas du tout une réussite pour moi! ça l'aurait peut être si c'était un film original et non un remake.

Comme beaucoup je me posais la question de l’intérêt d’un remake du film de 61 qui est une des rares comédies musicales que j’ai apprécié (à part bien sûr le fait de prendre des acteurs latinos pour jouer des Portoricains). Et soyons franc l’intérêt est plutôt faible. Même si cette version est plus sombre que son aîné, si la mise en scène de Spielberg atteint ici une virtuosité qui tient du merveilleux et que la photo est remarquable j’ai eu l’impression qu’on me resservait un plat déjà connu, certes parfaitement exécuté mais manquant d’originalité. Mais réussir tout de même à me faire passer un moment pas désagréable avec une comédie musicale est une nouvelle preuve à mes yeux que Spielberg est un magicien.

Avec cette nouvelle adaptation du classique de Broadway, Spielberg signe un mélodrame musical enthousiasmant et flamboyant par moment, mais manquant un peu de charisme. En revanche, le discours social n'a pas pris une ride… 3,25

Avec cet excellent remake, Spielberg prouve qu'il est toujours capable de se renouveler et qu'il est l'un (peut être le?) des meilleurs réalisateurs au monde. La mise en scène est magnifique et la photographie également. L'histoire de West Side Story a été parfaitement modernisée pour nous redonner un film portant un message de tolérance. Les acteurs sont excellents et les musiques aussi. Et l'énorme point fort du film, qui était déjà celui de l'original, c'est évidemment cet amour touchant et tragique du film qui fait toute la puissance du film passée les 45 premières minutes. Car c'est peut être le seul détail qui me dérange, n'étant pas un adepte de comédie musicale hormis quelques exceptions, je n'ai commencé à adhérer au film qu'une fois l'histoire d'amour commencée, soit au bout de 45 minutes. Ça reste néanmoins un très bon film que je ne peux que vous recommander et qui surpasse l'original à mes yeux.

60 ans pile après le premier film, Steven Spielberg remet le couvert. Très bien réalisé - on en attendait pas moins - avec de très beaux décors et des chorégraphies millimétrées. On retrouve les chansons cultes de l'époque. A faire découvrir par les nouvelles générations qui devraient y trouver une certaine modernité malgré le fait qu'il soit quasiment jumeau avec le premier opus. Il ne faut pas s'attendre à y voir une revisite. Le seul gros regret que j'ai eu est le fait que les dialogues en espagnol ne soient pas traduits ou même sous-titrés. Même si c'est une volonté du réalisateur afin d'appuyer la différence et la rivalité entre les 2 communautés, j'ai trouvé cela vraiment très frustrant, voir même excluant. Le rôle de la fille qui souhaite s'intégrer aux Jets est également beaucoup plus minoré et moins développé que dans la version originale.

West side Story, un grand classique que je n'ai pas connu donc pas de comparaison avec le film d'origine
Ce remake de spielberg est comment dire...Nul à chier
C'est bien filmer, c'est beau, l'ambiance et le style de l'epoque est bien retranscritt visuellement et c'est tou
C'est mal joué, le casting est mauvais, aucune émotion, aucune alchimie entre les protagonistes bref rien ne fonctionne
2h30 à mourir d'ennuie, je me suis endormi plusieurs fois et j'ai mis plusieurs jours à enfin finir ce film et je comprends pourquoi il a été un énorme flop au box office mondial
Ce film c'est juste un remake sans ame, sans modernité, il aurait fallu le remettre au gout du jour
Peut etre que les nostalgiques du 1er film vont adorer, ceux qui comme moi n'ont jamais connu le 1er passez votre chemin et pourtant je suis plutot friand des comédies musicales mais là j'ai vraiment pas réussi

Arff j'ai été assez déçu par ce film.
Esthétiquement parlant et sur le plan technique clairement il n'y a rien à redire
Spielberg maitrise parfaitement son sujet , les chorégraphies sont parfaites , les lieux différents mais cela s'imbrique parfaitement dans le scénario bref rien à redire de ce côté là
Le casting est bon dans l'ensemble même si j'ai trouvé Rachel Zegler moins convaincante que Woodv, mais c'est contrebalancé par un Elgort moins mauvais que Beymer.

Non ce qui me chagrine le plus dans cette version c'est qu'elle n'apporte pas grand chose . Tout est pareil en étant différent. Le scénario est un peu plus noir que le précédent mais j'ai trouvé que cela fait perdre de la magie et de la candeur comparé au 1er film. Les chorégraphies sont aussi bonnes que le 1er film mais voilà en 2021 elles n'ont plus rien d'originales.

J'ai trouvé que les 2h30 du film passaient finalement moins vite que celles de son ainé et la fin parait tronquée et moins théâtrale ( dans le bon sens du terme) que le film de Wise

Pour résumé j'adore Spielberg et son film est magnifique mais il souffre de la comparaison de son ainé qui a 60 ans de plus

Les airs sont connus, l'histoire aussi, une histoire d'amour sur fond de rixes entre bandes rivales. Mais ce West Side Story version Spielberg est un beau moment de cinéma. Une histoire intense malgré quelques longueurs et un beau spectacle musical.

Franchement, ce « West Side Story » n’est ni meilleur ni moins décevant que la première version de Robert Wise et Jerome Robbins.
Si j’avais vu celui de Spielberg en premier, aurais-je tenu le même discours ?
Impossible à dire.
Les deux sont de très bonnes factures… quoique…

Un remake ? certainement pas.
Un reboot ? encore moins.
Un hommage ? plutôt un rêve enfin réalisé par Steven Spielberg.

« Morse » version U.S était une déception dans la mesure où c’était un copier-plaqué de la version suédoise. Aucune originalité, aucune vision personnelle artistique, aucun intérêt. A part faire du profit.
Idem pour « Millenium ».

Ce pourrait être un « West Side Story » à l’identique, ce n’est pas tout à fait le cas car si je chipote bien, il y a quelques nuances dans sa démarche artistique, dans son exigence en matière de casting.

Je commence par le casting : Steven Spielberg a tenu à avoir des acteurs latino pour les Sharks, contrairement à Robert Wise qui jouait la carte très hollywoodienne en offrant le rôle de Maria à Natalie Wood, actrice blanche.
Toute la bande des Sharks est latino chez Spielberg.
Son « West Side Story » est beaucoup plus réaliste. Par conséquent la représentation culturelle et sociale évoquent bien plus une actualité brûlante.
La version de 1961, même si les acteurs n’étaient pas tous latino-américains, les propos abordés, la discrimination, la guerre des gangs, devaient aussi questionner l’Amérique.
Peu importe la forme, le fond demeure malheureusement le même, rien ne change entre 1961 et 2021 !

Si on ajoute Iris Menas, acteur (rice) non binaire sous les traits de Anybodys, Steven Spielberg inscrit pleinement son film dans notre actualité présente. Son « West Side Story » traduit une réalité de notre monde où toutes les différences sont représentées. Il n’a pas eu besoin de transposer son « West Side Story » dans les années 2000.
A bien y regarder, « Anybodys » signifie personne.
« Garçon manqué », je ne suis pas sûr. Sans doute que Sondheim, le parolier avait une autre interprétation de « Anybodys », bien plus puissante que garçon manqué : " impossibilité de définir".
En son temps, ce devait être tabou, inimaginable.

Entre une communauté entièrement latino et un personnage non binaire, ce « West Side Story » prend un coup de jeune, c’est un film moderne qui parle à nos sociétés d’aujourd’hui à l’exception de quelques pays, les mêmes, qui sont dans le déni et qui continuent à encenser l’obscurantisme !

Dans sa démarche artistique, il a tenu à réaliser son film en décors réels contrairement à Robert Wise qui tournait aussi en studio. On peut dire qu’il dépoussière le mythe.

Dans sa démarche artistique, il a fait appel à Justin Peck pour assurer une nouvelle chorégraphie. Franchement, je ne suis pas assez affûté pour savoir si celle-ci est plus d’actualité que celle de Jerome Robbins. Tant que j’en ai plein les yeux, cela me comble. Et je le suis pour 1961 et 2021.

Dans sa vision artistique, la chanson « Cool» me paraît plus appropriée chez Spielberg. La chanson est assurée par Tony contrairement à Robert Wise spoiler: puisque Tony dans la version 1961 venait de perdre la vie. Ici, Tony s’emploie à empêcher Riff de se rendre à la bagarre du soir muni d’un revolver.


Par contre, sa démarche artistique est par moments un tantinet appuyée. J’ai relevé trois exemples.
Tony emmène Maria dans un ancien monastère transformé en musée. Le musée n’est qu’une information, le monastère retrouve sa charge religieuse sous la lumière de Spielberg.
Contrairement à Robert Wise, Tony a un passé douloureux, spoiler: il a fait de la prison pour s’être acharné sur un jeune qu’il a failli tuer.

Ici, le monastère est propice à la confession, puisque Tony profite de ce lieu pour se confesser à Maria.
Dans ce même monastère, Maria et Tony vont s’unir spirituellement.
Robert Wise en avait fait un moment plus léger, plus conforme au genre comédie musicale ; Tony s’était rendu dans la boutique de couture où travaillait Maria et tous deux s’étaient amusés avec tous les éléments à leur disposition : mannequins, tissus et chapeau.
Ici, le lieu qu’est le monastère, et plus particulièrement dans une chapelle où reposaient des gisants, le mariage simulé était plus solennel. Trop sérieux à mon goût.
Bref, le monastère perd sa fonction de musée pour récupérer son symbole religieux.

Enfin, l’ultime séquence : la caméra en travelling aérien suit les escaliers d’un immeuble pendant que Chino est accompagné de Valentina (Rita Moreno). La caméra s’arrête devant les barreaux d’un balcon. spoiler: Les barreaux du balcon traduisent ceux de la prison promise à Chino où celui-ci est récupéré par la police.


D’accord, Spielberg donne un coup de jeune à « West Side Story » en restant fidèle à l’oeuvre, d’accord, il apporte quelques nuances mais en rien il dénature l’oeuvre originale, mais selon moi, ça manque de magie, à défaut de grâce.

Je préfère de loin la version de Robert Wise concernant la scène de bal où Tony et Maria se découvrent pour la première fois (voir ma réflexion sur ladite version) ; Spielberg encore une fois opte pour plus de réalisme. Etonnant pour un réalisateur à l’imagination débordante.

Oui, oui, il veut que son « West Side Story » soit plus rugueux que la version 1961, que tous les plans parlent à nos sociétés, soient plus réalistes car le sujet est relativement plombant.
Comment veut-il être léger dans la mesure où il y ajoute la solennité du monastère transformé en musée ?!

Son « West Side Story » est une comédie dramatique musicale. Il n’y aucune parenthèse enchantée contrairement à Robert Wise et Jerome Robbins. Pourtant il y avait de la violence et physique et verbale.
Son « West Side Story » traduit le malaise, la psychose, le pessimisme, la morosité de nos sociétés.

En tous les cas, j’ai bien apprécié les prestations d'Ansel Elgort (Tony) et de Rachel Zielgler (Maria) même s’ils étaient moins solaires que Richard Beymer et Natalie Wood.

A voir en V.O si possible.