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Un visiteur
3,5
Publiée le 22 février 2017
Ce film trash et cash nous présente l'industrie musicale d'une façon directe, un uppercut en pleine face ! Nicholas Hoult incarne à merveille ce jeune loup ambitieux, avide de fric facile, de sexe et de drogues...et un peu de musique... Attention, ce film est à réserver à un public averti...
Voici une version showbizz du Couperet de Donald Westlake. Ca ne se passe plus chez les cadres sup au chômage mais chez les managers et D.A. d'une maison de production de disques qui risquent de s'y retrouver s'ils ne sortent pas de tubes. Seule solution : éliminer les concurrents, ce qui est en quelque sorte l'aboutissement ultime de la mise en compétition des salariés par le capitalisme. A la différence de celui de Costa Gravas, le film de Owen Harris est complètement déjanté. Il se répète et fatigue un peu, mais comporte tout de même d'excellentes séquences de cynisme et d'humour noir. Sa vulgarité voulue n'est pas gratuite. Surtout Nicholas Hoult, dans le rôle du cadre play boy arriviste et dépourvu de tout sens moral est formidable.
une comédie policière trash, décomplexer et noir. Un film déconcertant sur le monde de la production, ou personne n'est vraiment à l'abri. Un film violent sur le plan psychologique qui ne laisse pas de moment de répit.
Caricatural de toutes parts, Kill Your Friends ne dépasse jamais ce premier degré de lecture et joue uniquement de l'audace des situations présentes pour capter l'attention. Les incohérences et préjugés de premier ordre s'empilent, ne laissant aux acteurs que peu d'espace pour briller. Un film immature, en somme, qui ne met ici personne en valeur.
Comme beaucoup je ne peux m'empêcher de voir dans ce long-métrage britannique une version anglaise d’“American Psycho”, qui au lieu du Wall-Street des années 80, se déroulerait dans l'industrie du disque à Londres dans à la fin des années 90. Même milieux pourri par le fric, même beau gosse séducteur et drogué, rongé par l'ambition et qui méprise tout et tout le monde à commencer par les artistes qu'il doit produire. Mais a contrario du film américain qui était un thriller violent, “Kill your friends” est une comédie noire voire acide sur le milieu british de l'industrie du disque. On prend un plaisir jubilatoire à voir ce concentré de cynisme qu'est ce découvreur de talents, qui ne pense qu'à faire avancer sa carrière quitte à supprimer la concurrence et à produire de la “merde”. Nicholas Hoult est très convaincant dans ce rôle et il est sans conteste un des points forts du film. Le film est agréable et divertissant (et surtout délicieusement amoral), mais il n'est pas non plus extraordinaire original ni passionnant. À voir pour sourit devant une vision cynique de l'industrie de la musique.
Si vous avez aimé le cynisme avec lequel Octave Parango manipule les cons-ommateurs que nous sommes dans l'excellent 99 Francs, vous aimerez aussi son alter-ego chasseur de talents dans l'industrie du disque. On rigole bien face aux caricatures des figures emblématiques de la musique dans les années 90. Les Spice Girls en particulier en prennent pour leur grade. Et au passage, on comprend pourquoi les grandes maisons de disque n'ont pas su faire face à la révolution du téléchargement : à force de trop prendre le consommateur pour un c.., il finit par s'en rendre compte et par riposter. A ce titre, le monologue dans lequel le héros se compare à un trader en bourse est particulièrement révélateur de l'état d'esprit répugnant de certaines maisons de disques. Malgré quelques grosses ficelles dans l'écriture, le film s'avère assez jouissif et sans temps mort, avec en prime une BO de circonstance. A voir, même si vous n'êtes pas spécialement fan de musique. .
En 1997, la Britpop fait fureur et inonde les radios. Un cadre travaillant pour un label en profite pour assouvir son ambition, et écraser sa concurrence, quel qu'en soit le prix. "Kill your friends" ne propose pas grand chose de neuf. Le thème de la plongée dans un milieu cynique, qui méprise le grand public tout en le gavant de cochonneries, a déjà été traité de manière similaire dans "99 francs", et l'arriviste psychopathe aux prises avec des meurtres de collègues fait beaucoup penser à "American Psycho". Rien de bien original donc, et une intrigue qui traîne un peu en longueur, avec une mise en scène correcte mais sans relief (la rupture fréquente du 4ème mur n'apporte pas grand chose, et a déjà été vue ailleurs). On a tout de même le droit à quelques pointes d'humour noir, de bons dialogues, une moquerie des stars de l'époque (les Spice Girls en prennent pour leur grade via un erstaz caricaturé), et de bons acteurs, même si Nicholas Hoult en fait parfois un peu trop.
Alors, prenez un personnage principal de la trempe de Jordan Belfort dans le Loup de Wall Street, calqué globalement les grandes idées du scénario sur American Psycho, rajouter une critique sur un milieu comme dans 99 francs (la publicité) ou Swimming with Sharks (le cinéma) mais dans le domaine musical et vous obtenez ce film. Mon premier réflexe serait de critiquer en disant qu'il n'y a pas vraiment de créativité dans ce film puisque beaucoup d'éléments semblent pompés à droite et à gauche mais globalement ça marche plutôt bien. Le réalisateur et le scénariste on su utiliser de bons éléments pour faire un film sympa qui offre une vision satirique d'un milieu assez méconnu du grand public (et avec une certaine réalité apparemment puisque le scénariste a travaillé dans ce secteur pendant une dizaine d'années). Nicholas Hoult qui comme moi vous avez dû avoir vu une dizaine de fois sans vraiment vous en rendre compte campe un personnage divertissant bien qu'un peu cliché, sa performance met exactement en scène l'arriviste tête à claque, manquant de talent et de capacité à fournir des efforts tout en ayant soif d'ambition et d'une volonté ferme de réussir ne lui faisant pas hésiter à écraser tout le monde avec un bulldozer si ça peut aider... un type adorable en somme. Cependant, est ça me parait assez étrange venant d'un film inspiré d'une histoire vraie, il y a certaines facilités dans l'intrigue qui m'ont pas mal interloqués et fait sortir du film. Ça ne me gêne pas forcément de suivre un personnage mauvais et qu'il puisse réussir, seulement ici on dirait que l'histoire a volontairement écarté toute difficulté pour que Stelfox s'en sorte toujours (spoiler: son rival est quand même assez facilement incarcéré pour les photos pédophiles trouvées dans son ordinateur sans qu'aucune vrai enquête ne soit mené, sa première tentative de meurtre nous offre certes un bon gag mais est sans suite... sans compter tous les meurtres réussis qu'il accomplis tranquillement.. En parallèle à la fin d'American Psycho le personnage est quand même poursuivi à travers toute la ville... Si le milieu musical en est vraiment au point qu'on puisse agir de la sorte, il y a de quoi flipper... ). La musique n'est pas vraiment mémorable mais pas non plus mauvaise, pas très étonnant puisque les personnages se fichent de la qualité musicale des oeuvres produites et ne passent que des choses qui font vendre. Donc le film est sympa, surtout pour un premier, reste à voir de quoi sera capable Owen Harris à l'avenir. 13/20
Bon film sur les coulisses des majors musicales. Par contre je sais pas qui à copier sur qui, mais c'est une parfaite copie des premiers épisodes de la serie Vinyl de Jagger et scorcese, mais cette fois dans les 90's. spoiler: C'est simple, le meurtre du début, le gars se surnomme "buck rogers" comme dans la serie et ensuite le producteur se retrouve avec un flic à ses trousses.
Sinon c'est bien mené les persos sont bien joués et la bande son est terrible. Maintenant pour tous ceux qui ont aimé ce film, un conseil regardez la série vinyl, c'est le même fil conducteur mais encore mieux .
Le ton volontiers cynique et le tranchant des dialogues, jouant à fond la carte de l’humour noir, font la saveur du film, rappelant par moment l’humour noir des premiers Danny Boyle. De même que le regard un peu ironique sur la production musique de l’époque (les ersatz de Spice Girls qui finissent par être engagées, le rappeur camé...). La qualité de l’interprétation, quelques bonnes idées de mise en scène (le héros qui s’adresse directement aux spectateurs face caméra) ou encore la bande musicale, plutôt pêchue, finissent de nous convaincre. Seul petite fausse note, un goût prononcé pour une surenchère de violence, sans doute cathartique, mais qui se révèle un peu vaine et n’apporte pas grand chose au récit. Entre hystérie rock et balade désenchantée, le film est vraiment réjouissant. Avec moins d’excès, il aurait même pu être électrisant.
Une belle interprétation de Nicholas Hoult pour une comédie satirique un rien dérangée et assez borderline. La bande son est des plus agréable et le fond de l'intrigue n'est pas sans rappeler "American Psycho", pour autant et malgré l'immoralité ambiante du métrage, ça manque étonnamment de folie sur l'ensemble. En somme, c'est sympa mais on tourne un peu en rond et ça traine gentiment en longueur. Au final, ce sont bien les prestations des acteurs qui constituent le bon point du métrage ainsi que l'ambiance délurée, bref c'est à voir une fois.
Bienvenue dans la face cachée des grosses industries du disque ! Kill your friends est une belle surprise puisque le film nous montre les dessous du pouvoir des employées qui œuvre en secret à la recherche de nouveaux talents. La trame est un peu lente, pas d'actions, beaucoup de bla-bla mais cela est nécessaire pour mettre en lumière les principaux acteurs de cette maison de disque. Clichés ou pas, ce monde méconnu fait peur, tout de même, entre coups bas, drogues, alcools, fêtes de dingues et course aux tubes, le sujet est vraiment intéressant, à condition de de porter un minimum d’intérêt pour la musique...Les acteurs sont bons et la narration des faits fait penser au film français "99 francs", un bon point!