Mon compte
    Kill Your Friends
    Note moyenne
    3,2
    749 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Kill Your Friends ?

    86 critiques spectateurs

    5
    3 critiques
    4
    22 critiques
    3
    46 critiques
    2
    9 critiques
    1
    4 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 septembre 2015
    Pour avoir vu ce film en avant première en tant que "britpop comedy", grosse deception: ce n'est pas une comédie, l'histoire n'a aucun intérêt et le film regorge de scènes de
    et de violence gratuites qui ne mènent a rien. Grande tristesse!
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2015
    "Vous croyez vraiment que ce sont les chaussures d'une personne qui en a quelque chose à foutre du Velvet Underground ?"

    Et bim, bienvenue dans l'envers du décor de l'industrie du disque anglaise de la fin des 90's, une époque bénie (ou pas) où le sens du mot "artistique" a depuis longtemps été oublié, où sortir une sorte de tube techno-dance avec "suck my dick" comme uniques paroles et produire un girls-band de poufs incapables de chanter la moindre note sont des choses on ne peut plus courantes tant que les billets verts coulent à flot derrière.
    L'argent, l'unique motivation de ces cadres de labels arrivistes, imbibés de tous les paradis artificiels existants jusqu'à l'os et prêt à nous balancer n'importe quelle soupe en guise de BO de notre vie.

    Tout ça, on va le vivre à travers le regard de l'arrogant, égocentrique, exécrable - et donc génial - Steven Stelfox (Nicholas Hoult, dé-men-tiel), qui ferait tout pour décrocher le poste de directeur artistique en chef de sa boîte. Mais vraiment tout. Même littéralement éliminer ses concurrents directs.
    Ah oui, il est important de préciser que Steven est un psychopathe en puissance magistralement exposé lors d'une des meilleures scènes d'introduction de l'année.

    "Kill your friends" vire donc très vite à la brillante satire de cet univers à coups de dialogues référencés hilarants et de personnages percutants (les membres du label et leurs poulains sont à hurler de rire).
    Même le procédé souvent irritant de la voix-off et du personnage principal s'adressant directement à nous, spectacteurs, fonctionne et puise sa force dans le narcissisme monstrueux de Steven.
    Enfin, le tout est emballé avec une BO qui fera frémir n'importe quelle personne ayant grandi à la fin des 90's.
    Bref, c'est un régal... du moins, pendant la première moitié.

    L'ossature narrative de "Kill your friends" adopte le traditionnel cycle du "succès-excès-chute-rédemption-retour au succès" mais en épousant le caractère de son personnage principal (je n'en dirais pas plus sous peine de spoilers), seulement lorsque Steven va toucher le fond, il va entraîner le film avec lui dans sa chute.
    La deuxième partie perd son rythme effrénée, son style accrocheur et la plus grosse erreur est peut-être de vouloir susciter de l'empathie pour Steven, là où on a tellement aimer "s'amuser" avec lui.
    Le film connaît alors un vrai trou d'air, heureusement en partie rattraper par son excellent quart d'heure final qui retrouve le mordant des premiers instants.

    Mais c'est hélas trop tard, ce "creux de la vague" empêchera "Kill your Friends" d'atteindre un stade auquel il pouvait prétendre.
    Il ne restera qu'un film quelque peu boiteux mais où l'on s'est diablement éclaté pendant une première moitié très défouloir et une dernière partie bien pensée. Rien que pour ça...

    Pour conclure, on a souvent vendu cette adaptation d'un roman de John Niven comme une sorte d'"American Psycho" anglais. On peut répondre à la fois par oui et par non à cette comparaison.

    Oui car, forcément, on peut voir quelques liens de parenté entre les personnages de Steven Stelfox et de Patrick Bateman qui trompent leur monde en éliminant les éléments qui les gênent.
    "Kill your Friends" partage aussi le côté satirique et sarcastique du film (et en partie du roman) "American Psycho" dans la description d'un microcosme propre à une époque.
    Et un amusant parallèle se dessine entre les deux films avec les dialogues entre Steven et un policier qui renvoient irrémédiablement aux échanges entre Bateman et le détective Kimball.

    Non car "Kill your friends" est d'une violence bien moindre qu'"American Psycho" (et je ne parle même pas du roman). De plus, même s'il y a des similarités, Steven Stelfox apparaît beaucoup plus gentillet et bien moins déjanté que son illustre cousin adepte des cartes de visite.
    Ufuk K
    Ufuk K

    522 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2015
    killer your friend est une tres bonne comédie horrifique le film essayant de répondre à la question suivante comment réussir dans le monde du showbiz ? la réponse est sans détour et d'un cynisme cinglant j ai particulièrement aimé l ambiance acidulé du film et la composition d'ensemble des acteurs. a voir
    moket
    moket

    541 abonnés 4 348 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2019
    Trash et cynique, cette comédie bourrée d'humour noir aux allures de thriller est menée tambour battant. Critique acerbe du milieu qu'il dépeint, il ne se dote pas moins d'une BO qui déchire.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    252 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Kill Your Friends est l'adaptation du roman du même nom signé par John Niven après qu'il ai passé plus de dix ans à travailler dans une maison de disques. L'auteur a lui même participé à l'écriture du scénario en collaboration avec le réalisateur Owen Harris. Autant dire que cette histore sent donc particulièrement le vécu puisqu'elle inclus pas de mal de détails autobiographiques couplé à des éléments de fiction sombres et violents.

    Réalisateur de plusieurs épisodes des séries Black Mirror et Misfits, Owen Harris offre un regard cynique mais plein de vérité sur le monde de la musique. Son long métrage fait beaucoup penser à American Psycho car entre agent artistique ou golden boy, il n'y a finalement pas beaucoup de différences. Tous deux font des paris sur l'avenir en misant un maximum d'argent sur des coups sans garantie et pour tenir la pression ils n'hésitent pas à abuser de substances illégales et à éliminer ceux qui pourraient nuire à leur carrière. On y retrouve aussi dans les deux livre/film un policier têtu qui pourrait bien stopper net sa promotion.

    Comme Patrick Bateman, le héros du film Stephen Stelfox s’adresse régulièrement directement au spectateur pour lui montrer à quel point il nous est supérieur. En tant qu'agent artistique, il a clairement une faible opinion du public qui achètent tous les disques que leur matraque les maisons de disques à coup de marketing. Le plus gros de son travail étant de trouver le titre le plus efficace pour faire un max d'argent même si c'est complètement nul en attendant de pouvoir découvrir le nouveau Blur ou Radiohead qui fera carrière. Le film profite d'ailleurs bien de tous les talentueux groupes de cette époque dans sa bande originale particulièrement bien choisie.

    C'est Nicolas Hoult qui incarne le personnage principal de Kill Your Friends. Le jeune acteur de 25 ans a déjà prouvé qu'il était capable de prestations étonnantes et d'une capacité de transformation proche d'un Johnny Depp avec ces rôles dans Mad Max Fury Road, dans les derniers X-Men où bien encore dans l'excellent western futuriste The Young Ones. C'est une autre facette qu'il nous dévoile ici avec ce personnage froid et cynique que l'on aime détester parce qu'au fond tout ceux qui rêvent de travailler dans une maison de disques aimerait prendre sa place.

    Il y en a un autre qui s'est métamorphosé pour le film c'est James Corden qui après avoir poussé la chansonnette dans Into The Woods et Un Incroyable Talent, incarne ici un agent artistique hippie et junkie amis de Stephen mais aussi rival dans l'évolution de carrière. On y retrouve également Craig Roberts découvert plus jeune dans Submarine dans le rôle du stagiaire. Enfin Tom Riley, héros de la série Da VInci's Code joue le plus sérieux concurrent de Stephen. Dans cette industrie les femmes sont des objets sexuels et le film ne manque pas de plans sexy. Il y en a quand même une qui arrive à se faire une place c'est l'assistante Rebecca jouée par la talentueuse Georgia King (Cokneys Vs Zombies).

    Kill Your Friends offre un regard cynique mais plein de vérité sur le monde de la musique à l'époque où les labels s'en mettaient plein les poches et où on ne parlait pas encore de crise du disque. Une époque dorée qui nous rend nostalgique même si elle montre déjà les prémices de la catastrophe dans laquelle nous sommes aujourd'hui plongé. Elle fait la lumière sur un métier presque disparu où les agents artistiques sont remplacés par des vendeurs de yaourts qui servent à la louche de prétendus artistes issus pour la plupart de radio crochets télévisés qu'on nous matraque à longueur de journées. On sort du film en se disant qu'il faudrait peut être plus de Stephen Stelfox pour éliminer tous ces intrus.
    defleppard
    defleppard

    389 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2016
    Le monde impitoyable de la musique et de la défonce. Bonne réalisation , plaisant à suivre. 3 étoiles !
    platinoch
    platinoch

    41 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2016
    Le ton volontiers cynique et le tranchant des dialogues, jouant à fond la carte de l’humour noir, font la saveur du film, rappelant par moment l’humour noir des premiers Danny Boyle. De même que le regard un peu ironique sur la production musique de l’époque (les ersatz de Spice Girls qui finissent par être engagées, le rappeur camé...). La qualité de l’interprétation, quelques bonnes idées de mise en scène (le héros qui s’adresse directement aux spectateurs face caméra) ou encore la bande musicale, plutôt pêchue, finissent de nous convaincre. Seul petite fausse note, un goût prononcé pour une surenchère de violence, sans doute cathartique, mais qui se révèle un peu vaine et n’apporte pas grand chose au récit. Entre hystérie rock et balade désenchantée, le film est vraiment réjouissant. Avec moins d’excès, il aurait même pu être électrisant.
    FaRem
    FaRem

    8 790 abonnés 9 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Une immersion totale et décalée dans l'industrie musicale des années 90 avec au centre de l'histoire, un chasseur de talents prêt à tout pour gravir les échelons et atteindre le but qu'il s'est fixé. L'histoire a beau être exagérée sur certains points vu qu'il s'agit d'une satire, il est tout de même intéressant de voir l'envers du décor de ce milieu où l'on parle plus d'argent que de la qualité des disques. Ce film est plutôt une bonne surprise, la réalisation est ultra dynamique, la BO est très bonne, il y a de l'humour noir, c'est assez trash, l'histoire manque peut-être d'enjeux et d'une vraie ligne directrice, car ça s’essouffle vers la fin notamment à cause de l'aspect thriller qui est mal exploité, mais dans l'ensemble, c'est un bon divertissement très bien porté par un impeccable Nicholas Hoult
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2015
    En ce temps-là, les Spice Girls étaient en tête de gondole des supermarchés et la Britpop triomphait. Kill your Friends, dans une ambiance entre 99 Francs et Trainspotting, passe au karcher l'industrie du disque britannique de l'époque avec des "directeurs artistiques" cyniques et arrivistes prêts à tout. Le cinéma anglais, quand il joue avec l'amoralité, va jusqu'au bout et cela ne date pas d'hier (Tueurs de dames). Drogué jusqu'à la moelle, le jeune héros du film est de la race des piranhas, sans pitié pour ceux qui l'entourent. Le postulat est clair, le rythme sans temps mort et l'interprétation de Nicholas Hoult impeccable. Ajoutez-y une B.O idoine (de Blur à Radiohead) et un soupçon d'humour noir : le cocktail est poivré, hautement caricatural et sans grandes nuances. Mais c'est un film qui dépote et méchant comme une teigne : pas de quoi se relever la nuit mais pour passer un moment en très mauvaise compagnie, pourquoi pas ?
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Londres, 1997 : les groupes pop règnent en maître sur les ondes. Dominé par la drogue, les excès et l'ambition, le monde de la musique est impitoyable, faisant et défaisant des carrières chaque jour. Steven Stelfox, producteur de 27 ans aux dents longues, recherche activement le nouveau tube qui pourrait lui valoir une promotion. Mais c'est sans compter sur ce monde impitoyable où les pires coups peuvent vous être donnés par votre meilleur ami... "Kill your Friends" n'est pas un film d'un genre nouveau. C'est une plongée cynique, violente et bourrée d'humour noir dans un milieu dont on entend souvent parler, mais dont on ne connaît pas forcément tous les tenants et les aboutissants. À l'instar du "Loup de Wall Street", basé sur l'histoire vraie de Jordan Belfort, "Kill your Friends" est basé sur un roman de John Niven qui a réellement été producteur de musique durant les années folles de la Britpop. Certes, le roman de Niven n'est pas autobiographique, mais son expérience de producteur musical lui permet de décrire ce milieu mieux que quiconque. C'est pour cette raison qu'on le retrouve en tant que scénariste : qui mieux que lui-même pour raconter cette histoire remplie de détails croustillants ? Véritable anti-héros manipulateur et psychopathe que l'on ne veut absolument pas voir échouer (à l'instar de Frank Underwood ou de Jim Profit), Steven Stelfox est un personnage pas forcément original mais campé avec une grande conviction par un Nicholas Hoult se révélant enfin capable de tenir un film sur ses épaules. Si l'ensemble du film est imparfait et qu'il a un léger coup de mou dans son deuxième acte, il est globalement porté par une énergie folle, se dégageant aussi bien de la mise en scène que de la bande-originale. Le tout pour un film totalement jouissif et politiquement incorrect.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2015
    Ce film anglais a le tort de passer après « Le Loup de Wall Street » auquel il fait indubitablement penser. Malheureusement ce n’est pas en sa faveur, tant le dernier film de Martin Scorsese s’inscrit au panthéon des chefs-d’œuvre du cinéma. Cependant, il ne faut pas bouder son plaisir devant « Kill your friends » qui sans être aussi pointu au niveau de la mise en scène, du scénario et du jeu d’acteur, n’en demeure pas moins un excellent divertissement où on ne s’ennuie pas un instant. Au lieu d’une chronique d’un loup de la finance, on a droit ici à une chronique d’un loup de l’industrie du disque. Et à la vision des deux films on peut dire qu’il n’y pas un de ces milieux qui vaut mieux que l’autre ! Rongé par la drogue, le sexe et les excès en tous genres – à quoi on peut rajouter ici le meurtre pour écraser ses concurrents – la peinture qui en est faite n’est guère reluisante.
    Si le film démarre sur une scène d’anthologie mettant directement dans le bain, le premier tiers a un peu de mal à embrayer et le long-métrage ne prend son envol qu’ensuite, quand les enjeux (et la concurrence pour le personnage principal) commencent à se poser. Lorsque Nicholas Hoult nous parle face caméra on sent le procédé quelque peu éculé. En revanche la voix off est tout à fait appropriée au propos et nous permet de rentrer dans l’esprit malade et vicié de ce directeur artistique prêt à tout pour réussir. Dans la même veine, les dialogues sont particulièrement soignés et jouissifs par leur impertinence et leur côté subversif. C’est osé, bien trouvé et ça débite de manière aussi tranchante que des lames de rasoir.
    Si ces dialogues piquent donc à souhait, « Kill your friends » n’est pas non plus un sommet d’insolence. Le film se voudrait profondément amoral mais il faut avouer que l’on a déjà vu bien pire sur grand comme petit écran. Il est juste poil à gratter, fun et impertinent. Ce qui est déjà pas mal ! Et si la représentation du milieu musical des années 90 frôle parfois la caricature, c’est généralement bien vu et à peine exagéré (voir le groupe de filles, sorte de Spice Girls de manière à peine dissimulées). On est donc face à un film plus que sympathique qui lorgne peut-être un peu trop sur ses aînés (et donc le déjà-vu) mais qui n’en demeure pas moins hautement recommandable et emmené par un Nicholas Hoult déchaîné et hautement crédible.
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 496 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juillet 2016
    En 1997, la Britpop fait fureur et inonde les radios. Un cadre travaillant pour un label en profite pour assouvir son ambition, et écraser sa concurrence, quel qu'en soit le prix. "Kill your friends" ne propose pas grand chose de neuf. Le thème de la plongée dans un milieu cynique, qui méprise le grand public tout en le gavant de cochonneries, a déjà été traité de manière similaire dans "99 francs", et l'arriviste psychopathe aux prises avec des meurtres de collègues fait beaucoup penser à "American Psycho". Rien de bien original donc, et une intrigue qui traîne un peu en longueur, avec une mise en scène correcte mais sans relief (la rupture fréquente du 4ème mur n'apporte pas grand chose, et a déjà été vue ailleurs). On a tout de même le droit à quelques pointes d'humour noir, de bons dialogues, une moquerie des stars de l'époque (les Spice Girls en prennent pour leur grade via un erstaz caricaturé), et de bons acteurs, même si Nicholas Hoult en fait parfois un peu trop.
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2017
    classer dans le genre thriller ou horreur selon les sites et comédie je n'ai personnellement pas trouvé dans ce film une comédie ni un film d'horreur ou un thrillers. deux acteurs au jeu remarquable par rapport à l'époque et à l'histoire qu'il veut nous montrer et un ensemble qui bizarrement m'a rappelé le loup de Wall Street notamment pour le personnage principal et un léger mix avec American Psycho mais en bien plus soft. je m'attendais donc à autre chose mais en fin de compte même si l'on touche un peu un autre jour que celui indiqué le film restant ah c'est noir pourrait très bien être biographique sur certains points ou il amène même le spectateur à réfléchir. inconnu auparavant et vu par hasard je ne m'attendais pas du tout à cela mais sans être exceptionnel ce fut un sympathique divertissement sous acide représentant bien les années ou l'Angleterre fonctionner pas mal du moins dans les représentations dans ce domaine avoir au moins pour le fun mais ne pas se fier au titre où l'on pense voir plus entre guillemets d'horreur et plus d'humour le film tirant tout de même dans l'humour noir notamment sur la fin avec un twist pour démêler la chose bien pensé même s'il n'est pas extraordinaire.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2020
    Une critique du business du disque aussi cynique que mordante, avec un Nicholas Hoult au regard intéressé qui devient vite synonyme de meurtre furieux... Kill Your Friends est une excellente idée sur le papier, égratigne assez sévèrement l'hypocrisie du milieu de l'entertainment (le divertissement de masse) et montre combien on nous prend pour du bétail à nourrir d'un seul même foin (le plus rentable possible). Malheureusement, les fameux meurtres sont assez vite expédiés, la critique balayée du revers de la main, pour laisser place à un train-train du personnage principal dans ses nouvelles fonctions assez lentes et creuses (on suit de loin la petite guéguerre qu'il livre à son nouveau manager, et puis on décroche carrément). Dommage que le disque saute aussi bêtement, car ensuite on a bien du mal à remettre le diamant sur les sillons, on ne s'intéresse déjà plus à ce qu'il adviendra de ce businessman violent. La sextape finale qui sert de chantage ne convainc pas, l'arrestation du manager se fait trop vite, on aurait pu insérer quelques scènes dynamiques comme celle de James Corden (certainement l'un des meilleurs passages), car on termine le film sans vraie apothéose de la critique, si ce n'est ce petit plan final sur l'équipe de requins de la finance prêts à s'entretuer... On passe à côté d'un film qui marque les esprits pour une simple histoire de rythme mollasson, un comble pour une comédie ironique sur l'art de diriger l'industrie de la musique...
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Franchement, avec ses yeux bleus perçants, ses cheveux impeccablement coiffés, et son corps fin, ce Steven Stelfox est beau comme un Dieu. En vérité, cet homme est un pourri. Il travaille dans l'industrie du disque, dans les années 1995, que les téléchargements illégaux n'a pas totalement ruinée. Travailler, c'est beaucoup dire. Il avoue dès le début du film que son ambition n'est pas de faire éclore de l'art, mais de faire de l'argent, à la manière d'un Rastignac des temps modernes qui se contrefiche de morale ou d'empathie à l'égard de ses collègues. Tout est bon, pourvu qu'il réussisse, lui, et qu'il ravisse la place du directeur artistique. Le film d'Owen Harris, est à l'image de son anti-héros : cynique, déterminé, sans pitié, cruel et percutant. On regrettera peut-être ces incursions dialoguées où le jeune ambitieux s'adresse directement au spectateur pour raconter ses macabres intentions ; en effet, elles alourdissent le propos, provoquant un effet démonstratif de ce que la mise en scène aurait suffi à signifier de l'arrivisme et de la psychopathie du personnage. Le problème, hélas, c'est que le mal gagne dans cet univers mercantile où la drogue, les coups bas, prennent le pas sur la créativité. Seul un groupe magnifique, The Lazie's, parvient peu de temps, à résister à ce concentré de perversion, générant avec leur art une sorte de fenêtre éthique où il est question d'amour au milieu de ce monde de requins. La bande-son est évidemment incroyable dans un film du genre. "Kill your Friends" n'est certes pas le chef d'œuvre de l'année mais il ne démérite pas dans la tension glaciale qu'il installe dans la salle. Le film aurait pu s'appeler "Splendeurs et décadences d'un ambitieux". Le crime l'emporte jusque dans le titre, qui laisse à penser que plus jamais rien ne sera gratuit dans ce bas-monde.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top