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lorenzo fly
23 abonnés
813 critiques
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2,5
Publiée le 1 avril 2016
"Youth" est un film agréable à visionner de part la qualité des images et de la mise en scène. Par contre le scénario semble faire de sur place et nous laisse sur une impression en demi-teinte...
Je m'attendais à une comédie douce/amer, j'ai plutôt eu le droit à un drame, en forme d'hymne à la vie. Pas conforme à mes attentes donc, mais beau, touchant et sensible.
pourquoi la palme d'or n'a pas été décernée a ce joyau sublimissime parfait de bout en bout sans excès avec des scelles de toute beauté des comédiens admirables ( peut être que les jurés ne l'on pas vu !!!!!!)
Certains dialogues font mouche mais pour la plupart du temps, le spectateur s'ennuie ferme devant ce spectacle un peu prétention et fatigant par sa musique omniprésente (de Paloma Faith à Florence the Machine). Une grande déception.
La photo est sublime mais ce film est lourd. Trop de choses à évoquer peut-être ? Trop de discours philosophiques, puis on papillonne, on voit des âneries (comme ce concerto de vaches dans la prairie ). Faut se laisser porter sans se poser trop de questions existentielles parce qu'on ne peut pas toujours être d'accord avec les idées évoquées. Non, il n'y a pas que la jeunesse d'intéressante !
Youth est l'un des plus beaux films de la sélection cannoise 2015 : avec des interprètes d'une grande qualité et de purs instants de spleen mélancolique, Paolo Sorrentino signe une oeuvre mémorable.Grâce à un scénario jouant sur les oppositions et les différences entre les deux personnages principaux, le long-métrage se déroule dans une symphonie orchestrée d'une main de maître par le réalisateur, jusqu'à un plan final inoubliable. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
Quelle déception! En voyant les acteurs présents au casting, rien que Harvey Keitel, Michael Caine, Rachel Weisz et Paul Dano, je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus intéressant! Que neni. Le film ne décolle jamais et on s'ennuie ferme dans ce sanatorium où se côtoie des artistes sur le déclin. On y parle de tout et de rien, rien ne nous accroche, le temps nous paraît finalement long. On est sans cesse en décalage entre rêve et réalité sans savoir vraiment le vrai du faux. Non vraiment Sorrentino ne m'a vraiment pas conquit avec "Youth", dommage car les acteurs, eux, sont par contre tous très bons.
Youth est un drame évoquant le temps qui passe au détour de discussions entre deux octogénaires. Le bon casting n’empêche nullement d’alterner le bon et le moyen dans ce film qui enchaîne les saynètes et dont on peine à trouver le fil conducteur. Ca se regarde mais ça ne me laissera pas de traces indélébiles.
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3,5
Publiée le 19 août 2020
C'est une histoire contemplative sur le temps qui passe et les regrets dont on en sort fascinèe et intriguée! Michael Caine et Harvey Keitel se retrouvent dans un ètablissement thermal chic et choc, peuplè par une faune toute particulière (Miss Univers, Maradonna...) en plein coeur des alpages suisses! Une belle complicitè entre les deux acteurs, indispensable pour jouer deux amis octogènaires de très longue date! Le moins que l'on puisse dire c'est que Paolo Sorrentino cherche de nouveaux chemins pour nous raconter une histoire passionnante et envoûtante! Comme dans"La Grande Bellezza", le rèalisateur renoue avec la tradition du cinèma Italien! Cette fois-ci du côtè de "Otto e mezzo" de Fellini et "Les yeux noirs" de Mikhalkov! Une rèflexion insolite dans un lieu rêvè sur le passè, le prèsent et le futur! Chacun y trouvera matière à s'èmouvoir et de ne pas attendre d'être dèfraîchi pour aimer la vie! Quant à Jane Fonda, elle ne fait hèlas qu'une courte apparition...mais ô combien essentielle et prècieuse! Acteurs excellents (y compris l'incroyable sosie de Maradona) et dialogues bien sentis! Du bon Sorrentino...
Les thèmes de la vieillesse et de la fin de vie ont de plus en plus le vent en poupe au cinéma. "Youth" se démarque par son traitement. Au départ, on se sait pas trop où l'histoire nous emmène puis petit à petit on arrive à distinguer une intrigue vraiment intéressante sur l'appréhension de la fin de vie, l'envie de continuer à vivre ou de se résigner à partir. Le décor de cet hôtel de luxe dans les Alpes suisses où les célébrités se succèdent invite à une mise en scène stylisée et innovante. Le casting quatre étoiles est parfait. Un très bon film sur un sujet qui ne cessera pas d’intéresser.
L’opinion qu’on a d’un film peut varier selon le moment auquel on l’exprime. Certains sont des chemins de croix qui, à la réflexion, se révèlent des chefs d’œuvre. D’autres qui font passer un bon moment tombent dans un puits d’oubli la semaine suivante. « Youth » de Paolo Sorrentino relève d’une troisième catégorie : la supercherie.
En sortant de la salle, je criais au chef d’œuvre. Le jeu des acteurs, la splendeur des décors, la morale tendre et cruelle de l’histoire m’avaient enthousiasmé. Mais à la réflexion la baudruche se dégonfle.
Certes « Youth » est constellé de quelques plans joliment troussés – pour la plupart hélas déjà éventés dans la BO. Mais Michael Caine et Harvey Keitel, en vieilles gloires revenues de tout, cabotinent. Et que dire du sujet même du film ? Ode au renoncement ? A la vie ? A la mort ? La cohérence des personnages est rompue par les deux décisions incompréhensibles qu’ils prennent l’un et l’autre à la fin du film.
Ceux qui ont aimé « La Grande Bellezza » y trouveront-ils néanmoins leur compte ? Même pas. « La Grande Bellezza » était un hymne aux merveilles artistiques de l’Italie ; « Youth » est tout au plus une brochure publicitaire pour l’hôtellerie suisse !
Quel film étrange! Qui en plus dure 2 heures, le temps est parfois long. L'histoire de deux vieux amis, d'accord, mais ensuite? Le film manque de rythme, et il n'y a pas vraiment d'histoire continue, beaucoup de scènes décousues, sombres et incompréhensibles; la jeune fille qui danse seule, l'apparition de miss univers, l'alpiniste qui drague la fille de Fred, les personnes (nues ou pas) en soin. Il y a des personnages qui apparaissent momentanément, on ne sait pourquoi et ça n'apporte rien à "l'histoire"
Finalement, la fin on s'en moque un peu. Le film n'a pas d'intérêt, je me suis fichue de savoir comment ça allait terminer puisque l'histoire n'est pas passionnante. C'est plutot le genre de film lourd, pesant. Très déçue
En lisant le synopsis, "deux septagénaires discutent dans un hôtel", on n'a pas franchement envie de se précipiter dans la salle... quant à l'affiche, elle laisse présager un truc du genre "Le coeur des hommes" ou une comédie un peu vulgos pas très alléchante non plus... et pourtant, on risquerait de passer devant un beau bijou. Que d'émotions dans la salle, dans mon coeur, dans mon ventre et dans mes yeux pour être plus précise... et ça tombe bien car c'est le sujet, le coeur du film. Mais la gageure est de susciter de l'émotion sans l'envoyer lourdement, en grand pathos dégoulinant, ou sans grand discours dessus. La mise en scène est magistrale et toute la beauté et la subtilité du film est dans le rythme (eh beh oui, ça va bien avec le personnage principal qui est maestro et compositeur retraité) extrêmement fin, subtil et délicat : rythme du montage des images bien sûr, très précis tout en alternance de scènes cut, et de moments où on prend son temps, et surtout sans se regarder filmer. Ainsi, les plans très composés en tableaux mi réalistes mi chorégraphiques de la vie de l'hôtel contiennent à la fois humour et sublimation : des corps suant en silence dans un sauna, une queue de pensionnaires en peignoirs et les petits travailleurs s'affairant à mettre en place la salle repas - et pourtant, on passe ensuite 4-5 minutes en plan fixe sur la fille du maestro qui balance à son père un bilan acerbe sur son manque de considération tout le long de sa vie, une vraie performance : la caméra, comme le père invisible alors comme nous ne bougeons d'un poil. Mais ce qui rend encore plus profonde l'émotion, c'est la maitrise de la bande sonore et toutes ses composantes, pensée en harmonie ou en contraste avec l'image et qui parvient à nous faire respirer au rythme du réalisateur. C'est le son qui rend plus aigue l'émotion, quel qu'elle soit et il me semble que jamais son et image n'ont semblé tant coller et cela sans clipper le film. Le son du mécanisme qui permet de descendre les tables de massage contraste avec l'image qui rappelle celles des films d'alien ou d'horreur : le corps de la fille emmitouflé dans sa carcasse d'argile lui donnant des allures d'extra-terrestres laisse apparaitre le corps du père qui vient de se faire assassiner verbalement. Comme si le réalisateur avait appuyé sur un bouton, les larmes ont instantanément coulé grâce à la juxtaposition despoiler: l'image de la bouche de la soprano et de la bouche ouverte de la femme décédée quelques secondes trop tôt, unie par la musique de l'Air simple composée pour l'une et chantée pour l'autre . Toujours concernant la bouche, la succession avec un cut sonore spoiler: du chant d'une chanteuse de variété et de cette même chanteuse croquant une cuisse de poulet déclenche cette fois le rire . Epousant parfois le regard de l'acteur étudiant son rôle, l'environnement a priori peu enthousiasmant d'un centre de vacances / cures se sublime sous l'oeil de la caméra qui révèle la beauté de chacun, y compris de la masseuse aux oreilles décollées et à l'appareil dentaire. Les personnages sont complexes et on est souvent pris à revers : la danse de ce jeune corps si belle se trouve être finalement spoiler: la reproduction de la danse d'un jeu sous Wii et le maestro apathique dirigeant d'une main et d'un regard de statue son orchestre spoiler: congédie stoïquement l'ambassadeur de la reine en révélant à l'anglaise son fonds romantique . Un très bel éloge de la tendresse que l'on est invité à regarder tantôt de manière amusée et tantôt de manière beaucoup plus profonde. Cette alternance de ces deux regards complémentaires crée une instabilité du spectateur qui se fait prendre au débotté par un moment poétique puissant car il était quelques secondes avant sans défense, détendu par de nombreuses notes d'humour.