Magnifique : mise en scène flamboyante, émouvant jusqu'aux larmes, drôle aussi et si juste dans l'étude d'une société et des rapports humains difficiles ( relation de Fred et de sa fille, dans laquelle les règlements de comptes sont une véritable preuve d'amour ) ... à voir absolument, même si les vieux riches vous irritent !
Film à voir pour comprendre qu'il ne faut pas attendre d'être trop vieux pour aimer la vie. Michael Caine et Harvey Keitel époustouflants. Tous les spectateurs de la salle ont été bouleversés...
je m'étonne de ne pas voir davantage de critiques a 5 étoiles? pour moi ce film est un chef d'oeuvre. La manière de filmer de Sorrentino n'a pas d'égal, chaque plan est un tableau dans lequel Sorrentino réussi à nous faire entrer, nous sommes ses yeux, nous découvrons et investiguons les lieux dans lesquels il passe, et nous percevons ses émotions ca en est essouflant
allez on y va avec les adjectifs creux... Le jeu d'acteur est sublime, les acteurs sont formidables jusqu'au dernier figurant, le scénario, la réalisation parfaite et la musique envoutante et les femmes ont la beauté de l'enfer qui nous pousse à aller bruler avec plaisir , juste ... pour les voir
Paolo, seule la scène du bonze qui lévite me parait un peu inutile et évitable.
Enfin le scénario serait trop long a décrire, on y parle de l'entrée en vieillesse, de l'achevement, de la fin de la création artistique Deux stratégies s'affrontent, s'arreter (michael caine) ou continuer (harvey ketel) a créer ? Peut on continuer à être ce qu'on a été? ou faut-il raccrocher les gants?
L'un se brule les ailes et se suicide d'avoir échoué, l'autre remonte sur les planches
La scene finale est un fort moment d'émotion. Le film finit par "le" concert, que le maestro finit par accepter de donner, sans doute en mémoire de ses êtres chers qui ont disparu. Le film finit comme le concert et comme la vie...par un silence intense, tout est dit, comme une oeuvre et une vie qui s'achevent, et un immense espoir, une lueur que le maestro voit dans la beauté de la bouche de la diva qui chante.
si vous avez aimé la "grande belezza" courez vite faire une cure de jeunesse !
Après la grande Belleza, quelle déception. Je ne répète pas tout ce que dit Christianblog dont je partage intégralement la critique, mais comme la plupart du temps aujourd'hui les réalisateurs ont écarté, hélas, de leur panoplie une grande paire de ciseaux. Beauté inoubliable des vues, excellence des acteurs, mais film foutraque qui veut trop en dire et qui est trop touffu, confus. Dommage.
Film magnifique. On ne pourrait le voir que pour la beauté des images et la qualité de la bande son, mais il a beaucoup plus. Le message du film est très positif, un appel à se connecter à sa jeunesse, au sens de la vie, à l'émotion. Le jeu des acteurs est fabuleux. Beaucoup d'humour également. Ne pas se laisser impressionner par des critiques comme les Inrocks qui n'ont pas vu le film.
De superbes plans, dignes des peintures des plus grands maîtres. Deux acteurs impeccables... quelques moments de grâce...mais... bon, ça traîne. Je me suis ennuyée ferme.
Encore un film qui réjouira les amateurs de films où il ne se passe rien, et où la prétention du discours dépasse l'entendement. Je qualifierais ce film du plus ennuyeux après 2001 odyssée de l'espace, c'est une successions de saynètes toutes plus débiles les unes que les autres, artificielles, de celles où se succèdent les gros plans sur les larmes qui glissent sur les joues de ceux qui sont malheureux, quelquefois qu'on aurait pas compris le message. C'est du Bergman sans le talent de Bergman, avec des enfants qui font des réflexions dignes d'un vieillard, des rêves tout éveillés avec des actrices qui poussent dans des champs (si si, véridique, grotesque mais véridique) Ça se veut ésotérique alors qu'il n'y a aucune profondeur, tout sonne faux et creux. une horreur : les gens quittaient la salle les uns après les autres, et j'étais bien tenté de faire pareil, mais autant voir l'étendue du désastre : Un enfant qui joue mal du violon, une autre qui fait des commentaires cinématographiques dignes d'un critique aguerri, un homme obèse qui joue avec une balle de tennis, des vieux qui prennent des bains, dinent et boivent des cocktails : il n'y a que le bande son que l'on peut sauver, le reste est indigent, et le pire, sous des allures de film intelligent...si c'est ça la vieillesse, c'est bien le naufrage attendu !
Ce film m'a paru long, ennuyeux. Est-ce le cadre de cet hôtel suisse, que j'ai ressenti comme oppressant? L'esthétique du film est belle, mais je trouve le questionnement sur le désir fade. L'interrogation sur la temporalité ne m'a pas non plus fait décoller. Rien d'exaltant dans cette histoire...
Cinéaste médiocre, cynique et vulgaire ( cf "La Grande Belleza"), Sorrentino aligne ici les considérations les plus éculées sur "la vieillesse, l'art, l'amour, la mort...etc." Visuellement on est entre la pub Milka et la plaquette pour spa montagnard de luxe. Il n'y a pas de scénario et les trois bons comédiens embarqués dans cette cure ont l'air de se demander ce qu'ils font là... Un naufrage dans les alpages...
Après le petit bijou que fut "La Grande Bellezza", Paolo Sorrentino se perd dans un "Youth inabouti". Certes, des instants d’art réveillent l’œil et ravissent des émotions : voilà la force du film, qui lui évite l’échec. Mais les scènes se collent péniblement bout à bout, sans élan vital. À trop chercher l’exploit, pointe l’ennui. Trop facile et basé sur des acquis.
Entre « Il divo » et « This must be the place », Sorrentino laisse une marge conséquente à un art qu’il maîtrise avec trop de facilité me semble-t-il. C’est le résultat de ce nouveau film qui plein d’apprêts et d’aisance scénique ne dit pas grand-chose de nouveau sur le fond. Il dégomme la famille du septième art avec de gros sabots, et filme avec élégance l’illusion de l’éternelle jeunesse. Elle prend place dans un hôtel de luxe, machine à bien-être factice où deux amis de toujours ressassent des souvenirs qui s’émiettent. Des artistes qui, au-dessus de toutes contingences matérielles et infiniment distants des obligations familiales, s’octroient des plaisirs par procuration. Des scénaristes en pagaille viennent en aide à l’un d’entre eux qui n’arrive pas à boucler l’histoire de son film-testament « Mais nous ne sommes que des figurants » prévient le réalisateur. Des affirmations du genre, le film en regorge. Le casting sauve un peu la mise : Michael Caine me fait parfois penser à Woody Allen en moins cabot. Harvey Keitel mérite lui aussi une palme pour sa déglingue du milieu auprès de Rachel Weisz, et Paul Duno, qui a peut-être le personnage le plus intéressant, bien que secondaire. Allez comprendre quelque chose Pour en savoir plus
Sorrentino a le sens du cadre, les images sont très belles, la mise en scène impeccable. Le casting est de choix, Michael Caine toujours aussi bon. Mais à part l'histoire du maestro, le reste du scénario est bien mince, les personnages secondaires n'apportent pas grand chose et dès le milieu du film, on commence à s'ennuyer ferme. Moins bon que la grande bellezza.
C'est toujours la même histoire avec Sorrentino, c'est beau, c'est bien filmé, les acteurs sont bons mais tout est tellement superficiel est soporifique qu'il n'en ressort qu'un ennui mortel... J'avais trouvé La grande bellezza mauvais, Youth l'est encore plus, je ne comprends pas ce besoin de Sorrentino de toujours choisir des personnages bobo snobs qui ne sont au final que des coquilles vides...peut être car c'est simplement le milieu dans lequel il vit...bref je ne suis certainement pas assez intellectuel pour comprendre son cinéma, en attendant je préfère me retrancher sur le cinéma de Podalydès, Becker et bien d'autres, beaucoup plus juste à mon goût.