Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,0
Publiée le 29 février 2016
Des acteurs incroyables de justesse, de belles histoires.. Des moments émouvants.. touchants.. Le film offre un regard sage, d'une aigre nostalgie. Youth est un bilan, effrayant d'humanité. Humour, légèreté, beauté, et philosophie sont au rendez-vous. .
Je n'ai cependant pas été charmé par cet oeuvre magnifique et poétique, au rythme aussi lent que son thème : la vieillesse..
Un film vraiment particulier , loufoque qui ne peut pas plaire à tout le monde ... C'est long et heureusement qu'il y a cette voix merveilleuse à la fin pour élever le film .
Esthétiquement superbe, finement drôle, ni trop bavard, ni trop long, subtil et féérique, Youth apporte un air d’optimisme et régale par sa distribution. Michael CAINE est sublime, Harvey KEITEL et Rachel WEISZ touchants, Paul DANO toujours aussi énigmatique ! La réalisation est très soignée et que dire de la photo et de la bande son, parfaitement en accord. J’ai longtemps hésité avant d’aller voir ce film et je suis sorti avec le sourire aux lèvres. Un véritable bain de jouvence qui parle avec finesse de la vieillesse et de l’inspiration. Les nombreux traits d’humour (le concerto pour cloches de vaches suisses est un must) confèrent à ce film toute sa légèreté même si l’intensité dramatique est très lourde et la fin poignante. Encore un moment magique du septième art !
Reflet cocasse du temps qui passe à travers le prisme de l'art, Youth puise la majeure partie de son énergie dans la performance du duo en tête d'affiche, Caine et Keitel, remarque couple emmuré dans les souvenirs de leur passion, sans compter la sublime Rachel Weisz qui tel ses compagnons parvient à nous faire passer du rire aux larmes en un clignement d'œil. Garnie de plans élégants et d'une photographie éblouissante, on aurait aimé que la réalisation de Sorrentino suive cet équilibre entre drôlerie et mélancolie dans le bon sens. Malheureusement, le cinéaste italien s'enfonce très rapidement dans l'auto-contemplation dérangeante, jouant prétentieusement sur le rapport de l'image au son, transformant une idyllique subjectivité en pub Milka. Nanti, il creuse les poisons de la passion dans un exercice méta sans aucune subtilité ni sensibilité, rendant son film dégoulinant et ringard. Malgré ses qualités, Youth nous perd en se complaisant dans le grotesque, mais nous rattrape in-extremis grâce à ultime séquence enfin bouleversante de simplicité et de mélancolie, éclatante cantate du désir et du temps.
Comment tester votre niveau d'éveil ? en allant voir ce film ! ... C'est d'une longueur interminaaaable... c'est lent, il ne si passe vraiment pas grand chose, et même le message n'est pas clair... en tous cas pour moi. Alors, oui il y a de beaux plans, de belles images, quelques gags des fois dues aux bonnes repliques de ces vieux copains qui se connaissent bien.Mais quand même, on s'emmerde dur. Mon voisin a d'ailleurs piqué du nez, et moi même j'ai lutté à un moment. L'affiche, racoleuse... voilà aussi ce que je peux dire, comme pour la bande annonce, ils ont vendus le film en jouant sur le corps sculptural de cette superbe femme, qui n'apparait que 30secondes. Bien évidemment, rien à dire sur le jeu des acteurs, et pour une fois, Paul Dano ne joue pas un post ado trauma ou un mec attardé et ça lui va super bien ! Bref, un film pas pour moi en tous cas.
Le style est là et le thème est vraiment intéressant. Le temps qui passe et le vieillissement. Ne plus croire à son avenir, revivre son passer. S'en souvenir ou non. C'est musical et visuellement très beau.
La distribution est splendide, les images magnifiques. Le film est beau et plein de poésie, les personnages touchants, mais c'est aussi parfois très étrange, au risque d'oublier parfois le spectateur sur le bas-côté.
Un mouroir en Suisse pour clients fortunés. Des tranches de vie, subtilement mise en scène. Après un démarrage légèrement ennuyeux, ce film prend toute son ampleur. 3 étoiles et demie.
Le ton du film est intriguant avec quelques bizarreries de part et d'autres (concert de cloches de vaches, personnages random nus, etc) autour d'un casting captivant. Pas évident de voir un thème principal et la fin est un peu longue mais on a besoin de temps en temps de film, qui, par leur style singulier, excite la curiosité.
C'est assez étrange, mais c'est sans doute l'un des film les plus frustrant qu'il m'est été donné de voir. Comme rarement (jamais ?) j'ai alterné la fascination et l'exaspération, provoquant une succession d'entrées puis de sorties du film. Je me disais "c'est bon j'y suis" et la scène d'après "mince... j'y suis plus". Alors j'ai cherché un mot qui me permettrait de caractériser "Youth" et j'ai trouvé 'boursoufflé'. Oui boursoufflé car le film est ponctué de scènes qui n'ont pas beaucoup de sens faute d'exploitation, qui donnent l'impression de n'être là que pour faire de l'épate, nous dire "regardez comme je sais faire du beau cinéma", et que si elles n'avaient pas été là, le film aurait été une épure potentiellement magnifique. Sorrentino confond selon moi poésie, onirisme, symbolisme et poudre aux yeux. Là où un Kusturica par exemple arrive à intégrer le merveilleux et l'imaginaire avec une fluidité et une intelligence totale, Sorrentino nous donne l'impression de n'être que prétention faussement talentueuse. Voilà pourquoi "Youth" a été pour moi une expérience étrange que je n'ai pas appréciée.
Un grand film qui survole des thèmes essentiels d’une vie avec une légèreté magique et parfois onirique. C’est plein de tendresse, de nostalgie mais sans aigreur, quoique souvent cruelle. Supportée par deux acteurs prodigieux et judicieusement rassemblés, cette séance de nombrilisme est chargée d’humour et d’humanité. Un règlement de compte réussi. Et n’oublions pas les décors suisses et luxueux bien adaptés au ton du film ni les dialogues semblables à des réparties de théâtre.