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traversay1
3 645 abonnés
4 878 critiques
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2,0
Publiée le 25 juillet 2015
Le plus intéressant dans Des apaches est la façon dont la communauté kabyle, bien que loin de ses racines, continue de vivre selon ses lois, dans l'atmosphère de cafés parisiens qui deviennent lieux de rencontres, de pouvoir et de décisions. Pour le reste, le film de Nassim Amaouche, que l'on avait remarqué avec Adieu Gary, est passablement confus dans les errements de son personnage principal au gré d'une chronique sentimentale et de quête d'un père loin de convaincre. André Dussolier et Laëtitia Casta, sous utilisés semblent faire banquette dans un film qui préfère l'ombre et le mystère à la lumière.
Alors, musicalement, la bande son est très réussie. Les mélodies sont prenantes et envoûtantes, elles nous plongent dans le passé. Les hommages à la nouvelle vague sont légion. D'abord ce narrateur qui nous conte l'Histoire du peuple kabyle n'est pas sans nous rappeler le cinéma de François Truffaut, ensuite l'homme au chapeau, c'est le Mépris de Jean-Luc Godard... Il y a de belles idées dans ce film, mais le scénario est un peu confus. Laetitia Casta est vraiment belle, mais elle joue le rôle d'une mère quelque peu incestuelle. Nassim Amaouche a le beau rôle dans son film, au sens où le personnage qu'il incarne est intéressant. L'atmosphère des bistrots kabyles est bien rendue. La lenteur du film est sans en lien avec cette thématique. Et puis c'est bien de découvrir la logique de certains peuples pour lesquels la parole compte bien plus que les contrats écrits : une parole donnée vaut toutes les signatures, au contrat, on préfèrera le pacte, qui scelle un accord, le contrat n'en sera que la codification secondaire.
Des Apaches est un film sobre mais soigné et profond. Une occasion de découvrir l’univers kabyle parisien et de se reposer quelques questions simples dont on ne se lasse pas : qui suis-je ? D’où viens-je ? Que vais-je choisir de devenir ?
Le film dessine une suite de destins qui se réitèrent et se confondent : ceux du père, de Samir, de l’enfant, celui de la mère et de Jeanne. Le montage joue ce parallélisme avec habileté et poésie. On ne sait plus qui est qui, ni qui est amoureux de qui. Et surtout, grande question du film, si les schémas se reproduisent ou s’ils évoluent chez Samir, dans la communauté kabyle ou dans la vie en général...
Nullissime. Aucun scénario. Histoire très décousue. On perd vite le film. Ambiance laconique . Que de clichés sur la communauté kabyle ( alcool à flots , matérialisme etc ) Je suis moi-même algérienne kabyle. Je m attendais à autre chose que des clichés. Bref très déçue. Et je ne comprends toujours pas le rapport du film avec le titre ??