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    Des Apaches
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    19 critiques spectateurs

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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    299 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    (...) Un film d'une profondeur et d'une puissance qui se font rares aujourd'hui.
    (...) Ce n'est plus seulement un personnage que campe Nassim Amaouche mais aussi un vertige, un entre-deux, une échappée où la notion de place disparaît au profit d'un non-lieux, d'un positionnement où l'on sent bien que l'important n'est plus de trouver sa place mais de bien vivre sans place déterminée. En s'affranchissant du déterminisme communautaire, Samir bouscule les frontières pour s'individuer, tracer son chemin, être un "Apache". (...)
    labellejardinière
    labellejardinière

    89 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mars 2016
    "Apache" : tribu amérindienne, dont le membre peut-être le plus connu fut Geronimo (mort en 1909).
    "Apache" : voyou de la Belle-Epoque, sévissant du côté de Belleville (en bandes à codes, notamment vestimentaires). Laquelle de ces définitions ce "Des Apaches" de Nassim Amaouche illustre-t-il ? Comme il s'agit d'un ex (?) délinquant, amateur de "beuh" (maison), la deuxième ? Mais "Samir" est solitaire, et discret... Alors, la première ?.... Mais il s'agit d'un Kabyle (de mère française), découvrant des habitudes ancestrales conservées par sa communauté dans l'Hexagone (illustrées en matière patrimoniale spoiler: - son père, qu'il découvre, la trentaine bien entamée, doit vendre murs et fonds d'un bar, et entend respecter à cette occasion la coutume
    )... On supposera donc que c'est plutôt Amaouche qui clame une nouvelle fois (après "Adieu Gary") son goût pour l'historiographie nord-américaine. Pour un film à sujet bien éloigné. Et fort peu passionnant....
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2015
    Film superbe d'un bout à l'autre. Son titre, qui fait référence à la grand mère kabyle est malheureusement mal choisi. Les allers retours entre l'enfance et la trentaine du héros sont assez extraordinaires, très proustiens, la description du milieu kabyle de Paris est fascinante. ll faut espérer que ce film personnel très émouvant trouve son public, il le mérite!
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juillet 2015
    Le film "Des Apaches" sent l'autofiction. Nous voilà plongés dans un univers sociologique, sans doute très proche de celui de l'auteur, particulier et secret, celui des kabyles. D'ailleurs, l'œuvre démarre sur une introduction pour le coup très anthropologique, qui présente, d'une voix monotone, à la manière d'un reportage, les us et coutumes d'un village en Algérie, organisé en communauté a priori démocratique. Cette introduction, très étonnante, est essentielle pour comprendre l'histoire toute entière. Samir, un jeune-homme parisien, vient de perdre sa mère qui l'a élevé seule. Il est rattrapé par son père qui souhaite l'associer, en tant qu'aîné, à une tractation immobilière qui doit d'abord se régler en communauté, avant de trouver une issue officielle. Le propos est intéressant, certes. Pour autant, derrière cette histoire d'omerta et de communautarisme, Nassim Amaouche, le réalisateur, engage une sorte de déclinaison très lente de sa propre enfance, fondue au présent de la narration. Sa mère, Jeanne (interprétée par Laëtitia Casta, juste très belle), est aussi l'amante rencontrée dans un hôpital. Le petit Samir est aussi le compagnon de tristesse du jeune-homme, le soir dans son appartement. On voyage dans l'univers feutré des commerçants kabyles au cœur de Paris. André Dussollier interprète une sorte d'entremetteur au milieu de ces gens sans qu'on parvienne vraiment à comprendre pourquoi les tenanciers de bars lui donnent autant de place dans leurs affaires, qui, si l'on en croit l'introduction, engagent la communauté et l'honneur villageois. Il y a du Proust là-dedans sinon que le monde que le réalisateur décrit n'est pas celui des salons mais des kabyles à Paris. Le film est souvent long, trop long, et s'il y a de l'idée, le concept général n'est pas assez convaincant. L'histoire d'amour file devant les yeux et échappe à l'attention du spectateur, tant la narration s'embourbe dans une série d'invraisemblances narratives et complaisantes.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juillet 2015
    Le plus intéressant dans Des apaches est la façon dont la communauté kabyle, bien que loin de ses racines, continue de vivre selon ses lois, dans l'atmosphère de cafés parisiens qui deviennent lieux de rencontres, de pouvoir et de décisions. Pour le reste, le film de Nassim Amaouche, que l'on avait remarqué avec Adieu Gary, est passablement confus dans les errements de son personnage principal au gré d'une chronique sentimentale et de quête d'un père loin de convaincre. André Dussolier et Laëtitia Casta, sous utilisés semblent faire banquette dans un film qui préfère l'ombre et le mystère à la lumière.
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mars 2016
    "Adieu Gary" (2008) promettait plus (style, à défaut d'histoire) que ce "Des Apaches" ne tient, en 2014. On ne retiendra en positif que l'aspect ethnographique (d'ailleurs lancé explicitement en prologue, 5 minutes durant) - sur les us et coutumes kabyles, spoiler: valant du village de montagne algérien, au milieu "embourgeoisé" d'immigrés enrichis dans la limonade à Paris : communautarisme et patriarcat (pré-islamiques), faisant plus penser aux "familles" siciliennes à parrains qu'aux Amérindiens ! Le titre, inapproprié (quel rapport entre ces derniers et l'immigration maghrébine en Europe, spécialement en France ?....) devenant plutôt (mais, on l'imagine bien, totalement à rebours des intentions d'Amaouche !) un écho à ces "tribus" sévissant dans l'Est parisien au début du 20e siècle, à l'appellation homonyme.
    Le contexte poético-familial, mêlant le passé (Samir est né d'une Française catholique, sur l'enterrement de laquelle s'ouvre vraiment le film) et le présent (Laetitia Casta est la seule présence féminine évoquée par le héros - Amaouche se mettant en scène) est lui alambiqué, et tombe à plat. Pour moi, c'est à nouveau une seule étoile pour NA....
    mem94mem
    mem94mem

    119 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juillet 2015
    Le film me paraît beaucoup trop autobiographique et malmène le scénario au profit d'une réalité sûrement très personnelle. Le film en pâtit. la partie presque documentaire sur la vie des communautés kabyles à Paris est intéressante. En revanche l'histoire familiale de Samir est confuse et laisse à interprétation, ce qui est un comble pour un film si personnel. Ces/ses errements plantent le spectateur sur le côté.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2015
    Alors, musicalement, la bande son est très réussie. Les mélodies sont prenantes et envoûtantes, elles nous plongent dans le passé. Les hommages à la nouvelle vague sont légion. D'abord ce narrateur qui nous conte l'Histoire du peuple kabyle n'est pas sans nous rappeler le cinéma de François Truffaut, ensuite l'homme au chapeau, c'est le Mépris de Jean-Luc Godard... Il y a de belles idées dans ce film, mais le scénario est un peu confus. Laetitia Casta est vraiment belle, mais elle joue le rôle d'une mère quelque peu incestuelle. Nassim Amaouche a le beau rôle dans son film, au sens où le personnage qu'il incarne est intéressant. L'atmosphère des bistrots kabyles est bien rendue. La lenteur du film est sans en lien avec cette thématique. Et puis c'est bien de découvrir la logique de certains peuples pour lesquels la parole compte bien plus que les contrats écrits : une parole donnée vaut toutes les signatures, au contrat, on préfèrera le pacte, qui scelle un accord, le contrat n'en sera que la codification secondaire.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 juillet 2015
    Une perte total de son temps d'existence sur terre à allez voir cet espèce d'inutilités cinématographique.
    ça essais de commencé sur les bases révélatrice d'un fonctionnement organisé d'une communauté, en l'occurrence les Kabyles, en filmant un membre qui débarque en France pour récolter des fonds engranger par le commerce dont on saura jamais exactement, licite ou pas.. Puis ça s'endort complet sur des personnages sans explication ou utilités dans le sujet de base.. Ils nous perdent en rêveries mêlant sans but les personnages à un point de plus saisir si c'est des flash backs ou... Rien. aucun sens à un point que c'est inexplicable comme s'est mauvais !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 juillet 2015
    Nullissime. Aucun scénario. Histoire très décousue. On perd vite le film. Ambiance laconique .
    Que de clichés sur la communauté kabyle ( alcool à flots , matérialisme etc )
    Je suis moi-même algérienne kabyle. Je m attendais à autre chose que des clichés.
    Bref très déçue.
    Et je ne comprends toujours pas le rapport du film avec le titre ??
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    139 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2015
    Des Apaches est un film sobre mais soigné et profond. Une occasion de découvrir l’univers kabyle parisien et de se reposer quelques questions simples dont on ne se lasse pas : qui suis-je ? D’où viens-je ? Que vais-je choisir de devenir ?

    Le film dessine une suite de destins qui se réitèrent et se confondent : ceux du père, de Samir, de l’enfant, celui de la mère et de Jeanne. Le montage joue ce parallélisme avec habileté et poésie. On ne sait plus qui est qui, ni qui est amoureux de qui. Et surtout, grande question du film, si les schémas se reproduisent ou s’ils évoluent chez Samir, dans la communauté kabyle ou dans la vie en général...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 août 2015
    Un petit bijou, tous les ignares ne faisant même pas travailleur leurs méninges ne vont pour sûr rien comprendre, mais ce film dépend de nous, spectateurs, et de notre compréhension qui va nous plonger dans cette univers kabyle et ses relations père-fils touchantes. Particulièrement bien construit, nous comprenons à la fin que les scènes dites "de lenteur" étaient indispensables à la compréhension du personnage et finalement, du film. J'ai adoré.
    FaRem
    FaRem

    8 790 abonnés 9 634 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 mars 2016
    Un casting sympathique qui ne parvient pas à sauver ce film confus et profondément ennuyeux. Le point de départ de l'histoire pouvait être intéressant seulement, je ne sais pas si c'est mal monté ou si c'est le scénario qui est inexistant, mais l'ensemble est vraiment brouillon et assez désagréable à suivre. En plus de cela, c'est mou et ça manque de dynamisme. Il n'y a pas grand-chose à dire de plus, il n'y a rien à sauver, je n'ai pas du tout aimé.
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juillet 2015
    Avec "Des Apaches", Nassim Amaouche réalise un film assez personnel, abordant la confrontation des traditions, des cultures et des générations par le biais de cette histoire dans laquelle Samir se retrouve entraîné par un père qu'il n'a jamais connu dans une affaire de tradition kabyle. La solitude, la contrainte des choix, voilà des thèmes qui nous parlent mais qui sont ici terriblement mal exploités, empêtrés dans des maladresses scénaristiques d'autant plus lourdingues qu'Amaouche essaye désespérément d'insuffler de la poésie à son histoire. Si lui-même s'en sort bien en tant qu'acteur, c'est surtout l'excellent André Dussolier qui ressort du lot avec un rôle qu'il parvient très bien à faire exister en quelques regards et quelques paroles. La pauvre Laetitita Casta ne pourra pas en dire autant, enfermée dans un rôle bien fade, comme beaucoup des personnages du film qui peinent à convaincre.
    Hastur64
    Hastur64

    229 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2016
    C'est vraiment par le plus total hasard que je suis tombé sur ce film dont je n'avais jamais entendu parler. Seconde réalisation de son auteur, à la fois scénariste, réalisateur donc et interprète principal, le film nous fait suivre Samir qui, après avoir enterré sa mère, qui l'a élevé seule, reprend fortuitement contact avec son père, Kabyle et possesseur de commerces dans le Paris populaire. La famille et la transmission des traditions sont au cœur de ce film, même si le héros en est lui-même ignorant et que son parcours l'entraîne à se sortir du chemin tout tracé de cette transmission culturelle. Sans être inintéressant le film peine quand même à enthousiasmer. Si la confrontation entre Samir et son père (et la culture qu'il traîne avec lui) est intéressante. On a peine à être intéressé par l'histoire parallèle de cette mère (Laetitia Casta) et de son fils qui symboliquement représentent une évocation de l'enfance de Samir. Pendant un moment on ne sait pas si on a affaire à deux histoires ou à un flashback dans le passé du héros ; apparemment une volonté du réalisateur. Le film n'a finalement présenté d'intérêt à mes yeux que sur les petites choses que l'on apprend sur la société Kabyle traditionnelle et qui nous rappelle qu'Algérien n'est pas forcément synonyme d'Arabe. Un long-métrage qui se laisse regarder, mais qui n'offre pas non plus une histoire passionnante, la faute peut-être à un héros un peu passif et inexpressif. À voir à l'occasion.
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