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    Funan
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    Santu2b
    Santu2b

    258 abonnés 1 797 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2018
    À peine diplomé de son école d'animation, Denis Do signe un premier long-métrage au sujet très personnel. Dans "Funan", il s'inspire en effet de l'histoire de sa mère, qui a connu de plein fouet la dictature Khmers rouges au Cambodge à la fin des années 1970. Pour un premier film, il va sans dire que c'est extrêmement prometteur. Denis Do trouve le juste équilibre entre le cours d'histoire et la chronique plus intimiste. Il filme cela dans un style assez contemplatif qui n'épargne pas certaines longueurs mais qui reste à la fois juste, poignant et sans racolage. L'histoire des khmers rouges manquait au cinéma d'animation : c'est désormais chose faite.
    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2019
    Lorsque les Khmers rouges prennent Phnom Penh en avril 1975, Chou, son mari Kuon et leur fils Sovanh sont, comme la plupart des habitants de la capitale, jetés sur les routes. Dans une bousculade, le petit garçon disparaît laissant ses parents dévastés de chagrin. Emprisonnés dans un camp, condamnés par l'Angkar à travailler jusqu'à épuisement, ils resteront pendant quatre longues années dans l'ignorance du sort de leur fils.

    Diplômé de l'école des Gobelins, Denis Do est né en France en 1985. Sa mère a connu l'enfer des camps khmers rouges. Il a voulu en témoigner en s'inspirant de son expérience et de celle de ses proches. Porté par les voix de Bérénice Béjo et de Louis Garrel, "Funan" a reçu le Cristal du long métrage au dernier festival du film d'animation d'Annecy.

    Les massacres de masse commis par les Khmers rouges entre 1975 et 1979 - on évitera le terme "génocide" dès lors que ces crimes visaient indifféremment tous les Khmers sans cibler un groupe ethnique, racial ou religieux - n'ont guère inspiré le cinéma. Ils sont au centre du très hollywoodien "La Déchirure" tourné dès 1984. Ils ont inspiré l’œuvre du réalisateur cambodgien Rithy Panh et notamment son documentaire "S21, la machine de mort khmère rouge" sorti en 2003.

    Denis Do choisit une animation très douce nimbée de couleurs vert, bleu et orange, alternant des plans très larges d'une nature somptueuse et des gros plans des visages des protagonistes. Ce parti pris met "Funan" à portée des enfants, même des plus jeunes, sans risquer de les choquer. Mais il a le défaut d'euphémiser une violence aussi stupide que brutale. Le comparer avec "Valse avec Bachir" serait lui faire trop d'éloges.
    Loïck G.
    Loïck G.

    344 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2019
    Le réalisateur raconte l’histoire de sa famille sous le régime Khmers rouges. On s’en veut de ne pas adhérer pleinement à sa vision et à cette aventure humaine cruelle qui aura fait deux millions de victimes sans compter les exilés, et les déportés. C’est l’horreur absolue que nous rapporte le cinéaste dans toutes les atrocités possibles qui à force d’être comptabilisées en deviennent malheureusement caricaturales. Un film d’animation totalement investi mais assez classique et ronronnant. La manière de plomber la scénographie, d’images révélatrices appuyées par un dessin qui en rajoute, et qui grossit constamment le trait, nous fait lâcher assez vite le contexte.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    57 abonnés 1 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2019
    Le 17 avril 1975, les Khmers Rouges prennent possession de Phnom Penh, obligeant tous ses habitants à partir à la campagne, sous prétexte de bombardements, d’abord avec leurs propres voitures puis à pied. Lors de la traversée d’une rivière, Sovan, 4 ans, se perd dans la foule, suivi par sa grand-mère tandis que ses parents, Chou (voix de Bérénice BEJO) et Khuon (voix de Louis GARREL) perdent sa trace et sont transférés dans un camp pour effectuer, sous la contrainte, des travaux dans les champs (plantation de riz). Le film raconte leurs vies séparées spoiler: jusqu’à leurs retrouvailles en avril 1978 et leur fuite en Thaïlande, quelques mois avant la chute du régime après l’entrée au Cambodge de l’armée vietnamienne
    . Cette période noire du Cambodge est assez bien documentée au cinéma avec l’excellent film « La déchirure » (« The killing fields ») (1984) de Roland Joffé, « Le temps des aveux » (2014) de Régis Wargnier (sur l’emprisonnement de l’anthropologue François Bizot par Douch, futur directeur du centre de torture S-21) et les films (de fiction et documentaires) de Rithy Panh. Rien de nouveau avec ce film d’animation qui raconte une histoire individuelle, celle des parents du réalisateur (le film est dédié à sa mère et son frère) avec des personnages dessinés dans le style de la ligne claire, de superbes paysages, ciels et couchers de soleil et le parti pris de ne pas montrer la violence, toujours hors champ. C’est le point faible du film qui, indirectement, atténue l'horreur du régime et de ses affidés, d’autant moins compréhensible que l’histoire n’est pas la vision unique de l’enfant qui a perdu ses parents. Plus de 40 ans après les faits, le film, malgré ses défauts, a le mérite de rappeler cette tragédie (génocide ?) et qu’il faut se méfier de ceux qui veulent changer l’Homme, le purifier par son autocritique et faire son bonheur sous l’égide d’un Etre Suprême (ici l’Angkar, émanation du Parti Communiste Cambodgien).
    Marc L.
    Marc L.

    47 abonnés 1 612 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2019
    Toujours à l’affût des sensibilités rarement représentées au cinéma, j’ai sauté sur celle-ci, qui retrace le parcours d’une famille sous le régime oppressif des Khmers rouges dans le Cambodge de la fin des années 70...même si Denis Do, né en France quelques années plus tard, a finalement une approche plutôt occidentale sur la question, et si la direction artistique est le fait d’un autre Français. Le réalisateur n’a pas connu le régime de Khmers rouges mais en a entendu parler à travers les souvenirs de sa mère, et s’efforce d’évacuer sa culpabilité de survivant dans un récit qui se nourrit du traumatisme familial tout en le pliant aux contingences du récit romanesque. Le scénario n’évacue rien des horreurs perpétrées par ces communistes fanatiques qui rêvaient de bâtir une société nouvelle en faisant table rase de l’ancienne, la première étape se résumant à expédier les couches sociales urbaines qui exerçaient des professions intellectuelles travailler la terre dans des conditions effroyables, la seconde étant de briser les familles afin d’éduquer les enfants dans le culte de la nouvelle idéologie. Cette violence, ‘Funan’ préfère le plus souvent la laisser hors-champ, notamment lorsqu’elle est perçue par un enfant dont on observe alors la réaction de stupeur incrédule, ou la suggérer de façon plus ou moins métaphorique : un tel choix possède un intérêt évident sur le plan artistique et permet de ne pas être taxé de complaisance gratuite mais il a le défaut d’atténuer inutilement les choses auprès d’un public, notamment pré-adolescent, qui n’aurait aucune connaissance préalable de la destruction méthodique de la société cambodgienne envisagée par les Khmers rouges. Inévitablement, ‘Funan’ se voit obligé d’assurer quelques péripéties parfois bancales, afin de ne pas en rester à la description dépassionnée d’un quotidien mortifère, sous le joug d’un collectivisme sourd et aveugle...mais ces péripéties superflues permettent au moins de prendre le temps d’admirer la fort belle tenue visuelle de cette nature luxuriante, qui contrastent avec des personnages sobrement détaillés et réalistes, fruit d’une esthétique à la fois européenne et asiatique, dans la filiation de la Ligne Claire et dans celle de Isao Takahata. ‘Funan’ n’a de toute façon pas vocation à être une expérience “plaisante”, de laquelle on sortira heureux et ragaillardi, mais de faire survivre la mémoire nécessaire d’un des régimes les plus barbares que le monde ait connu.
    marmottefurieuse
    marmottefurieuse

    10 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2020
    Un film d'animation très correct sur les péripéties d'une famille cambodgienne durant les horribles et tragiques événements (exécutions, travaux forcés, déportations etc...) qui ont suivi l'arrivée au pouvoir des funestes Khmers rouges au Cambodge. C'est graphiquement réussi mais il manque un petit quelque chose au niveau du récit pour en faire un film plus marquant.
    Lou W
    Lou W

    2 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2020
    Film à bonne thématique, néanmoins profondément ennuyant. Le scénario est très bien ficelé. Le rythme est cependant exécrable. Véritable film en demi teinte.
    11/20
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