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Jorik V
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3,5
Publiée le 26 février 2015
Hélène Zimmer a peut-être le tort involontaire que son film sorte après celui de Mélanie Laurent « Respire », auquel « A 14 ans » fait irrémédiablement penser. Et la comparaison ne va malheureusement pas en sa faveur en dépit de la qualité de ce dernier. Si « Respire » auscultait également l’adolescence de jeunes filles lycéennes via le prisme d’une relation amicale vénéneuse, « A 14 ans » se regarde plus comme une tranche de vie de collégiennes de notre époque. D’aucuns trouveront sa vision de l’adolescence vulgaire et superficielle, mais c’est cependant l’apanage de notre époque et la réalisatrice a parfaitement su rendre compte de la jeunesse d’aujourd’hui. Rapports garçon/fille, discussions centrées sur une première fois tant espérée mais à la fois crainte, rébellion contre l’autorité des parents qui ne comprennent plus leurs enfants, prédominance des réseaux sociaux et des soirées de débauche, … Comme dans un documentaire, tout est au plus proche du réel sans véritable fil narratif que la futilité des rapports entre filles de cet âge. Zimmer plante d’ailleurs sa caméra au plus près de ses jeunes actrices non professionnelles mais cependant impeccables. Elle ne cherche pas la beauté de l’image, ni l’esbrouffe visuelle, juste à être au plus près d’elles dans cette chronique d’une période de puberté difficile mais charnière. C’est parfois maladroit, redondant également, et certaines scènes auraient gagné à être raccourcies. Cependant, aux côtés de « 17 filles » ou « Bande de filles », cela montre comment le cinéma français jauge ces adolescentes, loin, très loin des teen-movies à l’américaine complètement déconnectés de toute réalité et préférant généralement la gaudriole à la vérité.
A 14 ans nous replonge dans ces années troubles et difficiles de l'adolescence, entre recherche d'identité, premières expériences de la sexualité et crises de confiance. Hélène Zimmer retranscrit avec brio humeurs, caprices et questionnements des jeunes collégiennes, dans une atmosphère en apparence simple mais néanmoins complexe, souvent violente et surtout profondément humaine.
Film lamentable. Une mise en scène complètement inexistante. Aucune empathie pour aucun des personnages. Ca manque furieusement de profondeur, de complexité. Tout ça semble très scolaire. Le film dédié à la fin à Benoît Jacquot pose vraiment question. Ou plutôt, comment une jolie fille de 23 ans (vierge de toute expérience de réalisation cinématographique) peut-elle réussir à monter un premier long-métrage avec un scénario complètement absent ?
Seule la jeune comédienne Galatea Bellugi tire son épingle du jeu. A revoir.
Des clichés d'ados insupportables et bêtes, des clichés d'adultes binaires (profs comme parents), aucun fil directeur, la première réalisation d'Hélène Zimmer souffre d'un manque criant de scénario.C'est d'autant plus dommage que les jeunes actrices et acteurs sont plutôt convaincants.
j'ai mal a mon cinéma français ! scénario en carton... qui montre le débauche de la jeunesse d'aujourd'hui avec une belle caricature ! Ce film va beaucoup intéresser les jeunes pucelles , et leurs donnés de belles idées à la fin du film... pour les restituer dans la vraie vie !