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Ciné2909
69 abonnés
1 638 critiques
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0,5
Publiée le 3 mai 2015
C'est bien connu ; les jeunes ça fume (et pas que des cigarettes), ça boit, ça ne pense qu'au sexe et ça s'exprime avec beaucoup de grossièretés. Beaucoup vont rétorquer qu'il s'agit là de clichés mais qui sont vivement entretenus avec ce premier film d'Hélène Zimmer. Déjà se pose une question ; la réalisatrice a certainement laisser une place à l'improvisation pour qu'on ait des dialogues navrants où fusent des vulgarités qui ne tarderont pas à vous lobotomiser. Avec ça, il est difficile ensuite de s'intéresser aux portraits proposés par A 14 ans avec des héroïnes qui finissent plus par devenir des têtes à claques qu'autre chose en dehors peut-être de celle de Jade et encore …
0. Ce film ne mérite même pas un zéro. Un concentré de clicher et de mauvais exemple pour les jeunes. Notre société ce vois pourrir de l'intérieur. Mais continuez, continuez de donner le "bon" exemple....
Un ridicule poignant une réalisatrice qui n'a apparemment pas vu d'ados de sa vie le collège est dépeint comme le royaume des pouffiasses et des toxicomanes je suis outré il faudrait que la réalisatrice ouvre son esprit sinon demain je peux faire un film sur les personnes de plus de 90 ans en expliquant que toutes sont des bikers marchant à l’héroïne ça aura la même consistance le même intérêt et la même véridicité
Un film présentant une jeunesse décadente et des parents pommés, ce qui est très loin de la réalité. Le film se fonde sur de très nombreux clichés et contribue à donner (une nouvelle fois) une image négative et peu réaliste de la jeunesse.
Comment dégrader l'image des jeunes encore plus, avec les téléréalités déjà qui prennent les jeunes pour des illettrés. Ce film est une suite de cliché avec des insultes sans arrêt, mettons nos gosses devant ce film des l'age de 14 ans et voyez la déchéance que cela entraine.
C'est limite plus saint de laisser les gosses devant internet de nos jours que de voir des films gerbant avec une pseudo morale.
Vive les clichés.... Il faut que les gens arrêtes de fantasmé sur la jeunesse d'aujourd'hui. Bien évidemment il existe des comportement similaire chez les jeunes d 'aujourd’hui , mais cela reste marginal pour 14 ans, cela serai plus réaliste si le film s'appelait "A 16 ans" Bref un film à la française rien de plus à dire...
De "Diabolo Menthe" à "Bande de filles", de "La Boum" à "L'Esquive", les premières amours collégiennes sont devenues un sous-genre à part entière du cinéma français (plus souvent décrites du point de vue des filles que des garçons. pourquoi ?) Du coup, encouragé par les excellentes critiques du Monde et de Telerama, je suis allé voir les yeux fermés "A 14 ans". Mal m'en a pris ! Au bout de 30 minutes j'ai été à deux doigts de quitter la salle tant ce film est mal joué, mal tourné, mal éclairé, mal monté. Devant la caméra de Hélène Zimmer, les filles sont des pouf et les garçons des brutes. Le trio d'actrices incarnent des caricatures grossières et figées : la rebelle, la coincée et la sage. Hélène Zimmer - et les critiques qui l'encensent - se paie notre tête en voulant faire passer ce mauvais film pour un excellent documentaire. Ma colère n'est pas dirigée contre une jeunesse dont je déplorerais, du haut de mon élitisme parisien, la vulgarité, mais contre la vulgarité d'un cinéma qui peine à en rendre compte. Allez voir - ou revoir - "Chante ton bac d'abord" pour être informé-touché-ému. Et fuyez ce mauvais film qui, au bout de trois semaines ne passe plus que dans une seule salle parisienne. Bien fait pour lui ...
Il ne faut pas demander à ce film autre chose que ce qu'il est raisonnable d'en attendre. Ceux qui veulent un compte-rendu sociologique et psychologique de ce que sont les adolescents d'aujourd'hui seront évidemment déçus. Il y a des livres pour ce genre de choses. Mais un film ne peut être que partial et la réalisatrice s'en est tenue sagement à quelques figures parmi d'autres. Tous les adolescents ne sont pas comme ceux qu'on voit dans ce film, c'est certain. Mais il y a fort à parier que plus d'un adolescent pourraient se reconnaître dans ceux dont il est question dans ce long-métrage. Ils ne sont pas représentatifs, mais ils ressemblent cependant beaucoup à ceux qu'on peut connaître. Je devrais plutôt écrire "elles" car la réalisatrice s'attache surtout à explorer la vie et le mental d'un petit groupe de filles. A l'âge du brevet, elles parlent de sexe avec les mots et les expressions les plus crus. Elles en parlent d'ailleurs plus qu'elles n'agissent. Elles fument et, à l'occasion, boivent beaucoup. Elles sont souvent en conflit avec leurs parents et, pour la moindre occasion, elles peuvent aussi se quereller entre elles. On peut reprocher à ce film ses lacunes ou ses omissions (Il n'y est jamais question d'argent, par exemple), mais on ne peut pas lui reprocher de ne pas adopter le ton le plus juste et le plus convaincant. On se demande même parfois si l'on n'a pas affaire à un documentaire plutôt qu'à une fiction. On peut d'ailleurs supposer que la réalisatrice a largement puisé dans ses propres souvenirs. Tel qu'il est, malgré ses manques, ce film est passionnant et criant de vérité. Il sonne même un peu comme un cri d'appel aux adultes et, en particulier, aux parents. 8/10.
Au secours ! C'est tellement difficile parfois d'être adolescent, que voir ainsi le cours des événements se dérouler est angoissant. La place accordée à la dérive, aux produits stupéfiants, à l'alcool est assez terrifiante. Il y a une sorte de loterie, qui fait que le drame peut survenir à tout moment. Ici, chacun en réchappe. La toute puissance de ces adolescents, qui manient la pulsion invoquante avec l'arrogance de leurs corps en devenir se confronte à des adultes souvent démunis pour soutenir une position contenante. Les relations entre les sexes sont, je trouve, détestables. Est-ce vraiment la seule issue ? Et puis tant de violence sans fond, proférée dans l'irresponsabilité, l'inconsistance, l'inconséquence et l'absence de souci de l'autre. Je ne suis pas content d'être le témoin, le spectateur impuissant face à ce désastre. Le film conclut en somme que ce serait un mauvais moment à passer. Peut-être, mais je pense que plus de profondeur dans les relations est sans doute possible.
Faut-il être un peu maso pour aller voir ce film lorsqu'on a une fille de presque 13 ans ? Faut-il être juste un peu inconsciente lorsqu'on y va accompagnée de sa fille, qui souhaite partager ce moment de ciné avec sa "Mamounette" ? J'y suis allé, je ne le regrette pas. C'est une tranche de vie.
Je n'ai pas vu le dernier film de Mélanie Laurent qui semblait plus cibler les lycéennes et les rapports sado-masos entre filles. Ici c'est sur une année de 3ème, la vie de 3 jeunes filles avec leurs parents (surtout leur mères et grand mères) et les garçons (peu d'entre eux sortent du lot) que se focalise la réalisatrice de 23 ans.
La légèreté, la cruauté et la violence de ces années collège sont représentées de façon réaliste avec un vocabulaire cru et des images choquantes. C’est dur et crédible sans être dramatique.
Un film cliché tant sur les adolescents que sur les adultes, mais plus encore sur la jeunesse... Entre plan long sur des moments affligeants de la drogue en passant par l'alcool, à des plans sans comprendre le pourquoi et la, les suites... Un film étrange dans tous les sens du terme...
Très belle première réalisation d'Hélène Zimmer sur un sujet qui divise comme peuvent en témoigner les critiques, aussi bien sur le scénario que sur la réalité dépeinte dans ce film. La période de la puberté chez les adolescents reste en générale une période de découverte, de renouveau, et d'expériences et tout cela est magnifiquement filmé par Hélène Zimmer, le scénario est simple, voir très simple: suivre trois ados qui vivent leur dernière année de collège tout au long d'une année. Cependant, cette simplicité de scénario renforce l'impression de suivre au plus près les adolescentes, et mets en avant également leurs différentes péripéties. Hélène Zimmer, filme au plus près et au plus juste les personnages de son film dans leur vie, sans faire d'extravagances de réalisation énormes comme dans les teen-movies américains. Enfin, bravo aux trois actrices principales qui portent ce film, avec une mention spéciale à Galatea Bellugi, qui joue magnifiquement bien, d'une justesse incroyable, qu'il faudra je pense suivre de près. Les acteurs secondaires sont également très bon et très justes, même si quelques fois leurs textes peuvent les amener au contraire.
C'est saisissant! Le portrait de cette jeunesse sonne pour une fois vrai (même si c'est heureusement pas le portrait de toutes les ados de 14 ans). La réalisatrice a réussi ce qu'on avait plus vu depuis A nos amours! Et mention spécial pour l'actrice qui joue Sarah qui est géniale!
La réalisatrice a casté sauvagement la plupart des interprètes et les a filmées dans des lieux intemporels de l'adolescence : le collège, les chambres de fille, les repas familiaux, les boums… (...) L'interprétation inégale des actrices empêchent d'adhérer totalement à ce projet qui rappelle l'intention documentariste des films de Kechiche ou Pialat, mais avec beaucoup moins de réussite. On apprécie la vision juste des rapports entre ados et parents, inconciliables et que chaque famille connaît en temps voulu. Hélène Zimmer réussit à moitié son coup mais donne l'espoir d'un cinéma de la jeunesse qui sait vivre avec son temps.