Avis sur A 14 ans

Des clichés d'ados insupportables et bêtes, des clichés d'adultes binaires (profs comme parents), aucun fil directeur, la première réalisation d'Hélène Zimmer souffre d'un manque criant de scénario.C'est d'autant plus dommage que les jeunes actrices et acteurs sont plutôt convaincants.

Film lamentable. Une mise en scène complètement inexistante. Aucune empathie pour aucun des personnages. Ca manque furieusement de profondeur, de complexité. Tout ça semble très scolaire.
Le film dédié à la fin à Benoît Jacquot pose vraiment question. Ou plutôt, comment une jolie fille de 23 ans (vierge de toute expérience de réalisation cinématographique) peut-elle réussir à monter un premier long-métrage avec un scénario complètement absent ?

Seule la jeune comédienne Galatea Bellugi tire son épingle du jeu. A revoir.

Un film cliché tant sur les adolescents que sur les adultes, mais plus encore sur la jeunesse... Entre plan long sur des moments affligeants de la drogue en passant par l'alcool, à des plans sans comprendre le pourquoi et la, les suites... Un film étrange dans tous les sens du terme...

De "Diabolo Menthe" à "Bande de filles", de "La Boum" à "L'Esquive", les premières amours collégiennes sont devenues un sous-genre à part entière du cinéma français (plus souvent décrites du point de vue des filles que des garçons. pourquoi ?)
Du coup, encouragé par les excellentes critiques du Monde et de Telerama, je suis allé voir les yeux fermés "A 14 ans".
Mal m'en a pris ! Au bout de 30 minutes j'ai été à deux doigts de quitter la salle tant ce film est mal joué, mal tourné, mal éclairé, mal monté.
Devant la caméra de Hélène Zimmer, les filles sont des pouf et les garçons des brutes. Le trio d'actrices incarnent des caricatures grossières et figées : la rebelle, la coincée et la sage.
Hélène Zimmer - et les critiques qui l'encensent - se paie notre tête en voulant faire passer ce mauvais film pour un excellent documentaire.
Ma colère n'est pas dirigée contre une jeunesse dont je déplorerais, du haut de mon élitisme parisien, la vulgarité, mais contre la vulgarité d'un cinéma qui peine à en rendre compte.
Allez voir - ou revoir - "Chante ton bac d'abord" pour être informé-touché-ému. Et fuyez ce mauvais film qui, au bout de trois semaines ne passe plus que dans une seule salle parisienne. Bien fait pour lui ...

Comment dégrader l'image des jeunes encore plus, avec les téléréalités déjà qui prennent les jeunes pour des illettrés. Ce film est une suite de cliché avec des insultes sans arrêt, mettons nos gosses devant ce film des l'age de 14 ans et voyez la déchéance que cela entraine.

C'est limite plus saint de laisser les gosses devant internet de nos jours que de voir des films gerbant avec une pseudo morale.

Un film sur une jeunesse en pleine décadence. C'est dégradant, stéréotypé et brutal. On est loin de la Boum ! Les temps sont durs !

Vive les clichés....
Il faut que les gens arrêtes de fantasmé sur la jeunesse d'aujourd'hui.
Bien évidemment il existe des comportement similaire chez les jeunes d 'aujourd’hui , mais cela reste marginal pour 14 ans, cela serai plus réaliste si le film s'appelait "A 16 ans"
Bref un film à la française rien de plus à dire...

Un ridicule poignant une réalisatrice qui n'a apparemment pas vu d'ados de sa vie le collège est dépeint comme le royaume des pouffiasses et des toxicomanes je suis outré il faudrait que la réalisatrice ouvre son esprit sinon demain je peux faire un film sur les personnes de plus de 90 ans en expliquant que toutes sont des bikers marchant à l’héroïne ça aura la même consistance le même intérêt et la même véridicité

0. Ce film ne mérite même pas un zéro. Un concentré de clicher et de mauvais exemple pour les jeunes.
Notre société ce vois pourrir de l'intérieur. Mais continuez, continuez de donner le "bon" exemple....

Les acteur, la mise en scène, tout est mauvais.

Hélène Zimmer a peut-être le tort involontaire que son film sorte après celui de Mélanie Laurent « Respire », auquel « A 14 ans » fait irrémédiablement penser. Et la comparaison ne va malheureusement pas en sa faveur en dépit de la qualité de ce dernier. Si « Respire » auscultait également l’adolescence de jeunes filles lycéennes via le prisme d’une relation amicale vénéneuse, « A 14 ans » se regarde plus comme une tranche de vie de collégiennes de notre époque.
D’aucuns trouveront sa vision de l’adolescence vulgaire et superficielle, mais c’est cependant l’apanage de notre époque et la réalisatrice a parfaitement su rendre compte de la jeunesse d’aujourd’hui. Rapports garçon/fille, discussions centrées sur une première fois tant espérée mais à la fois crainte, rébellion contre l’autorité des parents qui ne comprennent plus leurs enfants, prédominance des réseaux sociaux et des soirées de débauche, … Comme dans un documentaire, tout est au plus proche du réel sans véritable fil narratif que la futilité des rapports entre filles de cet âge.
Zimmer plante d’ailleurs sa caméra au plus près de ses jeunes actrices non professionnelles mais cependant impeccables. Elle ne cherche pas la beauté de l’image, ni l’esbrouffe visuelle, juste à être au plus près d’elles dans cette chronique d’une période de puberté difficile mais charnière. C’est parfois maladroit, redondant également, et certaines scènes auraient gagné à être raccourcies. Cependant, aux côtés de « 17 filles » ou « Bande de filles », cela montre comment le cinéma français jauge ces adolescentes, loin, très loin des teen-movies à l’américaine complètement déconnectés de toute réalité et préférant généralement la gaudriole à la vérité.

A 14 ans nous montre des adolescentes de la nouvelle génération. La génération Smartphone, sexe et irrespects. Une génération qui en dépasse beaucoup. Hélène Zimmer n’a pas cherché à les intellectualiser, à les défendre ou à les descendre. A 14 ans est presque un documentaire. Cet aspect réaliste on le doit à ces jeunes actrices, au talent irréprochable. On se sent réellement auprès d’elles. On croit à leurs peines, à leurs mensonges, à leurs coups de cœur et de gueules, à leurs difficultés à communiquer avec l’adulte, on croit à cet âge le plus cruel de la tranche de vie. S’il est cru, parfois choquant et souvent vulgaire, c’est un film qu’il peut être bon d’aller voir entre ados et parents, pour en parler ensuite. C’est un film qui mérite débat sur cette période de crise avant l’âge adulte. A 14 ans est un long-métrage qui ne fait pas dans la demi-mesure, c’est un film d’une puissance naturelle et véritable.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44

C'est bien connu ; les jeunes ça fume (et pas que des cigarettes), ça boit, ça ne pense qu'au sexe et ça s'exprime avec beaucoup de grossièretés. Beaucoup vont rétorquer qu'il s'agit là de clichés mais qui sont vivement entretenus avec ce premier film d'Hélène Zimmer. Déjà se pose une question ; la réalisatrice a certainement laisser une place à l'improvisation pour qu'on ait des dialogues navrants où fusent des vulgarités qui ne tarderont pas à vous lobotomiser. Avec ça, il est difficile ensuite de s'intéresser aux portraits proposés par A 14 ans avec des héroïnes qui finissent plus par devenir des têtes à claques qu'autre chose en dehors peut-être de celle de Jade et encore …

On a pu dire beaucoup de mal sur ce film et franchement c'est pas forcément génial, mais c'est loin d'être si nul que ça, c'est juste quelconque parce que ça n'arrive pas à insuffler une âme au récit, mais sinon il n'y a pas de réellement déplorable, les intentions ne sont pas mauvaises et le résultat final est pas terrible, mais ça se regarde.

En fait il ne faut pas confondre le sujet dont traite le film et le traitement qu'à le film sur ce même sujet. Oui les jeunes superficiels qui ne savent pas aligner deux mots dans un français correct, qui boivent, fumer et tentent lamentablement de se reproduire c'est assez pathétique, mais voilà, c'est la réalité et on peut le filmer sans qu'on fasse de procès d'intention au film... Ce qui compte ensuite c'est le traitement.

Ici on montre juste le quotidien de trois filles, avec toutes les embrouilles (me ferai-je lyncher en rajoutant : "typiquement féminines" ?) qui vont avec. Après le quotidien aurait pu être plus intéressant en inscrivant les scènes plus en longueur, en variant un peu histoire de créer un peu de beauté dans tout ça et juste des scènes de drame, ou bien montrer comment on passe du rire aux larmes et inversement dans une même séquence, en jouant sur l'ambigüité des émotions.

Oui, parfois c'est un peu trop joué, comme la fille qui reproche à son ancienne de copine de trop se toucher la schneck et où l'autre répond gênée "ouais ouais mais c'est pas si mal", clin d’œil, clin d’œil... t'avais compris toi qu'elle se touchait ? hein hein ? t'as compris ?

Et malheureusement avec ces maladresses, cette mise en scène pas franchement inspirée, ça fait que l'on n'arrive pas au niveau d'autres films sur la jeunesse et sur l'adolescence, je pense au récent Bande de filles (entre autres). D'ailleurs Bande de filles avait réussi à mettre de la joie, des larmes, ce qui forcément permettait de bien plus s'attacher aux personnages, vu qu'on les voit vivre un large panel d'émotions.

Donc oui tout ça est maladroit, mais ça ne juge pas, ça montre juste une réalité possible (bien que je la trouve bien sombre dans les relations avec les adultes... et finalement assez caricaturale). Chez Kechiche on peut voir les gens faire autre chose que chahuter en classe, s'engueuler avec leurs parents...

De même la relation homme/femme est assez uniforme, et un peu caricaturales également, ce qui fait que le film rate l'universalité de son propos... le film ne parvient pas à sortir de ses clichés. J'aurai aimé un peu plus de subtilité dans tout ça histoire que ces situations puissent me parler. Lorsque je vois Roc et Canyon on arrivait mieux à être universel, sans juger, en montrant juste les jeunes être des jeunes, lents, mous, bêtes, libidineux...

Ici ces filles sont toutes dans la rébellion, c'est pénible, il n'y a que ça... avec des parents, beaux-parents, totalement dépassés par la connerie de leur progéniture. Mais le film ne prend pas assez le soin de détailler ce qui pensent les parents, ce qu'ils vivent pour qu'ils puissent apporter quelque chose. Finalement un monde sans adulte aurait été plus intéressant.

Et donc si on peut trouver que la petite révolte adolescente, bien consumériste, idiote, est totalement pénible, reste que c'est malheureusement un passage obligé dans nos sociétés actuelles (sauf pour mes futurs enfants, ma trilogie : Louis, Ferdinand et Céline bien évidemment (j'inverserai d'ailleurs la réflexion nietzschéenne en faisant cette fois de la maternité un hasard, la mère porteuse devant se soumettre à mon plan pour mes rejetons, toi-aussi soumets ta candidature pour faire mère porteuse ! (grâce au libéralisme tout est possible, louer des utérus est enfin réalisable !

et que le montrer dans un film n'est pas un mal. Le film n'est pas responsable de l'état des lieux qu'il fait.

Bref, c'est pas bien, mais c'est pas nul nul... ça reste bien plus proche de la réalité qu'un film horripilant tant il était à côté de la plaque comme Bang Gang.

Alors là je ne comprend pas du tout le flot de critiques négatives pour ce film...moi je l'ai littéralement adoré !! Le film sur l'adolescence que j'ai préféré je pense !! (bien loin devant Bande de Filles par exemple !!). Presque documentaire il nous plonge en immersion totale dans le monde incompréhensible et inquiétant de l'adolescence !! Je dois avouer que certaines scènes m'ont laissé bête, presque choqué tant le comportement de la jeunesse actuelle est 'indéfinissable' (sexe à outrance, irrespect, moqueries, rébellion, humiliations...) J'ai vraiment trouvé le scénario réaliste et prenant et j'ai été happé du début à la fin !! Ceux qui n'ont pas aimé sont de mauvaise foi...et font l'autruche sur la violence des rapports entre jeunes aujourd'hui !! A voir absolument !

j'ai mal a mon cinéma français ! scénario en carton... qui montre le débauche de la jeunesse d'aujourd'hui avec une belle caricature ! Ce film va beaucoup intéresser les jeunes pucelles , et leurs donnés de belles idées à la fin du film... pour les restituer dans la vraie vie !