Typique comédie sans imagination, bâtie sur une histoire grotesque et assaisonnée d'un humour aussi vulgaire que puéril. D'ailleurs, dans ce compartiment précis, c'est franchement à la limite de l'insulte : quasi-uniquement que des blagues sur les nains (c'est quoi le délire de Franck Gastambide avec les personnes de petite taille ?....), les transsexuelles et les gros. Les blagues sur le physique c'est quand même la forme la plus pauvre d'humour qui soit et honnêtement c'est à peine digne de la cour de récré de primaire ! On se demande comment en 2016 cet humour super-discriminant, qui si c'était sur les noirs, les Juifs ou les Musulmans serait considéré comme du pur racisme, peut, un instant, semblait drôle… Les producteurs, acteurs, et caetera, ne sont jamais dits, et fait remarquer à Gastambide, “eh, mec, tout c’est truc c’est pas quand même un peu gratuitement méchant…?”. Alors, comme dans toute comédie, on arrive toujours à trouver une situation, un gag, ou une réplique un peu drôle, mais franchement devoir se taper cet empilement de débilités pendant une heure trente pour rire ou sourire une fois ou deux, c’est quand même vachement maigre. Je n’évoque même pas l’interprétation tant on est dans l’outrance la plus totale et la guignolerie sans talent. Bref, une farce lourdingue qui ressemble à un “Kaira” en Thaïlande et qui ne brille que par la pauvreté de son intrigue, l’indigence de son humour et la vacuité de ce qu’elle raconte, en somme une bouse. À part si vous êtes un ados décérébré ou un adulte complètement ivre, il y a peu de chances que vous vous “tapiez des barres de rires”, à moins que l’insulte comme forme d’humour soit votre tasse de thé, auquel cas vous méritez bien ce navet !