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Julien Vasquez
31 abonnés
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2,0
Publiée le 6 novembre 2018
Les deux heures d'Equalizer 2 ne semblent pas justifiées pour une histoire plutôt sommaire. Antoine Fuqua comble les blancs mais le film traine tout de même en longueur.
Comment estimer la médiocrité d’un scénario ? Très simple, si vous pouvez regarder un film (avec dialogue) sans son et pourtant tout comprendre alors vous êtes en plein dedans. Equalizer fait parti donc dès films secondaires d’actions qui n’ont pas donné beaucoup de travail et qui donc ne font que passer par là.
le premier opus ne m'avait pas franchement convaincu, celui-ci ne me séduit pas davantage. Le côté "bon samaritain" exempt de défaut, à la droiture sans reproche, et qui plus est imbattable a quelque chose de trop artificiel pour ne pas dire caricatural. Quelques belles scènes de suspense et d'action ne suffisent pas à faire oublier le propos top manichéen. En particulier le côté "grand frère " avec le jeune peintre. Manque de subtilité et de finesse.
Aprés un premier opus au scénario anecdotique mais avec une réalisation et une interpretation sans failles, revoila Denzel Washington dans le role de Mc Call. Le premier nous faisait découvrir le personnage principal, énigmatique et hautement qualifié pour à peu prés tout et, passé cette surprise, on plonge ici directement dans le vif du sujet. On a l'impression ici de suivre des vidéos sur YouTube, avec le même Youtubeur mais dans différentes situations. En fait l'intrigue principale, pas folichone et avec un dénouement tiré par les cheveux, est noyée dans des sous intrigues qui donnent l'impression que le scénario veut rallonger la durée du film pour masquer la pauvreté de l'ensemble. Car oui, même si le 1er ne brillait pas par son scénario, on suivait les aventures de ce nouveau personnage sans déplaisir et qui bénéficiait d'une histoire simple et efficace. Ici on maquille l'ensemble par des scénes, certes bien filmées et nerveuses, mais qui ne servent plus le propos du personnage car on sait qui il est et ce dont il est capable. Même si on en apprend un peu plus de son passé, cela est fait de manière effleurée et pas forcément adroite. Reste un film qui se laisse regarder, moins bon que son predecesseur, mais qui devra faire attention pour le futur hypothétique de la franchise.
Equalizer 2 est vraiment l’ombre du premier volet qui éclipse totalement ce second film. Le scénario est tellement paresseux qu’il met presque les deux tiers du film avant d’offrir ce que la bande-annonce nous montrait. Les deux tiers du film ne sont que du remplissage ennuyeux et sans intérêt. Et malgré quelques sursauts, on s’enlise et l’on n’arrive pas à sortir de l’ennui présent en permanence. Environ 10 minutes au début et les 15 dernières sont les seuls moments intéressants. On survole l’histoire de Robert McCall en mettant en avant sa femme disparue, mais jamais on n’ira plus loin. On parle de son passé en effleurant que la surface… et à côté de cela, on oublie totalement de développer les personnages secondaires pour simplement multiplier de petites histoires sans grandes importances. Un scénario paresseux mis en images par un Antoine Fuqua passé en automatique et qui fait ressentir qu’il n’avait pas envie de faire ce second volet. Une énième commande d’un studio trop pressé à vouloir faire une franchise quand un film unique suffisait. Heureusement que Denzel Whashington arrive à sauver un peu les meubles.
quelle purge ce film, surtout quand on a vu le premier qui était intéressant et touchant dans la relation entre le héros et sa protégée. Là, c'est une banale histoire de vengeance sans que la moindre tension ne vienne me capter véritablement. C'est vraiment ce qu'on peut attendre de plus mauvais dans un deuxième épisode, juste pour le fait d'en faire un second sans apporter grand chose de plus. On sent vraiment que le réalisateur, que j'adore par ailleurs, n'a pas été inspiré sur ce coup là. Ma plus grande déception de l'été
Une suite très en dessous du premier, pas de surprise, de mystère qui faisait la force historique de cet ancien des forces spéciales. Beaucoup de morale, c’est une idée pas bête mais trop longue à recycler, dommage, de la prévisibilité et une mise en scène usée.
Le bon samaritain Robert McCall est de retour pour faire le bien autour de lui et pour faire d'un cauchemar la vie de ceux qui ne suivent pas le bon chemin ou qui oseraient s'en prendre à ses proches. Antoine Fuqua et Denzel Washington se retrouvent pour la 4e fois seulement, c'est la première fois que les deux font une suite, et ce malgré leur énorme carrière. Avec cette suite, le réalisateur américain ne bouleverse pas les codes mis en place dans le premier et nous offre un nouveau film une nouvelle fois divertissant. L'intrigue est un peu plus faible dans le sens où elle intervient très tard dans le film et qu'elle semble être une mission parmi tant d'autres, et ce même si pour une fois McCall est frappé personnellement. Pour le reste, c'est du classique avec des scènes d'action qui sont toujours aussi efficaces en étant spectaculaires et très violentes. La vraie différence avec le premier est que celui-ci est beaucoup plus posé du moins, c'est ce qui m'a semblé. Il n'y a pas de réflexion poussée ou quoi que ce soit même s'il est beaucoup question de morale seulement, on sent le personnage plus sur la retenue quand il le faut comme pour laisser une seconde chance, ce qui n'arrive pas souvent pour autant, car il a affaire à des personnes peu compréhensives. Entre des moments plus simples et personnels, et d'autres, plus dynamiques et bourrins, le film trouve un équilibre qui fonctionne bien même s'il pouvait gagner en rythme en étant un peu moins long. Au final, ce "Equalizer 2" est plus bavard que le premier, mais aussi plus profond par contre ce qui ne change pas, c'est que c'est une nouvelle fois un divertissement efficace porté par un très bon Denzel Washington.
Si "Equalizer 2" n'est pas l'amorce d'une franchise, cela lui ressemble fortement. Galvanisée par le succès du premier segment inspiré d'une série américaine qui s'était étirée sur quatre saisons et 88 épisodes de 1985 à 1989 sans réel écho en France, toute l'équipe s'est naturellement dévouée pour remettre le couvert. La tentative a été couronnée de succès, le film ayant rapporté trois fois son budget initial. Deux raisons essentielles à cet engouement. Denzel Washington semble avoir trouvé l'emploi idéal qui convient parfaitement à ce qu'il dégage à l'écran. Idem pour le concept assez facile à dupliquer de l'ancien agent du FBI reconverti en bon samaritain vengeur suite à l'assassinat de sa femme qui a tout pour plaire durablement au public. L'agent McCall doit cette fois-ci faire spoiler: le ménage au sein de son ancienne équipe dont certains membres suite à sa dislocation se sont reconvertis en mercenaires sans foi ni loi . L'attrait du film repose essentiellement sur le contraste entre la rage de l'ancien agent redevenant une véritable bête de combat à la limite du super-héros et la placidité débonnaire du civil sorte de Saint Vincent de Paul au sein de son quartier même s'il est mis quelquefois en relief par Fuqua avec une habilité un peu trop voyante car frisant avec une certaine complaisance. En ces temps eux-mêmes contrastés, parions que nous reverrons Denzel Washington trouer à nouveau la paillasse de ses adversaires en retournant leurs propres armes contre eux-mêmes (spécialité de l'agent McCall directement reprise de la série) juste après avoir conduit une vieille dame à l'hôpital et avant de retourner s'occuper de l'éducation d'un jeune délinquant. Denzel Washington a certes beaucoup de talent mais l'on peut se demander si le procédé ne finira pas, à moins que cela ait déjà commencé, par tourner en rond. Parions tout de même sur quatre à cinq épisodes avant que le filon ne s'épuise. En attendant, "Equalizer 1 et 2" se sont révélés tout à fait distrayants.
Le 1er volet était sympathique, mais manquait sans doute un peu de punch et d'un soupçon d'originalité. Le 2nd volet est terne, mou et consensuel. Pourtant, il y a matière à faire un pur film de série B bourrin, qui explore certaines zones grises et qui questionnerai notre rapport à la violence, à ce besoin de justice, à n'importe quel prix. Alors oui, c'est là, un petit peu, à l'occasion, au détour de quelques saynètes. Car "Equalizer 2" n'est pas vraiment une suite, juste un autre épisode, qui se déguise en thriller d'espionnage lambda, avec des rebondissements prévisibles, des personnages sans relief et un propos vide. Rien de neuf car tous les sujets traités le sont depuis 10 ans par le cinéma US, et que le film n'y apporte rien. Certes, la mise en scène de Fuqua reste efficace, il trousse parfois des séquences intéressantes, et puis il y a toujours le charisme de D. Washington, qui dispense quelques leçons de vie, le suspense est bien tenu dans quelques séquences aussi, mais c'est peu, très peu. Sympathique sans doute, inoffensif également. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
J'ai apprécié retrouver le personnage de justicier de Denzel Washington, mais j'ai clairement moins aimé Equalizer 2 que le premier. Attention, c'est relatif, puisque je le note quand même bien.
On en découvre plus sur le héros, mais justement, cela enlève une part de mystère sur lui, ça l'humanise trop, ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, ni ce que j'espérais : je voulais juste ma dose d'action.
J'ai trouvé que les adversaires étaient moins menaçants que leurs prédécesseurs dans le 1, même si la bande-annonce s'est retenue de vendre la mèche les concernant spoiler: et pour moi, il est plus intéressant qu'un héros affronte des inconnus plutôt que d'anciens amis devenus ennemis, ça manque de nouveauté . Ceci dit, le "méchant" principal a un certain charisme, il fait vraiment "dur".
Enfin, l'histoire est lente à se mettre en place. Je pense que c'est volontaire, pour en faire la marque de fabrique des Equalizer, sauf qu'ici, c'est vraiment trop long, et il n'a pas le charme du premier en ce qui concerne les ralentis, la musique, le fait de jouer du charisme de Denzel Washington.
Cela dit, en termes de mise en scène, la scène finale dans la tempête rend très bien esthétiquement parlant, avec une sensation d'oppression liée aux éléments, même si on constate une étrange différence au niveau de la luminosité (c'est ça de filmer à divers moments de la journée), avec une lumière sombre à l'intérieur mais des moments où l'on voit qu'il fait bien plus clair à l'extérieur.
Aux Etats-Unis la presse a détesté, le public adoré. Idem de ce côté de l’Atlantique. Aucun axe de défense fouillée à mettre au cachet d’un tel film sur le fond. Digne série B assumée comme telle cependant, plus intense et ambitieuse que le premier chapitre où Denzel Washington emporte tout, charisme habituel inclus. Exercice de style, film de genre tendant à prouver qu’un acteur supporte un film à lui tout seul. Film fait à la gloire et pour Denzel Washington, calibré pour cet acteur majeur, le tout fonctionnant à plein régime dans un dernier acte fabuleux dans ses références et sa manière. Le film est alors autant un divertissement pour public peu exigeant et visant le divertissement qu’une proposition de lecture de ce que peut-être une star filmée à sa gloire personnelle, iconique. En ça, Fuqua filme comme d’autres l’ont fait avant un monument du cinéma qui ne cabotine et ne se répète jamais. A partir de là, le tour était déjà joué, l’adhésion, pour qui apprécie, presque gagnée. requiemovies.over-blog.com
Le démarrage est un peu long et je trouve le héros un peu trop enclin aux "blabla". Par contre on ne peut pas nier qu'il sait se battre. Très bonnes scènes d'action.
Ce second long-métrage est globalement de la quantité du premier. Le film se regarde sans grande difficulté mais il n’a clairement rien d’exceptionnel. Denzel Washington continue à jouer son rôle de fine gâchette qui ne laisse rien passer.