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Cinéphiles 44
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4,0
Publiée le 1 janvier 2017
Moon Dogs est le périple de trois jeunes adultes qui vont traverser l’Ecosse, du sud des Shetlands jusqu’à Glasgow au nord du Royaume-Unis. Moon Dogs n’est pas qu’un simple road movie, c’est la quête intérieure de ces trois jeunes qui laissent leur adolescence derrière eux. Au-delà d’être magnifiquement mis en scène dans les terres galloises, cette aventure nous séduit surtout par son humour et sa fraîcheur vivifiante. Les trois acteurs incarnent leurs rôles avec une spontanéité telle, qu’on a l’impression qu’ils jouent leurs propres rôles. Les études, les relations amoureuses, les expériences sexuelles, les conflits générationnels, les premiers boulots, les problèmes d’argent, tout ce qu’un jeune majeur va rencontrer au début de sa nouvelle vie est traité dans une délicatesse touchante et humaine. La musique et la caméra vont également tenir un rôle de séduction dans ce film qui, osons le dire, peut éveiller un sentiment d’émoi. Moon Dogs est une comédie dramatique précieuse de par la complexité qu’elle dégage. On aurait néanmoins apprécié un approfondissement du personnage de Caitlin qui tient ici un rôle un peu trop démonstratif. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Moon dogs constitue le premier film destiné au cinéma à la fois pour son réalisateur Philip John que pour son jeune trio d’acteurs principaux. Tous les quatre ont en effet collaboré jusqu’ici à des productions destinées à la télévision. Jack Parry-Jones et Christy O’Donnell incarnent deux demi-frères plutôt opposés partant sur les routes écossaises pour rejoindre la ville de Glasgow. Ils se voient rapidement accompagnés dans ce périple par une jeune inconnue croisée en chemin et interprétée par Tara Lee. Pour chacun d’eux, l’objectif du voyage diffère mais la motivation est in fine la même : s’émanciper d’un passé pour mieux percevoir l’avenir. Si chaque membre de ce trio a son côté chien fou et lunaire, Moon dogs doit surtout son titre à la séquence du film durant laquelle le reflet de la lune est doublé. Ce film mêle les codes des teen et road movies mais se refuse à ceux des feel good movies car ses trois protagonistes centraux sur lesquels se concentre le récit sont animés d’une douce rébellion sur fond de thématiques plutôt sombres. S’il n’impressionne pas d’images durablement marquantes, Moon dogs n’en demeure pas moins tout à fait plaisant à regarder et à écouter (bande originale signée d’Anton Newcombe, membre du Brian Johnson Massacre).