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    L'Île de Giovanni
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    4,0
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    55 critiques spectateurs

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    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    179 abonnés 2 265 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Un film avant tout destiné aux adultes (beaucoup de langues différentes (le japonais, bien sûr, traduit dans notre langue dans la version française mais aussi le russe et enfin le coréen !) et donc une utilisation fréquente des sous-titres) mais qui plait aux enfants car axé sur la vie d’une fratrie dans un moment clé de l’histoire du Japon : au moment de la reddition de l’Empire du soleil levant et de l’occupation de certaines iles par des trouves soviétiques. Ce film jongle avec les émotions : c’est souvent beau, souvent cruel et parfois émouvant. Les chansons, russes et japonaises, sont vraiment très belles. Mais le plus étonnant, et c’est selon moi la plus grande qualité du film, est qu’il est tout sauf manichéen. Je n’ai pas souvenir d’avoir vu, jusqu’à présent, un film sur une guerre, raconté par les perdants, et « chargeant » aussi peu leurs adversaires.
    C’est drôle comme l’histoire se répète puisque l’île japonaise de Shikotan, théâtre de l’action de ce film et rattachée à la Russie depuis 1945, fait penser à la Crimée… Comment les russes ont-ils pu annexer ces territoires aussi facilement ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Un super film, très émouvant et très juste.
    Quelques passages dont on aurait pu se passer mais très bien dans son ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Très beau film d'animation Japonais. L'histoire est basée sur des faits historiques et on s'attache vraiment aux personnages. La fin du film est très émouvante et ma donné des frissons. Ce film à une part de poésie et d'émotion que seuls les Japonais peuvent me transmettre.
    J'ai adoré ! Bravo.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Ils se font rares les films japonais que les distributeurs français osent nous sortir de nos jours. En gros, soit on se bouffe des films pour bobos comme le sont ceux de Kyuchi Kurosawa ; soit on a le dessin-animé à la mode Ghibli. Bon bah là, ce n’est pas parce que « l’île de Giovanni » nous vient des Productions I.G. que cela va changer grand-chose à ce constat et c’est bien dommage. Non pas que je n’aime pas les dessins-animés à la sauce Ghibli, mais j’ai l’impression que c’est désormais devenu un standard vers lequel beaucoup de productions cherchent à tendre, au détriment de la diversité et – surtout – de la pertinence. Et pour être franc, ça m’emmerde, et tout particulièrement pour cette « île de Giovanni ». Parce que l’air de rien, je trouve qu’il y avait là un sujet énorme, susceptible de générer un univers plus qu’atypique. Des Soviétiques qu’on retrouve en plein Japon au lendemain de la guerre : j’achète ! Et pourtant, me concernant, ça ne l’a pas fait du tout. Pourquoi ? Parce que justement il y avait là quelque-chose d’original et que ça méritait un traitement original et – surtout – adapté. Or là, j’avoue que je ne comprends absolument pas pourquoi Nishikubo a tenu à noyer ça dans une ambiance totalement mièvre où tout le monde est gentil ; tout le monde est heureux ; où les cheveux volent au vent au milieu des fleurs et des rires. Même une arrestation ou une exécution se fait sur un ton tendre et mou... Alors je ne vous cache pas que j’ai cherché à excuser le film pendant que je le voyais. Je me disais que c’était ainsi pour témoigner le point de vue naïf qu’avait le narrateur à l’époque où il était enfant. Après tout, un enfant ne voit peut-être pas toute la cruauté qu’il y a à se faire déloger de chez lui ; de se faire pointer un flingue sur la tronche ou de voir la moitié de son village se faire déporter... Noooon... L’enfant, éternel innocent, est avant tout soucieux de jouer avec ces blondinets tous tellement mignons, et surtout de dragouiller la fille du chef qui, bien qu’elle soit sensée être russe, ressemble davantage à une bavaroise... Sûrement était-ce l’intention... Mais non, désolé, pour moi ça ne marche pas. Ce ton si doux et mièvre anesthésie toutes les scènes. Ça manque de chair ; ça manque de rudesse ; ça manque de crudité. On ne peut pas parler d’une histoire comme ça en mettant des soleils couchants partout et des gestes lents et délicats. Au bout d’un moment, il faut qu’il y ait une forme de crudité qui nous permette de ressentir les choses. Alors certes, c’est beau et l’histoire est bien foutue, mais la tonalité générale du film est à mon sens totalement hors-sujet. C’est bête, parce qu’il avait un univers particulier ce film et, visiblement, le studio à l’origine de ce film maitrisait la technique. Seulement voilà, il ne suffit pas de ça pour faire passer de l’émotion forte, et cette « Île de Giovanni » me l’a appris à mes dépends...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juin 2014
    J'ai l'impression qu'à chaque fois que l'animation japonaise (et, plus généralement, le cinéma nippon) traite de la seconde guerre mondiale, c'est toujours pour parler de la fin, de la défaite. Les personnages sont donc toujours des victimes ("Le Tombeau des Lucioles" de Takahata ou alors, dans une moindre mesure, "Le Vent se Lève" de Miyazaki), jamais des agresseurs (un anime sur les massacres de Nankin, c'est pas pour demain !). Là où par exemple le cinéma allemand, dès les années 50, avait su regarder son passé récent en face pour faire acte de contrition et de réhabilitation (l'excellent "Chiens, à Vous de Crever !"), le pays du Soleil Levant n'a jamais vraiment fait son examen de conscience à travers sa cinématographie (en même temps, et paradoxalement, il est vrai que la censure imposée par les autorités d'occupation américaines n'aidait pas vraiment). Bon, cela dit, ce qui est intéressant dans "L'Ile de Giovanni", c'est que le film met en lumière des évènements historiques assez méconnus en occident : l'invasion et l'occupation des îles Kouriles par les troupes soviétiques, puis les déportations d'autochtones qui s'en sont suivies. Vécus par deux enfants (Junpei et Kanta) fascinés par le conte fantastique de Kenji Miyazawa, "Train de Nuit dans la voie Lactée", ces évènements apporteront leur lot d'épreuves, de drames mais aussi de joies passagères dans un flot quasi continu d'émotions. Tout le monde l'a faite mais la comparaison avec "Le Tombeau des Lucioles" est inévitable. Deux films d'animation, une fratrie de deux enfants comme personnages principaux, le chaos aussi bien matériel que psychologique du Japon au moment de la défaite de 1945 en fond d'histoire, un bon gros potentiel lacrymal (même si la charge émotionnelle est peut-être ici plus provoquée et artificielle, moins spontanée et naturelle qu'à la vision du chef-d'œuvre d'Isao Takahata)... Pourtant, les points communs entre les deux films ne sont pas si nombreux que ça si on y regarde de plus près, ne serait-ce qu'au niveau de l'animation, "L'Ile de Giovanni" bénéficiant de 25 ans de progrès technique par rapport à son (faux) modèle. Ce qui n'est par forcément un atout, d'ailleurs. Les nombreuses scènes de rêve avec le train de nuit, sensées être oniriques et féériques, s'avèrent en fait assez plombées par une animation en image de synthèse pas très inspirée. L'animation traditionnelle est beaucoup mieux, avec un mélange de dessins très soignés et d'autres beaucoup plus brouillons (les décors, surtout) qui donnent un aspect un peu foutraque et presque impressionniste au film. Intéressant en tout cas. Intéressant aussi le soin apporté à la musique (même si c'est un des facteurs qui a tendance à beaucoup [trop] appuyer l'émotion) et aux personnages secondaires (l'oncle Hideo, formidable). Et puis, cerise sur le gâteau, c'est l'immense Tatsuya Nakadai ("Sanjuro", "Harakiri", "Ran"...) qui prête sa voix au personnage de Junpei vieillard. Rien que pour ça...
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2014
    Un très beau film sensible; tendre et poétique sur l'après-guerre au Japon, dans la lignée du Tombeau des Lucioles dont il possède le même pouvoir lacrymal !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 juin 2014
    Certaines scènes sont absolument bouleversantes dans un film particulièrement dur par moments. C’est juste dommage que, selon moi, la forme ne suive pas vraiment avec une animation à laquelle j’ai trouvé trop de défauts. Ça reste quand même une œuvre de qualité.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    183 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2014
    De la part d'une production IG, je m'attendais à mieux. Les personnages donnent parfois l'impression d'etre mal dessiné, l'histoire part un peu dans tous les sens, l'amité entre la petite fille ruse et le petite garçon japonais n'est un petit morceau de l'histoire... Malgré le contexte, le film m'a à peine émue... Pas sur d'avoir vu dessiné des larmes sur certaines scènes ! Quand on pense qu'ils sont auteur des Ghost in the shell Arise en ce moment ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juin 2014
    Superbe, un dessin animé émmouvant, sur un épisode peu connu de la fin de la guerre. Cela m'a donné envie de me mettre au Japonais , et j'ai pleuré pendant le film!!!
    Mapofparis
    Mapofparis

    28 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2014
    Dans un contexte historique d'après-guerre où les Soviétiques s'installent quelque peu au Japon, L'île de Giovanni raconte la vie des habitants d'une petite île occupée et de ses enfants, le tout alliant tristesse (y'en a qui ont chialé) et bonne humeur. Une leçon d'histoire de l'archipel pour un film du même calibre que Le Tombeau des Lucioles.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2014
    Une fois passées les premières images qui piquent un peu les yeux - mélange (raté) d'animation traditionnelle un peu cheap et de CGI mal intégrés au character desgin des personnages - et une fois l’œil habitué aux traits un peu tremblotants des décors, on plonge avec bonheur dans cette histoire d'enfance bouleversée par la guerre. Une histoire magnifique, pleine de petites scènes simples empruntes d’énormément de poésie, où les traits hésitants prennent tout leur sens, permettant de mettre en évidence l'aspect quelque peu onirique des souvenirs d'enfance, et conférant à l'ensemble une atmosphère très bien rendue sur laquelle l'oeuvre toute entière repose. Quoi de plus émouvant que de voir ces deux enfants, deux frères, s’émerveiller de ces petites choses du quotidien, et découvrir l'amour, alors que le monde autour d'eux s'écroule et ne cesse de les enfoncer. Un de ces petits bijoux qui parviennent à faire réfléchir sans jamais tomber dans aucun manichéisme (l'ennemi est même représenté de manière plutôt amicale) ni misérabilisme (les personnages n'abandonnent jamais) et à mettre en lumière cette candeur, cette force extraordinaire qu'ont les enfants face au monde cruel des adultes, et à rendre hommage à tous ces petits héros qui ont traversé les horreurs de la guerre et ont réussit à reconstruire le monde. Simplement magnifique.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2014
    Alors que son enrobage enfantin laissait craindre une mièvrerie immature, ou pire une redite sans âme du Tombeau des Lucioles, c’est bel et bien un merveilleux conte lyrique que nous signe Mizuho Nishikubo. Ce réalisateur de japanimation y revient sur les lendemains difficiles de l’archipel nippone après la rédemption de 1945, et en particulier des ilots au nord du pays qui furent soumis au joug soviétique, en adoptant le point de vue de deux enfants dépassé par l’ampleur du conflit. Cette approche naïve de la situation, pourtant reconstituée avec beaucoup de réalisme, permet au dessin-animé d’amplifier le drame que vit cette famille sans jamais ne tomber ni dans le piège du manichéisme patriotique ni dans celui du tire-larme mielleux. En plus de cette animation qui s’appuie davantage sur les détails du décor et les couleurs que sur le design des personnages, de splendides scènes oniriques viennent ponctuer le parcours initiatique de ces deux frères, le tout formant un récit mélancolique plein d’émotions dont le mélange des langues (japonais et russes) ne fait que renforcer l’universalité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juin 2014
    Je viens d'aller voir le film et je trouve qu'il a la même émotion que le tombeau des luciolles mais avec une touche de poésie en plus. Très beau film je le conseille à tous.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juin 2014
    Un film très intéressant à l’esthétique particulière, dont il faut souligner le sujet , rarement traité dans le cinéma Japonais.
    Les premières minutes sont un peu difficile d’accès au cause d'un mélange technique, loin d'être mauvais, mais qui détonne et manque cruellement d'harmonie.
    On pense alors que le film va continuer dans cette veine, mais il n'en est rien, après quelques minutes seulement , fort heureusement, on oublie d'une part cette petite entrée en matière un peu maladroite, et d'une autre, le traitement graphique devient bien plus réussi très rapidement, et ce, tout au long du film.
    Mention spéciale pour les décors très expressifs et et très graphiques soulignant parfaitement l’atmosphère de ce que l'on peut imaginer être cette période, ainsi que la palette de couleur incroyablement sensible et particulièrement bien sentie pour beaucoup de séquences, qui vous plongeront dans une poésie certaines.
    Enfin n'oublions pas le plus important l'histoire, qui est vraiment touchante sans jamais se complaire dans la facilitée, et ne diabolisant pas "l'ennemi", chose qui aurait pourtant été bien plus évidente dans d'autre type de production...
    On verse sa larme, on pensera au "Tombeau des lucioles" bien entendu, mais le registre est tout de même bien différent et nettement moins extrême, ainsi que nettement plus onirique.
    Enfin le film fait énormément de parallèles avec l'oeuvre de kenji Miyazawa, auteur Japonais classique, et son oeuvre "Ginga Tetsudou no Yoru"(Train de nuit dans la Voie lactée) qui inspira directement Matsumoto Leiji , le papa de Harlock(Albator chez nous) pour son "galaxy express 999" , une oeuvre culte au japon, dont je recommande évidemment avec ferveur les films, ou au moins le premier.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 juin 2014
    Un film décousu, avec des idées morbides. C'est dérangeant, pas de poésie, irritant.
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