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    L'Île de Giovanni
    Note moyenne
    4,0
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    55 critiques spectateurs

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    nikolazh
    nikolazh

    59 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2014
    Une fois passées les premières images qui piquent un peu les yeux - mélange (raté) d'animation traditionnelle un peu cheap et de CGI mal intégrés au character desgin des personnages - et une fois l’œil habitué aux traits un peu tremblotants des décors, on plonge avec bonheur dans cette histoire d'enfance bouleversée par la guerre. Une histoire magnifique, pleine de petites scènes simples empruntes d’énormément de poésie, où les traits hésitants prennent tout leur sens, permettant de mettre en évidence l'aspect quelque peu onirique des souvenirs d'enfance, et conférant à l'ensemble une atmosphère très bien rendue sur laquelle l'oeuvre toute entière repose. Quoi de plus émouvant que de voir ces deux enfants, deux frères, s’émerveiller de ces petites choses du quotidien, et découvrir l'amour, alors que le monde autour d'eux s'écroule et ne cesse de les enfoncer. Un de ces petits bijoux qui parviennent à faire réfléchir sans jamais tomber dans aucun manichéisme (l'ennemi est même représenté de manière plutôt amicale) ni misérabilisme (les personnages n'abandonnent jamais) et à mettre en lumière cette candeur, cette force extraordinaire qu'ont les enfants face au monde cruel des adultes, et à rendre hommage à tous ces petits héros qui ont traversé les horreurs de la guerre et ont réussit à reconstruire le monde. Simplement magnifique.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 326 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Ils se font rares les films japonais que les distributeurs français osent nous sortir de nos jours. En gros, soit on se bouffe des films pour bobos comme le sont ceux de Kyuchi Kurosawa ; soit on a le dessin-animé à la mode Ghibli. Bon bah là, ce n’est pas parce que « l’île de Giovanni » nous vient des Productions I.G. que cela va changer grand-chose à ce constat et c’est bien dommage. Non pas que je n’aime pas les dessins-animés à la sauce Ghibli, mais j’ai l’impression que c’est désormais devenu un standard vers lequel beaucoup de productions cherchent à tendre, au détriment de la diversité et – surtout – de la pertinence. Et pour être franc, ça m’emmerde, et tout particulièrement pour cette « île de Giovanni ». Parce que l’air de rien, je trouve qu’il y avait là un sujet énorme, susceptible de générer un univers plus qu’atypique. Des Soviétiques qu’on retrouve en plein Japon au lendemain de la guerre : j’achète ! Et pourtant, me concernant, ça ne l’a pas fait du tout. Pourquoi ? Parce que justement il y avait là quelque-chose d’original et que ça méritait un traitement original et – surtout – adapté. Or là, j’avoue que je ne comprends absolument pas pourquoi Nishikubo a tenu à noyer ça dans une ambiance totalement mièvre où tout le monde est gentil ; tout le monde est heureux ; où les cheveux volent au vent au milieu des fleurs et des rires. Même une arrestation ou une exécution se fait sur un ton tendre et mou... Alors je ne vous cache pas que j’ai cherché à excuser le film pendant que je le voyais. Je me disais que c’était ainsi pour témoigner le point de vue naïf qu’avait le narrateur à l’époque où il était enfant. Après tout, un enfant ne voit peut-être pas toute la cruauté qu’il y a à se faire déloger de chez lui ; de se faire pointer un flingue sur la tronche ou de voir la moitié de son village se faire déporter... Noooon... L’enfant, éternel innocent, est avant tout soucieux de jouer avec ces blondinets tous tellement mignons, et surtout de dragouiller la fille du chef qui, bien qu’elle soit sensée être russe, ressemble davantage à une bavaroise... Sûrement était-ce l’intention... Mais non, désolé, pour moi ça ne marche pas. Ce ton si doux et mièvre anesthésie toutes les scènes. Ça manque de chair ; ça manque de rudesse ; ça manque de crudité. On ne peut pas parler d’une histoire comme ça en mettant des soleils couchants partout et des gestes lents et délicats. Au bout d’un moment, il faut qu’il y ait une forme de crudité qui nous permette de ressentir les choses. Alors certes, c’est beau et l’histoire est bien foutue, mais la tonalité générale du film est à mon sens totalement hors-sujet. C’est bête, parce qu’il avait un univers particulier ce film et, visiblement, le studio à l’origine de ce film maitrisait la technique. Seulement voilà, il ne suffit pas de ça pour faire passer de l’émotion forte, et cette « Île de Giovanni » me l’a appris à mes dépends...
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2014
    Prendre un train céleste et s'envoler vers des cieux inconnus. Échapper à la guerre en s'inventant un monde enchanteur, pour oublier la violence et la mort. Cinquante ans après que l'armée soviétique ait annexé l'île de Chikotan, Junpei se souvient pourtant de tout, et nous raconte comment il a vécu avec son frère Kanta ces années d'après-guerre.

    Depuis Le tombeau des lucioles, aucun film n'avait réussi à retranscrire avec autant d'intensité le quotidien de la guerre à travers des yeux d'enfants. Ces derniers, grâce à leur imaginaire débordant, nous emmènent dans une autre sphère, celle de la poésie et des couleurs flamboyantes. Plongés dans ce formidable songe, nous pouvons tout oublier car nous croyons, comme eux, que les étoiles sont là pour nous éclairer. Mais la magie, comme le rêve, ne dure qu'un temps et finit par s'estomper.

    À hauteur de ces deux frères, les soldats russes sont pour nous des énormes masses désarticulées prêtes à tout écraser sur leur passage. Puis, grâce à des musiques fredonnées par ces deux peuples d'une seule et même voix, nous comprenons vite la chose suivante : ces militaires veulent rentrer chez eux et sont, comme tout le monde, fatigués par une guerre qui n'a pris fin qu'officiellement. La plume lyrique de Sugita arrive à créer deux frères que rien ne séparera, deux enfants plus courageux que n'importe quel adulte, deux personnages s'inscrivant dans la digne lignée des chefs-d'œuvre de l'animation japonaise.

    On aurait pu raconter cet événement historique inconnu par un film en image réel. Mais où serait passer ces décors oniriques ? Comment traduire ce qu'ont en tête Junpei et Kanta ? Les mots seuls ne peuvent les expliquer, et le talent graphique nippon est alors primordial. Enchaînant les fondus au noir pour conclure ses scènes, Nishikubo réalise un morceau de bravoure, un hymne à la vie, et à l'espoir.
    islander29
    islander29

    855 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2014
    Au niveau graphique, c'est dans le réalisme poétique avec des teintes peu éclatantes mais assez douces, notamment la nuit ou dans la pénombre des forêts......Je vous conseille de lire le synopsis avant de voir le film car il y a notamment dans la première heure, pas mal d'évènements qui prête à confusion,
    entre l'invasion russe et les enfants de l'ile qui doivent s'exiler......
    J'au plus aimé l'aspect réaliste du film avec la guerre et l'exil, que la partie rêve dans les étoiles (rare mais comme un refrain) dont le graphisme ne m'a pas convaincu spécialement, on a vu de plus beaux ciels étoilés chez les peintres, Van Gogh ,notamment.....
    Dans la salle , il y avait surtout des étudiants, étudiantes, et c'est vrai que le film a une connotation plutôt romantique, même si la fin est plus proche du pathos que de l'élégance poétique......
    Reste une belle histoire nostalgique sur la guerre de 39, 45, des graphisme esthétiques, plus travaillés que les mangas et un discours sur la guerre plutôt rassurant......A vous de voir.....
    Don Keyser
    Don Keyser

    73 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2014
    "L'île de Giovanni" est un long-métrage d'animation original et aussi tiré de faits réels. De ce fait, l'histoire est très plaisant avec un scénario bien écrit et prenant. Quant à la réalisation, elle offre une belle mise en scène et les personnages apportent chacun leur part d'émotions. Ainsi, le film est divertissant grâce à un ensemble captivant petits et grands.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 juillet 2014
    L’île de Giovanni est un cours d’histoire sur une période du Japon, malheureusement on regrette cette impression que le studio court après le studio Ghibli. Malgré une histoire intéressante, le film est mou et se perd parfois dans l’inutilité de certaines scènes. Ce film d’animation n’est pas vraiment à mettre dans toutes les mains, ou devant tous les yeux, les moins de 10 ans pourraient ne pas apprécier ni comprendre toute l’histoire, ou même la profondeur de celle-ci.
    pfloyd1
    pfloyd1

    128 abonnés 2 106 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2014
    Bien sur, ce dessin animé n'est pas de tous reproches: histoire rude et triste sans compter les traits du dessin qui manque de rondeur , beaucoup d’éléments (nuages, feu , la mer...) sont anguleux. On pourrait croire à une histoire vraie sur les malheurs et les pertes pendant la seconde guerre mondiale tant certaines scènes sont difficiles, triste , l'émotion est là à chaque instant. Pour un enfant , je pense que "l'ile de Giovanni" n'est pas un dessin animé "reposant" car même si l'histoire est belle , trop de scènes sont triste....
    gandalf001
    gandalf001

    17 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 avril 2015
    L'île de Giovanni est techniquement réussi mais l'histoire est à tout moment triste en usant de procédés assez simples et classiques. L'histoire du train finit rapidement par lasser.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    182 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2014
    De la part d'une production IG, je m'attendais à mieux. Les personnages donnent parfois l'impression d'etre mal dessiné, l'histoire part un peu dans tous les sens, l'amité entre la petite fille ruse et le petite garçon japonais n'est un petit morceau de l'histoire... Malgré le contexte, le film m'a à peine émue... Pas sur d'avoir vu dessiné des larmes sur certaines scènes ! Quand on pense qu'ils sont auteur des Ghost in the shell Arise en ce moment ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 juin 2015
    Giovanni ou l'art de trouver son etoile du bonheur en toute circonstance.
    Moins larmoyant qu'un Tombeau des lucioles mais tout aussi percutant!
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2015
    Le graphisme de cette japanimation a des partis pris parfois surprenants, voire décevants. Quant à l'histoire, si on peut comprendre qu'elle ait été adoucie parce que "regard d'enfant", elle manque d'une violence (même s'il y a des moments tragiques) qui ferait qu'on se souvienne de ce film plus longtemps.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    246 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2014
    Au moment où Le Tombeau Des Lucioles, le grand classique d'Isao Takahata fête des vingt cinq ans, Production I.G. a décidé à leur tour de revenir sur les événements tragiques qui ont suivi la fin de la seconde guerre mondiale au Japon. Des événements historiques rarement racontés par chez nous qui font de ce film un témoignage inédit.

    Junpei et Kanta vivaient paisiblement avec leur père sur la petite île isolée de Shikotan au Japon qui n'a vu arriver la guerre que très tardivement. A la défaite, ils voient subitement débarquer les Forces Russes qui ont décidés d'occuper l'île et d'en chasser les habitants. Ils se retrouvent dans une ville russe à survivre dans des conditions misérables.

    Moins réputé en France que les Studios Ghibli, Production I.G. est cependant un acteur important de l'animation japonaise. On leur doit entre autre l'excellente adaptation de Ghost In The Shell par Mamoru Oshii et plus récemment Lettre A Momo qui s'inspirait déjà beaucoup des oeuvres d'Hayao Miyazaki. Si le réalisateur Mizuho Nishikubo se défend de s'être inspiré du Tombeau Des Lucioles pour L'Ile De Giovanni, le destin tragique de ces deux jeunes enfants font immanquablement penser au film d'Isao Takahata.

    Le style graphique de Production I.G. se reconnait tout de suite. Un mélange d'animation traditionnelle et d'images de synthèse qui donne aux différentes scènes des qualitées inégales. En tant que fidèle collaborateur de Mamoru Oshii, le réalisateur Mizuho Nishikubo suit son modèle à la lettre pour un résultat vraiment mitigé, bien loin des créations magnifiques du Studio Ghibli. On peut passer de scènes très soignée à d'autres plus griffonnée qui pourrait même faire penser aux oeuvres de Bill Plympton.

    Si on n'est déjà pas très emballé par le parti pris graphique, le scénario du film n'est pas non plus très convaincant. Une impression de déjà vu et surtout un aspect dramatique qui n'est vraiment développé que très tard dans le film font qu'on met du temps à s'attacher aux personnages et à leur sort. Le film veut édulcorer son coté dramatique par des scènes oniriques tirée du roman Train De Nuit Dans La Voie Lactée qui manquent de poésie. Peut être parce que le roman n'est absolument pas connu en France.

    De qualité graphique assez inégale, L'ïle de Giovanni n'est certainement pas le dessin japonais à montrer aux détracteurs du genre. Pas non plus captivant dans son histoire, le film mérite le détour juste pour les faits historiques qu'il relate. Production I.G. nous avait quand même habitué à mieux.
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2014
    Alors que son enrobage enfantin laissait craindre une mièvrerie immature, ou pire une redite sans âme du Tombeau des Lucioles, c’est bel et bien un merveilleux conte lyrique que nous signe Mizuho Nishikubo. Ce réalisateur de japanimation y revient sur les lendemains difficiles de l’archipel nippone après la rédemption de 1945, et en particulier des ilots au nord du pays qui furent soumis au joug soviétique, en adoptant le point de vue de deux enfants dépassé par l’ampleur du conflit. Cette approche naïve de la situation, pourtant reconstituée avec beaucoup de réalisme, permet au dessin-animé d’amplifier le drame que vit cette famille sans jamais ne tomber ni dans le piège du manichéisme patriotique ni dans celui du tire-larme mielleux. En plus de cette animation qui s’appuie davantage sur les détails du décor et les couleurs que sur le design des personnages, de splendides scènes oniriques viennent ponctuer le parcours initiatique de ces deux frères, le tout formant un récit mélancolique plein d’émotions dont le mélange des langues (japonais et russes) ne fait que renforcer l’universalité.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 février 2017
    Un petit point d’histoire pour démarrer : en 1945 après la capitulation nippone, les russes annexent les iles Kouriles et Sakhaline au Nord du Japon. Ce conflit territorial ne sera résolu que 70 ans plus tard. Dans un de ces ilots, nous allons suivre au travers des yeux de deux jeunes garçons la déportation, les expropriations, les exactions de l’occupant russe sur la population locale nippone.
    Très proche du « Tombeau des lucioles », traitant de la même période d’après-guerre vécu comme un traumatisme par le peuple nippon, celui-ci est moins dramatique mais aussi beaucoup moins puissant. Mais plus de poésie et de tendresse accompagne l’histoire. La belle trouvaille de ce film se situe dans le positionnement des enfants hors du conflit opposant les adultes ; avec tout un travail autour de la sonorité des langues. La scène où les chants des enfants russes se mêlent aux chants traditionnels des petits nippons ; les deux finissant par se fondre et ne former plus qu’un est magnifique. Les enfants n’en n’ont que faire des barrières culturelles ; mais les subissent. Un moment de cinéma autour du dialogue et de la paix. Dommage que le film ne prenne pas plus le temps d’approfondir les relations entre les communautés russes et nippones.
    Après j’ai trouvé le graphisme très épuré, l’animation très limitée ; très loin de la richesse graphique de Miyazaki. J’ai eu aussi du mal à adhérer à tout le lyrisme entourant la légende du train de nuit de la voie lactée issu de la culture nippone. Donc au final, un peu déçu pour ce qui considéré comme un grand film d’animation japonais. Le message humaniste porté par les enfants est le message positif du film.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    149 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2015
    Un excellent film d'animation japonais sur la fin de la seconde guerre mondiale. Très marrant, enfantin, féerique. De beaux paysages. La japan amination est un genre à part. Très drôle, attachant, magique. Une magnifique œuvre sur la réconciliation des peuples.
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