Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,0
Publiée le 8 avril 2016
Pas un grand film certes mais il est pas mal, bien stressant et bien monté. Acteurs qui se débrouillent plutôt bien. En revanche la vf est très gênante limite ridicule. 3/5
Eli Roth, le réalisateur d’Hostel, s'essaye avec brio au "Home Invasion Movie" et apporte avec "Knock Knock" une nouvelle pierre à l’édifice si particulier du film qui attaque frontalement les standards de la société et les codes du cinéma. Il faut reconnaître à "Knock Knock" un réel goût pour l’anarchisme avec son humour noir et ses attaques bien placées. Ce n’est pas rien, pour un film de ce genre, d’arriver à un résultat aussi maîtrisé, et d’y parvenir sans faire du spectateur un pervers auquel il faut révéler les vices. S’il y a une morale au film, ce n’est pas à la perversité ou à la violence latente du spectateur qu’elle s’adresse : Eli Roth cherche simplement à rappeler comment notre société crée des modèles artificiels qui peuvent nous rendre prisonniers de ses illusions et de ses archétypes.
Eli Roth est désormais une référence du "gore" depuis son diptyque "Hostel 1 et 2" salement subversif, montrant le commerce des corps orchestré par une nouvelle nomenklatura issue de la mondialisation, assoiffée de nouveaux plaisirs et surtout complètement dénuée de la moindre empathie pour tout ce qui fait l'humanité. Le cinéaste très en vogue et ami avec Tarentino a fait des émules en France avec ce que l'on avait pu assimiler un temps à l'émergence d'un courant national. Des films comme "A l'intérieur" d'Alexandre Bustillo et Julien Maury (2006), "Frontières" de Xavier Gens (2008) , "Martyrs" de Pascal Laugier ou encore "Sheitan" de Kim Chapiron (2006) ont emprunté la même voie avec une certaine énergie mais sans parvenir réellement à se démarquer du petit maître américain. Ce dernier a encore enfoncé le clou dans le trash avec "Green Inferno" son hommage aux films de cannibales italiens des années 80 ("Cannibal Holocaust" de Ruggero Deodato en 1980, "Cannibal Ferox" d'Umberot Lenzi en 1981, "Mondo Cannibale" de Jess Franco en 1981) sorti en 2013. "Knock, Knock" s'apparente plus au genre thriller et plus spécifiquement celui du "home invasion movie". Eli Roth toujours en phase avec les derniers mouvements de société montre comment de nos jours deux jeunes femmes peuvent venir terroriser un quadragénaire (Keanu Reeves) dans son cocon d'une banlieue chic d'Hollywood (en réalité située au Chili). Scénario à priori peu crédible vu la frêle carrure des deux lolitas, mais chacun sait que l'homme aura toujours un talon d'Achille qui peut l'amener à rapidement laisser tomber l'armure. Il en sera puni. Renversement des valeurs, castration du mâle qui nous emmènent bien loin des descentes punitives esthétisantes d'Alex et de ses "droogies" du fameux "Orange mécanique" de Stanley Kubrick (1971). Mais Eli Roth ayant définitivement choisi d'inscrire son travail dans le domaine du pur divertissement, il ne faut sans doute pas trop lui prêter des visées qui n'ont pas de réalité dans sa démarche basée sur l'efficacité. Dans ce domaine le contrat est rempli et les deux jeunes actrices très en verve (Izzo Lorenza et Ana De Armas) sont très convaincantes face à un Keanu Reeves inattendu.Toujours référentiel, Roth lance au passage un clin d'œil malin au "Gremlins" (1984) quand telles les petites bêtes diaboliques de Joe Dante dans la scène mythique du supermarché, les deux harpies saccagent avec une folie mutine la cuisine du pauvre Keanu Reeves qui entre alors et nous avec lui dans le cauchemar d'une nuit d'amour torride à expier. Eli Roth en parfait professionnel livre ici un petit film de genre qui respecte scrupuleusement son cahier des charges.
Film peu crédible, Keanu Reeves devrait penser à arrêter de saborder sa carrière déjà en dents de scie depuis ses débuts. Là c'est le bouquet, on a envie de lui mettre une raclée et on lui souhaite tout le mal possible dans ce film tellement il est énervant à ne jamais prendre de bonnes décisions. Nul archi nul.
Etrange de voir Néo dans un petit rôle comme celui-ci. C'est la première chose que j'ai pensé en voyant l’affiche de ce "Knock Knock", pour un film qui se montre divertissant, à suspens garanti tout le long. Je ne me suis pas tellement ennuyé, même si l'on reste enfermé dans la maison de l'architecte. Au final, un long métrage sans grand intérêt, dérangeant, avec seulement un message d'alerte pour les personnes trop gentilles et aveugles en même temps.
Depuis Hostel, Eli Roth ne nous avait pas proposé un film d’horreur digne de ce nom. Aujourd’hui il s’entoure de très bon Keanu Reeves et de deux actrices aux personnalités vivifiantes pour son Knock Knock. Le début, très expressif montre une famille où tout est beau avec beaucoup trop d’exagération dans les sentiments que chacun porte pour l’autre. Bref, on a compris que c’était pour annoncer le cœur du film, le thriller psychologique. Pas très à l’aise dans le genre, l’acteur a du mal à paraître crédible. Au contraire, les nanas détonnent par leur punchy évident. Knock Knock ne vole pas haut, n’angoisse pas et ne laisse que peu de surprise. Pourtant ce thème léger se faisait rare au cinéma et on prend malgré tout beaucoup de plaisir devant toutes ces imperfections. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Ce film mérite le détour, je lai noté 3.5 parce que peu mieux, mais c’est déjà très bien. Le film peu mieux car le sujet bien que réel est mal traité ou alors pas suffisamment. Le film est déjà très bien de par la difficulté de faire comprendre le message, en fin de visualisation comme plusieurs j’étais un peu déçu, mais après coup le film contient tous les messages qu’il veut faire passer : spoiler:
- Les filles semblent vouloir faire payer à un innocent ce qui leur est probablement arrivé…mais à bien y regarder il n’est pas si innocent que cela et c’est dans cette logique que le film est maladroit et peu mieux faire : en soit « qui vole un œuf vole un bœuf » ceci illustre le codé crescendo du mal, là l’homme qui n’arrive pas à se maitriser face à des jeunes-femmes alors qu’il est marié et semble vouloir rester fidèle est comme un beau-père couchant avec sa belle-fille sous prétexte qu’elle le tentait de trop… un futur pédophile en gros, c’est le coté crescendo du truc! T'es un HOMME pas un faible à qui des femmes font subir leurs pulsions sexuelles…donc tu ne subis pas, tu fais subir au contraire. Tu es bourreau, non une victime comme le scandait le personnage du film, ce n’est pas lui qui s’est fait baiser->c’est bien lui qui les a baisé! Les conséquences par contre...
- La victime collatérale est quand a elle un point sombre du script mais obligatoire…dommage que ce soit un énième noir qui crève avant la fin :-)
Les jeunes-femmes du film expliquent pourquoi elles font ce qu’elles font…et malheureusement l’impact des sévices subits par elles, n’est pas assez mis en avant lorsqu’elles s’acharnent sur le personnage du film, laissant entrevoir que ça pourrait aussi bien être lui l’auteur de ces bassesses (sévices sexuelles et/ou morales). On en revient au codé crescendo : qui vole un œuf.. Impact minimiser par le coté folles des jeunes-femmes, trop exacerbé…dommage. C'est bien maladroit tout ça
Et pour finir les images sont magnifiques, les jeunes-femmes subliment et mine de rien, à part quelques longueurs, les 1h30 du film passent assez vite, donc le spectateur se projette assez bien dans le film et que ce soit dérangeant ou pas, c’est le but de tous films que je qualifierais de bien (à minima).
Pour moi "Knock Knock" c'est le meilleur film d'Eli Roth. J'ai vraiment beaucoup aimé car il nous plonge dans l'horreur psychologique, en nous décrivant les motivations des actes de ces deux zonardes. Keanu Reeves est très convainquant, il est complétement dépassé par les événements. C'est haletant, le scénar tient très bien et y a une vrai ambiance de malaise qui se dégage. Bref une belle réussite.
Mais que fait Keanu Reeves dans un navet pareil ?! Rien n'est crédible, ni l'histoire, ni les personnages... Que des incohérences du début à la fin, les doublages sont catastrophique...
Knock Knock..... et soudain Keanu ouvre la porte....il tombe (malheureusement?) sur 2 nymphettes qui ont décidé de le chauffer alors qu'il passe un week end sans sa famille. Si l'on considère que Eli Roth est un piètre réalisateur (Hostel 1 et 2) alors knock knock peu surprendre dans sa premiére partie particuliérement bien mise en scénes et plutôt jouissive. Dans la seconde partie par contre sa se gâte....Roth nous livre un prétexte aux bourreaux (inceste sur l'une des nymphettes) et la direction d'acteurs laisse vraiment à désirer....mais si l'ont par du principe que c'est un film de série B et qu'on le prend plus comme une comédie pas trop sérieuse alors knock knock est un petit film plûtot sympathique et fun.
Obligé de mettre une demi étoile car on ne peut pas mettre 0 étoile. Tout est horrible, l'histoire, le scénario, les acteurs et enfin le sens de ce film qui n'a ni queue ni tête.
Il n'y a pas grand chose à dire de ce film... La morale c'est que l'infidélité c'est mal, ça détruit des vies. Les réseaux sociaux c'est pas mieux. Waw... Il y'avait des façons beaucoup plus intelligentes de faire passer ces messages. De plus le meilleur acteur de ce film est sûrement le chien, car Keanu Reeves était vraiment décevant. Enfin bref, humilier un homme, juste pour qu'il comprenne que la tromperie c'est mal, sans le tuer parce que "ce ne sont pas des meurtrières", mais rire aux éclats lorsqu'un homme se fracture le crâne contre du béton... Niveau cohérence c'est limite. Un film agréable uniquement pour les yeux, je parle évidemment du personnage de Bel. Mais... c'est tout. À la limite du ridicule.
Assez nul....encore un film où les acteurs semblent ramer pour remplir les scènes, bien que donnant tout ce qu'ils peuvent. En effet, les deux jeunes filles ne sont pas que mauvaises, mais c'est ce que l'on leur demande de jouer qui m'a ennuyée : deux écervelées par assez barrées pour que le film prenne une autre dimension. Du coup, un scénario trop creux : pas de perspective, pas de conclusion.....Ana de Armas : à suivre !!
Eli Roth nous avait habitué à un certain réalisme cinématographique et, bien que je n'aime guère ses deux « Hostel », je les trouve vraiment effrayants pour leur crédibilité. Bizarrement, son nouveau film « Knock, knock », manque totalement de cette qualité ce qui le handicape profondément et lui fait rater sa cible. En effet le scénario est tellement invraisemblable qu'on ne parvient jamais à s'identifier au personnage principal qui flirte avec la débilité congénitale. Ce « héros » est pris en otage dans sa propre maison puis « torturé » par deux adorables nymphettes tout juste adultes... Même si Keenu Reaves n'est pas Schwartzenegger on ne comprend pas un instant pourquoi il ne se débarrasse pas d'elles d'une simple pichenette dans le museau. Du coup on s'énerve, on s'agace et on ne fait plus attention à l'intrigue qui en profite pour patauger dans le grand n'importe quoi. Non seulement le film ne fait jamais peur mais il fait rire involontairement, ce qui est encore pire. C'est pénible et ça me donne une grande envie de vous déconseiller son visionnage. Dommage, l'idée de départ était originale...
J ai regarde ce film malgré les mauvaises critiques donc cela fut une bonne surprise. à la base j apprécie les films d eli Roth. le film est prenant et avec son pesant de sensation devant le sort de ce pauvre Keanu reeves. alors il y a des imperfections c est sur, et le film peut décevoir car il est frustrant dans le sens où il ne va pas vers le dénouement que l on souhaite ( surtout pour les hommes ) ça m à rappelé dans une certaine mesure ce que faisait funny games.