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    Éternité
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    145 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 octobre 2016
    C'est un incroyable chef d'oeuvre. Les personnages sont des allégories du temps qui passe. La vie et la mort prennent leur veritable dimension dans un esthétisme délirant. Le thèse est: le Temps et la Beauté sont la même chose. Jamais cela n'avait été montré au cinéma avec la même maitrise. Une oeuvre d'un courage fou, surtout de nos jours. Un grand cadeau à l'humanité, la vie et la mort sont mis en perspective grace à la beauté qui est le déroulement temps. Seulement Marcel Proust avait compris cela avec la même clarté et acuité. Oui, nous pourrions l'appeler aussi "A la Recherche du Temp perdu".
    lionelb30
    lionelb30

    439 abonnés 2 595 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 septembre 2016
    Quasiment pas de dialogue , presque que de la narration , une musique au piano quasi permanente et enervante , tres lent , tres chiant et depart anticipe de la seance.
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2016
    C'est assez étrange ce qui survient durant la projection d'Eternité : l'impression que le film n'a jamais commencé. D'aucuns s'y ennuieront sans doute ferme mais si l'on se laisse bercer pour cette suite de romances, et de drames, sur trois générations de femmes, on ne court que le risque d'être emporté comme par un rêve moelleux. Le film est d'un autre âge, en ce sens qu'il ne prétend jamais à la modernité. On s'y vouvoie entre époux, on fonde des familles très nombreuses, on est fidèle dans le mariage, on meurt, parfois, fort jeune. Le film du réalisateur de L'odeur de la papaye verte se caractérise par la splendeur de ses images et une voix off omniprésente, très littéraire et qui anticipe les malheurs ou bonheurs à venir. Au fond, ce ne sont que mariages et enterrements qui se succèdent et jamais il n'est question de choses aussi vulgaires que le travail ou le flux de l'histoire (à une exception près). On y sourit à la vie sans arrêt et on y pleure à chaudes larmes. Ce film de sentiments, et rien d'autre, est porté par une mise en scène gracieuse et cotonneuse, quasi cosmique, à la manière de Terrence Malick mais sans les envolées mystiques. Les acteurs, et notamment les dames, Tautou, Laurent, Béjo, sont les instruments consentants de cette symphonie harmonieuse. Elles ont su se fondre dans cet univers particulier sans jamais céder à la tentation de la performance. Cela donne un film éthéré, lumineux et peut-être désincarné. Mais qui a le mérite de s'en tenir à ses partis pris du début à la fin.
    trineor
    trineor

    188 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2016
    "Éternité", c'est un tantinet surfait.
    Je propose un nouveau titre : "Mange mon romantisme".

    Parce que bon, c'est joli... franchement, c'est joli ; mais c'est tellement trop !
    Alors avant tout, je tiens quand même à insister sur le « joli » : car avec tout ce que j'ai à redire – au vu surtout de ce que l'affiche et la bande-annonce laissaient s'imaginer, même si ce n'est jamais tout à fait honnête de recevoir une œuvre par comparaison à l'idée qu'on s'en était faite –, je pourrais laisser penser que j'ai trouvé le film mauvais. Ce qui n'est absolument pas le cas.

    L'histoire que ça raconte est pleine de situations et d'idées émouvantes, quoique l'écriture à proprement parler – et surtout celle de la voix off, dont je peine un peu à trouver l'utilité – soit relativement superficielle. Les trois comédiennes centrales sont parfaites, même si du côté des enfants quelques scènes se passent laborieusement. Puis visuellement, surtout : c'est une succession ininterrompue de couleurs saturées, magnifiquement assorties entre les tapisseries, les robes, les fleurs... et la directrice artistique (l'épouse du réalisateur, si j'ai bien compris) a produit un travail admirable, épaulée par une équipe de techniciens, maquilleurs, décorateurs, costumiers, qui manifestement ont mis un amour et un soin infinis à la tâche.

    Rien que pour cela, le film mériterait déjà d'être vu.
    Mais plus que cela, il y a chez Trân Anh Hùng une sensibilité passionnée du XIXème romantique et impressionniste qui, plus encore qu'à la musique – ah ! je vais y revenir, à la musique ! – transparaît dans la composition de ses cadres, le choix des textures, la température des lumières, qui font de ses plans autant d'hommages aux intérieurs d'Edgar Degas, aux jardins de Claude Monet ou aux chairs roses d'enfants et de filles peau nue de Pierre-Auguste Renoir. Le mouvement s'y intègre plus difficilement : les travellings ont souvent l'air plus décoratifs que pertinents, mais il reste quelque chose de suffisamment cinématographique à la façon de penser les cadres pour que la mise en scène ne se réduise pas à une succession de toiles.

    spoiler: Je pense notamment à la scène où le personnage d'Audrey Tautou apprend la mort de ses jumeaux, et où le sentiment de vertige qui la saisit est accentué par la présence partout à l'écran de ses reflets dans les miroirs qui l'entourent, donnant l'impression qu'elle n'est plus seule dans la pièce, mais cernée.


    Et pour être honnête, même si je reçois le film comme une relative déception, cela reste quoi qu'il en soit un courant d'air frais dans le paysage, de voir une production française aussi atypique pour ce genre de budget et de casting se donner l'ambition d'être un grand œuvre esthétique en même temps qu'un film somme traitant à la fois de la vie, de la mort, de l'enfantement, de la vieillesse, de l'amour, de la mémoire, etc. Que ce soit dit donc : malgré tous les reproches qui vont suivre, c'est un film qui va rester dans un coin de ma tête bordé d'une certaine affection.

    J'avais promis de revenir à la musique : commençons donc par la musique.
    Le répertoire pour piano romantique et impressionniste du XIXème jusqu'au tournant du XXème, pour faire simple, c'est à peu près la musique que j'aime par-dessus tout. Alors pour m'en faire faire une indigestion, il faut vraiment y aller au marteau-piqueur. Globalement c'est d'ailleurs le reproche que j'aurais à adresser à tout le film, joli qu'il soit : quand ton but affiché est d'irradier la délicatesse à chaque millimètre et chaque seconde, bah la méthode marteau-piqueur, c'est pas forcément la bonne.

    Et le film a bien d'autres problèmes d'ailleurs que d'être inondé par sa musique, mais l'inondation de musique est tellement outrancière et tellement caractéristique de ce qui dysfonctionne : à trop en tartiner, même les beaux effets deviennent écœurants ! Des demi-heures entières de film sans aucune respiration, aucun silence, sans même trois secondes de pause entre deux morceaux de piano – sérieusement, à plusieurs reprises, certains se chevauchent avec des transitions en fondu ! –, déjà ça banalise la force de la musique puis immanquablement ça finit par produire un effet suffocant, une impression de grosse mélopée interminable.

    Pour dire : c'est l'absence de musique qui finit par faire figure d'exception pour venir rehausser l'émotion ! L'une des plus belles scènes d'ailleurs, celle où Mélanie Laurent – magnifique Mélanie Laurent, qui capture tout ce que la scène a d'indissociablement maternel et sensuel – décrit l'impression vive et charnelle que le corps de ses enfants fait sous ses mains et sous ses yeux, se déroule en silence. Et la réussite de la scène n'est même pas tant due à la beauté des images qu'à celle de ce silence.

    Le cinéma, ça a besoin de respiration, ça a besoin de silence ; ça a besoin de variété et de développement, aussi. Moins de deux heures pour exposer la vie d'une famille sur trois générations, avec ses naissances, ses deuils, ses amitiés, ses passions... bah allons, je ne demandais qu'à voir ! J'étais perplexe, mais je ne demandais qu'à voir. Évidemment à l'arrivée c'est trop court pour ce que ça se donne à raconter, et c'est l'épaisseur des personnages qui en souffre. Il faudrait savoir, au juste, comment on est censé s'émouvoir autrement que superficiellement des drames vécus par des gens dont, pour la plupart, on n'a vu que la naissance, le baptême, l'entrée dans les ordres ou le mariage, l'accouchement et la mort. Tout de même : ce genre d'étapes alignées en parcours, c'est la pire coquille vide à laquelle on puisse réduire une vie ! Où sont les choses infimes ? Les instants à peine aperçus, puis oubliés, qui font la richesse de l'existence ? Où ? Mélanie Laurent qui caresse l'épaule d'un de ses fils, ou s'endort en lisant sur les genoux de Bérénice Bejo ; quelques autres scènes à la rigueur, çà et là, éparses. Mais trop peu !

    Le film d'ailleurs est si conscient de ne pas donner assez à son spectateur pour s'émouvoir du sort de ses personnages qu'il prend l'habitude systématique, après chaque décès, de recourir à une série de flashbacks plus ou moins bon marché pour essayer de recréer de l'intensité dramatique en dernière minute. Mais c'est trop tard, bonhomme : l'émotion, faut qu'on l'ait sur le moment, fallait qu'on se sente concernés par tes personnages avant qu'ils ne meurent ! Faute de quoi l'on touche à la longue à l'impression lassante d'une simple répétition d'accouchements et de décès !

    Reste enfin que pour une œuvre qui, par sa narration, veut tant puiser à la fresque romanesque, c'est bien trop pauvrement écrit. Ça n'est jamais grossier ni inélégant (encore heureux, vu que ça s'évertue d'être l'incarnation filmique de la délicatesse), mais c'est à la fois souvent trop guindé et trop maigre. Le talent d'Audrey Tautou, de Mélanie Laurent et de Bérénice Bejo sauve tout de même les meubles de ce côté-là, les trois ayant la capacité distinctive de trouver sur quel ton dire une réplique pauvre ou peu naturelle pour lui redonner de la spontanéité et de la vie. Mais le choix de la voix off omniprésente demeure sans doute le plus irrattrapablement maladroit : d'une part, parce que la distance qu'elle installe entre le spectateur et l'action vient encore ajouter au défaut d'émotion que causait déjà le défaut d'épaisseur des personnages ; d'autre part, parce que cette voix off n'a finalement rien à dire... rien, du moins, qui n'aurait pu être amené de façon plus vivante et plus spontanée au sein du film, si précisément le développement avait été plus fourni et l'écriture plus fine.

    Pour finir d'un mot sur l'association que tout le monde – à commencer, sciemment, par la promotion du film – aura déjà faite entre celui-ci et "The Tree of Life" de Malick, que ce soit dit : pour le meilleur et pour le pire, les similitudes s'arrêtent à la surface. Ça n'en a évidemment ni le génie, ni la richesse, ni le transport, ni l'extase, ni moins encore la profonde poussée vitale ; au-delà de quoi ça parle de mort, d'enfantement, ça cherche une représentation à la fois spirituelle et charnelle de l'amour, ça use – et ça abuse – de musique classique, ça inscrit l'existence individuelle au sein d'un ordre plus vaste, en effet... mais tout diffère par l'intention, la sensibilité et le ton : où le film de Malick puise au poème mystique et à l'existentialisme chrétien, "Éternité" puise – je le signalais déjà – à la fresque romanesque et au romantisme. Les ressemblances ne sont donc qu'apparentes et ne se recoupent ni par la portée, ni par le sens : pas ici de préfiguration esthétique de la transcendance ; le grand ordre qui déborde l'existence individuelle n'est ni la nature ni le cosmos mais la famille, et tout s'en retourne donc à l'immanence sentimentale des hommes et des femmes qui la composent.

    Tant mieux d'ailleurs, le film gagne bien mieux à s'affirmer une identité propre qu'il n'eût gagné à pasticher Malick – on ne gagne jamais à pasticher qui l'on n'a pas le talent de surpasser. Où la comparaison devient inévitablement plus cruelle, entre deux films dont le thème central reste la Vie, c'est qu'où Malick était parvenu à en capturer la puissance, l'ardeur, le foisonnement, "Éternité" par l'effet cumulé de son esthétique sophistiquée, de sa mise en musique incessante et de sa voix off, ne capture que la joliesse d'un album d'images sous papier glacé.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Si l’idée d’un long poème cinématographique est séduisante, son exécution est laborieuse et suscite l’ennui pendant près de deux heures.

    LA SUITE :
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 septembre 2016
    Insupportable, il ne se passe rien. Des gens naissent vivent plus ou moins longtemps puis meurent. Super
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2016
    Le destin d'une famille avec cette tonalité un brin précieuse et maniérée et très anglaise dans son style. Le film évolue dans une grande douceur, en contemplation et en sensualité avec les corps qui se touchent constamment. Malgré tout on a l'impression de voir un Terrence Malick avec des paroles.....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 septembre 2016
    Je ne met pas 0/5 à ce film uniquement parce que son titre définit parfaitement ce qu'il nous fait ressentir : il dure une éternité ! Le scénario est inexistant, la morale douteuse, les acteurs pitoyables (surtout les hommes qui déclament leur texte comme au théâtre...) et surtout, le pire du pire, ce foutu piano assourdissant que l'on entend pendant les 3/4 du film ! Certes, les images sont belles et les costumes réussis, mais le reste est une catastrophe. On nous lance des noms de personnages par salve de 10-15, les rendant impossible à retenir et rendant ainsi le film incompréhensible. Bref, à fuir !
    selenie
    selenie

    6 256 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Quel tristesse, quel dommage tant ce réalisateur est maitre de subtilité et d'intelligence narrative comme il l'a prouvé avec ces magnifiques films précédents comme "L'Odeur de la paye verte" (1992), "A la verticale de l'été" (2000) et dernièrement "La ballade de l'impossible" (2010). Et si les dialogues sont presque proscrits on est inondé d'une omniprésente voix Off hyper explicative et inutile puisque souvent elle décrit ce qu'on voit à l'écran ! Quelle déception ! Vivement un retour aux sources pour Tran Anh Hung...
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2016
    Après un début de carrière tonitruant (L'odeur de la papaye verte, Cyclo, A la verticale de l'été), Tran Anh Hung avait marqué le pas avec le très décevant La ballade de l'impossible. Un casting alléchant et juste deux ou trois images de la bande-annonce m'avaient redonné espoir pour ce nouveau film. J'en suis sorti émerveillé sur tous les plans. Tout est parfait. La mise en scène est somptueuse, soignée et d'une élégance folle. Elle est aussi originale que risquée. Car il ne passe finalement pas grand chose dans Eternité. Juste la vie qui coule, le temps qui abime. Naissances (belle pub pour La manif pour tous diront les mauvaises langues), maladies, guerres, morts, joies, peines. Si cela ressemble à une saga familiale, ce n'est pourtant pas vraiment de celles que l'on a l'habitude de voir. Même si, sur un siècle, se déroule sous nos yeux l'histoire de cette famille. C'est en fait juste une succession de petits moments, avec très peu de dialogues, rythmés par une voix-off (extrait du roman dont est adpaté le scénario) et une musique omniprésente qui en dit autant ou même bien plus qu'un bavardage incessant. L'émotion n'est pas présente tout le temps, elle ne monte pas progressivement, mais elle nous surprend par petits pics intempestifs et fulgurants. Certes, il y a peu d'action. Le tout est très lent (je comprends qu'on puisse s'y ennuyer). Lent comme la vie qui passe, lent comme une chaude journée d'été où l'on ne fait rien que lézarder au soleil. Techniquement, le film est une splendeur. Voilà sans doute la plus belle photo vue depuis longtemps. Les images sont d'une telle beauté que chaque plan est plus beau que le précédent. Les costumes, les décors, le son, la musique, tout est au diapason. Tout comme les acteurs. Même s'ils n'ont, finalement, pas grand chose à défendre. Juste d’être là, nous faire croire en leurs personnages et les rendre attachants. Audrey Tautou, Bérénice Bejo, Mélanie Laurent, Pierre Deladonchamps et Jérémie Rénier sont magnifiquement mis en images, sobres et beaux. Eternité est donc une vraie splendeur, une beauté envoutante et contemplative dans laquelle j'ai glissé avec le plus grand bonheur. Comme le tableau d'un grand maître, qui nous ravit les yeux comme le cœur. Aussi sophistiqué et stylisé que Le fils de Jean est simple, ils sont pourtant les deux meilleurs films français de l'année pour l'instant. Tran Anh Hung retrouve ici sans problème la place qu'il avait dans mon estime. Son film est une pure merveille.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 septembre 2016
    Une photo magnifique (paysages, maisons, intérieurs, costumes), une distribution impressionnante, un film plutôt bien interprété mais alors c'est long, c'est lent, ça manque d'épaisseur !
    Finalement ça semble bien durer une éternité mais pour pas grand chose...
    clamarch
    clamarch

    12 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2016
    Un beau livre d'images quasiment sans son ..vie, morts, naissances se succèdent dans des décors paradisiaques . Les femmes sont belles, les enfants soignés et bien élevés ...Et l'histoire parmi tout ça ? Néant. L'ennui n'est pas loin.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 septembre 2016
    Si ce film a au moins une qualité, c'est qu'il porte bien son nom : il dure une éternité ! En tout cas, c'est l'impression qu'il donne tant on s'ennuie devant cet album de famille de jolis acteurs aux belles couleurs, qui frôle souvent le gnangnan et dont la description narrative est d'une lourdeur absolument indigeste ! Impossible d'avoir la moindre empathie pour les personnages, malgré un casting de qualité, ni la moindre émotion devant leurs destins et surtout leurs malheurs (et pourtant, de ce côté-là, on est servi...), tant ils semblent totalement irréels dans ce tableau contemplatif. J'ai lutté pour tenir jusqu'au bout, tellement c'est lent, long, trop long, et décidément, malgré le thème et l'intention, sans doute louable, de ce film, sans intérêt...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 septembre 2016
    Beau plan, belle lumière, beaux habits, mais d'un ennui mortel... Presque "éternel" ! On s'en lasse des les premières 10 minutes, les actrices ne parle quasiment jamais, et le film n'a aucun intérêt du point de vue politique et féminin... Je ne le conseille pas.
    Ollia
    Ollia

    9 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 septembre 2016
    On sait qu'en allant voir ce film on ne va pas voir un chef d'oeuvre d'originalité et de scénario vu la bande annonce. Quand je me suis rendue au cinéma, c'était dans le but de voir un film poétique, adapté au départ d'une oeuvre littéraire, et de jolies images qui font un peu de bien dans ce monde de brutes. Un film qui mérite le César de la meilleur photographie, sans nul doute. Des paysages somptueux et de très belles prises de vues de la part du réalisateur.
    Après, cela reste un film ennuyeux et quelque peu déprimant, les scènes malheureuses prenant un peu trop le dessus sur les joyeuses à mon sens. La voix off qui prend une place prépondérante par rapport aux voix des acteurs eux mêmes peut dérouter aussi le spectateur. Acteurs qui jouent cependant avec beaucoup de justesse.
    Un truc aussi qui est particulièrement agaçant, c'est quand la musique voue tue les oreilles quand elle veut vous annoncer un moment dramatique (et au piano c'est pire...) vous invitant presque à pleurer alors que vous n'en avez, à vrai dire, pas vraiment envie. Horreur de ça.
    Bref....A voir comme un livre d'images, méritant la moyenne, sans plus.
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