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    Captain Fantastic
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    627 critiques spectateurs

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    Gilles S
    Gilles S

    6 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2016
    Une claque visuelle ... quelle histoire !
    Hors du commun, il faut aller le voir, prendre 2h de sa vie pour un film de ce genre, je recommande
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 novembre 2016
    Quel impact les décisions des parents peuvent-elles avoir sur leurs enfants ? Vigo Mortensen se propose de répondre à travers un long métrage aussi touchant que bien pensé. Un parcours initiatique qui fait réfléchir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 novembre 2016
    Les gens qui se sentent attaqués (à tort) par ce film mettent de très mauvaises notes. "Captain Fantastic" met un coup de pied dans le cœur des convaincus et déchire l'esprit des persuadés. C'est un film sur "la remise en question". Aucun personnage n'en ressort "meilleur" ou plus "sage" que les autres malgré leurs différences. Plus que sur la complexe éducation, une leçon sur la vie sans morale. Film Universel.
    valérie C.
    valérie C.

    5 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2016
    Très beau film, remarquablement interprété par Vigo Mortensen, mais TOUS les comédiens sont parfaits. Le film parle bien sur d'éducation, mais surtout questionne notre système et la vision du monde que l'on y propose à nos enfants, celle qui construira l'avenir. Ça parle aussi d'humilité, de droit à l'erreur, de nos fragilités, des erreurs que la souffrance fait commettre, et d'amour - de façon presque spirituelle.
    Étrange film à un moment où nos systèmes d'éducation s’effondrent, prônant des valeurs aussi ridicules que la liberté, et la pensée, la culture, comme outils de liberté. Plus étrange encore que ce soit l'Amérique actuelle qui nous offre ce point de vue.
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Tiens, nous voici dans une atmosphère qui n'est pas sans rappeler la fin des sixties ou, si l'on préfère, le début des seventies ! Une famille hippie-écolo-libertaire vit dans le fin fond des bois du nord-ouest des Etats-Unis. Une sympathique tribu constituée d'un couple et de sept enfants. On chasse le cerf à la manière des Indiens, avec un arc et des flèches et même à mains nues pour montrer qu'on est un homme. Papa enseigne à ses rejetons aussi bien la physique quantique que la Constitution des Etats-Unis, le tout entrecoupé d'exercices physiques des plus rudes qui doivent permettre aux enfants de faire face à tous les dangers et à toutes les situations. Maman, ex-avocate, est devenue bouddhiste après avoir été élevée dans une famille catholique des plus conservatrices. Tout va à peu près bien jusqu'à... Et là les choses vont changer du tout au tout. Le film devient alors un road-movie. Destination l'Amérique avec ses complexes autoroutiers, ses fast-foods, ses villes aux innombrables gratte-ciels et surtout son idéologie mercantile et consumériste. Dès lors, on le comprend, tout sera affaire de contrastes soulignés de la manière la plus caricaturale qui soit : aux écolos adeptes d'une vie en harmonie avec la nature va s'opposer une Amérique ultra-réactionnaire qui ne peut admettre d'autres manières de vivre que l'American way of life. Il faut dire que le scénario ne donne pas dans la dentelle et que le "Captain Fantastic", incarné par Viggo Mortensen, a le don de se mettre à dos sa belle-famille par son art de la provocation. Cela dit, c'est une comédie mais aussi une fable et, comme beaucoup de fables, elle comporte quelque chose de simpliste. Fable qui interroge sur l'Amérique et son évolution, sur son rapport à la consommation, mais aussi et surtout sur une forme d'éducation qui a encore ses adeptes : enfants non scolarisés, élevés par des parents qui soit donnent dans le laxisme, soit - c'est le cas ici - ont tendance à imprimer à leur pédagogie rousseauiste un accent fascisant. Enfin c'est l'occasion pour le cinéaste, Matt Ross, de développer le thème de la paternité et du rapport d'un père à ses enfants en l'absence de la mère. Viggo Mortensen est impressionnant dans le rôle-titre, à la fois tyran et complice des enfants ; à ses côtés toute une ribambelle de jeunes acteurs et actrices jouant avec un beau naturel (surtout les plus jeunes). En somme, un film sympathique et qui rappelle l'atmosphère baba-cool de nombreuses œuvres cinématographiques qui ont marqué le tournant des années 60-70 et qui proposaient déjà d'autres formes de vie, d'autres utopies.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Moitié hippie, moitié altermondialiste, un père décide d’éduquer ses six enfants loin de la société et de ses pollutions. Mais sa vie hors du monde est remise en cause lorsque sa femme se suicide. Contre l’avis de ses beaux-parents, il décide de se rendre aux funérailles en compagnie de ses enfants et d’exécuter les dernières volontés de la défunte.

    Et dire que j’ai failli ne pas aller voir ce bijou ! Sa bande-annonce me donnait l’impression d’en révéler tous les ressorts et de ne ménager aucune surprise. Quelle erreur aurais-je commise ! Ma passion inentamée pour le cinéma doit beaucoup à de telles surprises : j’arrive encore à être étonné, emporté, par des films qui ne paient pas de mine.

    « Captain Fantastic » commence comme « Into the Wild » et finit comme « Little Miss Sunshine ».

    Soit au départ une première moitié du film qui se déroule exclusivement dans les montagnes Rocheuses où Ben et ses enfants réalisent une utopie écologique : vivre en harmonie avec la nature, en y développant son corps et son esprit (Ben soumet ses enfants à un entraînement physique et à une éducation intellectuelle qui fait d’eux des Castors juniors aussi débrouillards que savants).

    Soit ensuite un road trip familial provoqué par un bien macabre événement mais qui multiplie les situations cocasses. Cette petite bande décalée rencontre de « vraies » gens, s’y percute parfois (les élans amoureux du fils aîné pour une cagole de camping sont hilarants), les met face à ses contradictions souvent (les cours que Ben donnent à ses enfants donnent de bien meilleurs résultats que ceux que leurs cousins reçoivent au collège).

    « Captain Fantastic » est follement attachant par son absence de manichéisme. Ben n’est ni un gourou qui endoctrine des mineurs sous influence, ni un héros monolithique qui a raison contre la terre entière. C’est un père pétri d’amour qui veut protéger ses enfants et leur transmettre le meilleur. Cet amour s’illustre dans le respect qu’il porte à chacun d’eux : les enfants ne sont jamais traités comme une masse indifférenciée mais comme six individualités aux besoins spécifiques. Et les résultats qu’il atteint feraient pâlir de jalousie tout parent d’élève normalement constitué : les analyses que font, sous l’aiguillon de leur père, l’aînée de « Lolita » ou la cadette du Premier amendement sont d’une rafraichissante acuité.

    Cet amour se traduira dans le dernier tiers du film par une prise de conscience et par une décision qui force l’admiration et démontrera la capacité de Ben à reconnaître ses limites et à toujours faire prévaloir le bien-être de ses enfants.

    Sans avoir l’air d’y toucher, « Captain Fantastic » traite avec une infinie délicatesse de sujets aussi grave que la paternité, l’éducation, le libre arbitre. À chacune de ces questions, il propose une réponse tendre, bonne, juste. Un pays qui produit de tels films ne peut pas être totalement mauvais. Même après avoir porté à sa tête un clown misogyne et menteur.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Un père de famille nombreuse élève toute sa petite famille dans la nature loin de la technologie, de la société de consommation ; mais avec une exigence d’autosuffisance et de niveau culturel élevé pour ses ouailles. Toute cette petite troupe sait survivre dans la nature mais sait réfléchir et penser par elle-même. L’utopie Rousseauiste s’épanouie devant nos yeux. Mais la mère meurt, le fils aîné a envie d’études dans une grande université ; le modèle éducatif va s’effriter lors d’un road movie qui va prouver l’inadaptation au monde moderne de ces jeunes pousses érudit. Ce film pose une question éducative majeure que se pose bon nombre de parents : jusqu’où peuvent aller nos exigences éducatives envers nos petites têtes blondes sans les déconnecter de leur environnement (camarades, technologies, mode, pop culture, malbouffe,…) ? Comment trouver la juste mesure entre liberté et cadrage ?
    Ce film pose donc de vraies questions sous la forme d’une fable utopiste légère et positive. Un road movie à mi-parcours entre une référence du cinéma indé US, « Little miss sunshine » et le très bon film jusqu’au-boutiste écolo « Into the wild ». Le père de famille est lui aussi jusqu’au-boutiste dans ses convictions, le scénario est donc très manichéen. Et c’est la limite majeure même si ça permet de mettre le doigt sur la superficialité de nos sociétés occidentales… mais avec de gros sabots.
    Donc malgré des grossièretés scénaristiques, je serais indulgent devant ce qui est une bouffée d’air frais et la foison de thèmes abordés. La religion en prend aussi pour son grade, ce qui n’est pas sans me déplaire. Pris de la mise en scène à Cannes dans la section un Certain Regard, il offre une réflexion sur le monde comme il va : tolérance, acceptation du modèle vendu par des multinationales, conformisme, éducation,…
    A voir pour en débattre ensuite autour d’un verre
    jean-baptiste L
    jean-baptiste L

    16 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2017
    Film intéressant qui donne à réfléchir sur les voies d'une alternative à la pensée unique, à la société unique de consommation. pitch : un intellectuel extrait ses enfants du monde pour leur donner en pleine nature une éducation physique et philosophique idéale. Maître à penser forcené, il ne tombe pas dans le piège des gourous, car la discussion est respectée et il reconnaît ses erreurs, pour s'adapter finalement à la demande de normalisation de ses enfants, à contre cœur.
    David B.
    David B.

    44 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2016
    C'est un film touchant qui invite à la réflexion sur les principes éducatifs à privilégier pour ses enfants. La nature et l'humanisme sont les fondements de la ligne directrice que souhaite suivre ce père d'une famille nombreuse qui est arrivé à construire un clan uni. Esprit ouvert, il va vite être tiraillé entre ses beaux principes et l'urgence d'aider ses enfants à s'adapter à la vie moderne. Un film réflexion qui invite au débat et à éviter les partis pris rapides.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2016
    Un film touchant et dont on se rappelle longtemps. À voir plusieurs fois sans problème si l'on veut comprendre toutes les citations et morale parfois difficile. Breff foncez y
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 novembre 2016
    Mais quel film , mais quel super film , a voir absolument , tout sonne vrai , il est formidable ce film , cela nous change des daube du système
    Nyns
    Nyns

    219 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    Captain Fantastic n'a aucune peine a charmer le spectateur dans sa démarche jusqu’au-boutiste écologique et réfléchie, avec en tête de cortège ce père de famille incarné avec une grâce qui lui est propre par Viggo Mortensen. Avant de parler de ce rejet de la société de consommation par cette famille vivant recluse et en quasi auto-suffisance, je pense que le débat de ce film est avant tout centré sur l'éducation des enfants. C'est ce qui semble le plus cher au père récemment veuf et désœuvré, et dans le simple fait qu'il doute prouve cette volonté du meilleur pour ses enfants, comme tout le monde en fait. Sauf que ce monsieur n'a pas décidé de faire comme tout le monde justement, et que cela pose quelques problèmes. Le film en fait habillement la liste, en dressant des constats aberrants et tristes. Même si les réserves sont on ne peut plus logique face à cette façon de vivre, il convient de prendre le film en empathie avec la famille, car elle n'offre que ce sentiment, en donnant de la passion dans tout ce qu'elle entreprend (sport, littérature, langues, créativité musicale... mais surtout les missions, La mission). La réalisation de Matt Ross est appliquée et donne le ton juste tout au long du récit. Il y a juste ce côté démonstratif qui n'évite pas toujours la facilité. On retient quelque chose de profondément beau et intelligent, oui qui fait réfléchir malgré tout, ne donne pas toutes les réponses car il faut bien se dire que quoi qu'on fasse, ça ne sera jamais ce qu'il fallait faire de mieux pour sa progéniture, that's it, mais ça à le mérite de remettre l'humain au centre. La scène de quasi-clôture avec la reprise de Sweet Child O' Mine est lumineuse et pleine de grâce. Une expérience qui ne s’oublie pas.
    Charles J.
    Charles J.

    30 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2016
    whaou ! Quel régal! Une critique acerbe et drôle sur l'éducation, notre relation à la Mort, à l'Amour, à la famille sur fond de road movie. Au-delà d'un très bon moment de cinéma vous sortez de Captain Fantastic transformé, vous vous dites que vos choix de vie ne sont pas forcément les bons et qu'il y a sans plusieurs façons d'aborder l'existence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 novembre 2016
    Une magnifique odyssée familiale. Une véritable fable poétique. Un film lyrique, iconoclaste, original et intelligent. Bref un véritable bijou.
    Captain Fantastic nous transporte, nous fait rêver, nous fait réfléchir. Tout en finesse et délicatesse, il nous amène à nous interroger sur notre mode de vie, notre rapport à la société de consommation.
    De très bons acteurs, une très belle équipe. Remarquons bien sur la performance de Viggo Mortensen. C'est un sacré acteur, il n'y a pas à dire. Un acteur à part, sans aucun doute.
    Bien sur le film a ses défauts. Beaucoup de clichés spoiler: (les Américains sont tous gros, superficiels, les enfants jouent tout le temps aux jeux vidéos, la ville est moche, grise et polluée...)
    et une tendance à l'exagération certaine. Un peu manichéen sur les bords. Difficilement réaliste spoiler: (tous les enfants de la famille sont des petits génies qui savent parler au moins 5 langues, ils connaissent tout sur tout)

    Mais on lui pardonnera ses lacunes. Après tout n'oublions pas qu'il s'agit simplement d'un conte. Et qu'il apporte, grâce à sa fabuleuse brochette de personnages, de la fraicheur, de la légèreté, de la joie, sans oublier pour autant d'être profondément engagé. C'est une véritable réussite que signe ici Matt Ross.
    C'est un film que je recommande sans hésitation. On passe vraiment un agréable moment et on en ressort heureux, tout simplement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 novembre 2016
    C’est sans avoir vu la bande annonce que je me suis décidée à aller voir Captain Fantastic. Pourquoi ? Parce qu’une affiche avec Viggo Mortensen (Le seigneur des anneaux, La route) et George Mackay (Pride, How I live now) ça ne se refuse pas.

    Quand on fait des enfants on a beaucoup d’idées, et dans sa besace de l’utopie à revendre. Matt Ross ne semble pas vouloir nous donner une réponse toute faite, il préfère qu’on se fasse notre avis.
    Le héros tente de soustraire ses enfants au capitalisme et à l’hébétude dans laquelle nous plonge la société de consommation. Si ses enfants sont des philosophes rois dignes de rentrer dans les plus grandes universités ils n’en ont pas moins des problèmes. L’aîné ne sait pas se comporter en présence féminine, son frère est en rébellion avec son père, et les plus jeunes ont perdus leur candeur enfantine.
    Tout au long du film je me suis demandée de quel côté était Matt Ross, en fin de compte il n’est dans aucun camp. Il nous laisse réfléchir à la question. Bien ou mal l’excès semble nuire dans tous les cas. Le jeu sera de trouver le bon équilibre.

    Captain fantastic n’en reste pas moins un beau film avec des moments de joie et d’autres d’émotion pur. Je n’ai clairement pas vu le temps passer, alors qu’il dur près de 2h. Les acteurs sont formidable. Viggo Mortensen n’a plus rien à prouver, c’est un grand acteur, il campe à merveille ce père déchiré et qui n’a qu’un but faire de ses enfants des hommes et des femmes parfaits. Les enfants quant à eux sont aussi étonnants.

    Cette fable douce-amère reste néanmoins lumineuse de part son message. Pour vivre eux restons ouvert au monde tout en n’ayant l’intelligence et le recul pour le comprendre et vivre en harmonie avec lui.
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