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Ufuk K
529 abonnés
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3,5
Publiée le 28 novembre 2017
" battle of the sexe " biopic sur la grande joueuse de tennis billie Jean King est un film réussit. En effet celui ci traite d'une manière plutôt équilibrée les thèmes de la misogynie, l'homosexualité féminine, l'homo phobie et inégalités entre femmes et hommes .Emma Stone et Steve carrel sont juste dans le rôle. Nous passons donc un bon moment devant ce film un peu classique tout de même.
Un très beau film sur l'histoire d'une joueuse de tennis vraie et qui va tout faire pour faire avancer la cause féminine notamment les gains versés aux joueuses inférieurs au hommes et montrer la capacité à être égale à l'homme bravo un sujet encore d'actualité à voir
Bon film sur un moment important du sport féminin et plus particulièrement du tennis. Film qui se regarde gentiment, sans véritables étincelles mais plutôt consciencieux. On peut aussi passer à Borg - McEnroe ;-p
Décidément, le tennis inspire le cinéma en ce moment. Après Borg/McEnroe, voici donc la fameuse bataille des sexes. Mais Battle of the sexes est d’abord et surtout un très beau et fort portrait de femme. Première femme à gagner 100000 dollars en une année, première sportive à faire son coming-out, première femme décorée de la plus haute distinction civile américaine, créatrice de la WTA, etc etc. Billie Jean King est la femme de tous les records et des premières fois. Une militante qui a tant fait (et encore maintenant) pour démocratiser son sport, imposer le tennis féminin et toujours batailler pour les droits des LBGT. Ce nouveau film de Valerie Faris et Jonathan Dayton (Little Miss Sunshine) n’est pas un chef d’oeuvre mais le tout se tient très bien. Le propos est fort et chargé d’émotion. Et puis ces faits survenus dans les années 70 sont encore malheureusement totalement d’actualités aujourd’hui. Même si les choses évoluent, il reste encore beaucoup de boulot. Techniquement, la période est bien rendue (même si un peu kitsch). Le casting fait pour beaucoup dans le charme et la réussite de l’ensemble. Emma Stone est formidable dans le rôle de l’ex-numéro 1 mondiale, avec une certaine ressemblance physique. Un rôle qui pourrait lui offrir une nouvelle nomination aux Oscar en janvier prochain. Steve Carell est inénarrable en Bobby Riggs, également ancien n°1 mondial, misogyne et provocateur. Ils sont bien entourés par les talentueux Andrea Riseborough, Bill Pullman, Elisabeth Shue ou Sarah Silverman. Un beau film donc, plus puissant qu’il n’y paraît (finalement bien plus social que sportif), pour le beau portrait d’une femme qui n’a jamais baissé les bras et fait évoluer les mentalités pour rendre la vie (un peu) plus facile à nombre de personnes. Une grande dame.
Ce qui impressionne avec ce film, (outre le fait que l'on passe 2 excellentes heures) c'est le réalisme dont le film est empreint. Tout est vrai ! Dans les moindres détails et c'est impressionnant ! L'histoire de cette jeune femme qui lutte contre ce monde maculiste et plein de sexisme banalisé est franchement réconfortant. On trouve la du courage, l'histoire vrai d'une héroïne incarné à la perfection par Emma Stone qui a d'ailleurs déjà largement fait ses preuves. Mais Steva Carell est également impressionnant ! Repoussant dans la peau de cet abruti de Bobby Right qui ne pense qu'à dévaloriser le tennis féminin et les femmes en général. Battle Of The Sexes fait partie de ces films qui méritent bien plus de visibilité, de ces films qui passent dans l'ombre quand d'autres navets sont valorisés. Car oui, progressiste, beau, et portés par des acteurs excellents, battle of the sexe donne le sourire et nous met de bonne humeur.
Emma Stone et Steve Carell tiennent à bout de bras ce film qui reste trop superficiel sur les thèmes de l’égalité homme/femme et de l’homosexualité qu’il prétend traiter. Il n’est donc pas autosuffisant mais il a le mérite découvrir la porte, d’éveiller la curiosité et d’inviter à en savoir plus.
Belle mise en image autour d'une d'histoire opposant hommes et femmes sur fond de tennis. Ema stone superbe, et l'ensemble des personnages sont vraiment bien campés. C'est subtil, c'est divertissant, inspiré d'une histoire vraie. Très bon moment de cinéma.
Ne pas bouder son plaisir et se laisser faire, sans trop gamberger à la futilité foncière qui préside au sport professionnel, ni aux surenchères friquées dont ce microcosme était déjà coutumier dans les seventies (autant sinon plus aux USA que chez nous), c'est le parti-pris qu'il convient d'adopter pour pouvoir apprécier ce sympathique biopic, chargé d'un message féministe simple (je n'ai pas dit simpliste !) et de bon aloi. Ce parti-pris, je n'ai eu aucun mal à le prendre vu la qualité de la mise en scène et de la direction d'acteurs. Les prestations bien crédibles d'E.Stone et de S.Carell, pour ne citer que les têtes d'affiche, font passer de bons moments de détente et même d'émotion. Les seconds rôles ne sont pas en reste, j'ai notamment trouvé bien vu le personnage de Ted, le couturier fine mouche plutôt attachant. Le match final fait son petit effet, tout le monde y gagne, les féministes font leur chemin comme les LGBT. L'air de rien les temps changent doucement, comme semble le confirmer l'actualité récente. C'est très bien comme ça.
Bonne représentation des années 70 et de cette lutte pour l'égalité. L'histoire vraie d'une joueuse de tennis rebelle et qui découvre son homosexualité. L'interprétation est bonne mais le film manque un peu de rythme.
Ce film intéressera les amatrices et les amateurs de tennis, mais pas seulement.
Dans une ambiance seventies, l’histoire est celle de la joueuse de tennis vedette Billie Jean King, aussi féministe et homosexuelle.
Elle va se battre pour une rémunération égale entre hommes et femmes lors des tournois de tennis. Elle jouera cette avancée dans un match proposé par un joueur de tennis sur le retour, Bobby Riggs, addict aux jeux divers et sexiste assumé.
Le film s’attache d’abord à la vie relationnelle de Billie Jean King, ensuite de sa passion pour le tennis. Les matches sont bien filmés et le dernier palpitant !
Emma Stone et Steve Carell ressemblent beaucoup à leur modèle et ils jouent de façon dynamique, pétillante, passionnée.
J’ai surtout beaucoup aimé l’humour qui se dégage de ce film : les machos sont tellement lourds qu’ils en deviennent ridicules et c’est finalement très drôle ; Billie Jean King leur donne une belle réplique ! Un film qui fait du bien à l’amour-propre féminin !
Excellent jeu d'acteurs, tres bon rendu de l'époque dans les décors et l'ambiance. Drôle. Un vrai feel good movie tout sauf niais. On reconnaît la patte du scénariste de slumdog millionnaire qui affectionne les personnalités pugnaces.
En septembre 1973, à Houston un match de tennis oppose Billie Jean King, vingt-neuf ans, ex-numéro un mondiale, et Bobby Riggs, cinquante-cinq ans, cheval sur le retour du tennis des années 50 et phallocrate assumé. L'enjeu : démontrer que les hommes sont supérieures aux femmes... ou pas.
L'histoire que raconte "Battle of the Sexes" pourrait sembler incroyable si elle n'était pas inspirée de faits réels. Au début des années 70, alors que le débat sur l'égalité des droits homme-femme faisait rage (un amendement en ce sens à la Constitution venait d'être rejeté au grand dam des féministes) et que Billie Jean King avait pris la tête du combat pour la revalorisation des primes des tenniswomen, un clown défiait l'ex numéro un mondiale. Billy Riggs aurait pu être un personnage odieux. Interprété par Steve Carrey, il réussit à être touchant. Lui le premier ne croit pas vraiment aux énormités machistes qu'il profère.
L'héroïne du film est évidemment Billie Jean King. Emma Stone, l'actrice oscarisée de "La La Land". Horriblement défigurée par une coiffure hideuse et des lunettes qui lui mangent le visage, elle n'en rayonne pas moins. Avec sa bande d'amies qui militent à ses côtés, elle donne une image de super copine qui rend tout à la fois son personnage et elle-même très sympathique : la numéro un mondiale - et titulaire en titre de l'Oscar - n'a pas la grosse tête.
"Battle of the Sexes" est non seulement l'histoire de son combat pour les droits des femmes mais aussi celle de sa découverte de l'homosexualité. La véritable Billie Jean divorcera de son mari et fera son coming out en 1981. La bluette qui unit la tenniswoman à sa coiffeuse n'est guère crédible. Elle n'en est pas moins touchante. Comme l'est la réaction du mari de Billie Jean qui aurait pu sombrer dans la caricature du cocu de comédie.
Courez voir "Battle of the sexes", mon film préféré du mois auquel je n'ai pas osé mettre cinq étoiles pour ne pas encourir le reproche légitime de ma superficialité. Sans doute, "Battle of the Sexes" ne révolutionnera pas le cinéma et n'est pas du niveau de "120 battements par minute", "Dunkerque" ou "La La Land". Mais pour autant, c'est un film enthousiasmant, bien joué, fin et drôle. Un feel-good-movie qui ne prend pas ses spectateurs pour des idiots.
Après la rivalité entre Borg et McEnroe exploitée dans "Borg/McEnroe", voilà que le cinéma revient sur un autre épisode fameux de l'histoire du tennis : "la bataille des sexes". Soit l'affrontement sur le court entre Billie Jean King, championne féministe se battant pour l'égalité entre les hommes et les femmes et Bobby Riggs, fanfaron macho provocateur cherchant à se faire remarquer. Comme pour "Borg/McEnroe", l'action principale ne se situe évidemment pas sur le court. Ici, Jonathan Dayton et Valerie Faris s'intéressent surtout à la figure de Billie Jean King, une femme qui cherche le changement tout en cachant son homosexualité afin de ne pas s'exposer aux quolibets d'un public masculin sacrément machiste (ce qui d'ailleurs, n'a pas tant changé que ça...). Grande féministe qui a toujours été soutenue par son mari (plus compréhensif que lui, tu meurs !), Billie Jean King fait face à un Bobby Riggs qui n'a finalement pas été aussi macho qu'il le clamait, en témoignent les scènes dont il bénéficie dans le film, nous montrant un joueur compulsif qui a connu une belle histoire d'amour avec sa femme. Classique dans sa construction et très calibré "feel-good movie à grand thème", "Battle of the Sexes" vaut surtout pour la solidité de son interprétation. Emma Stone livre ici une très belle prestation, intense et investie qui se trouve être, en plus dans l'air du temps. Face à elle, Steve Carell est parfait en Bobby Riggs, non seulement parce qu'il lui ressemble physiquement mais parce qu'il livre aussi ses failles derrière ses bravades. Complété par un casting de seconds rôles tous impeccables (Andrea Riseborough, Sarah Silverman, Austin Stowell, Alan Cumming, Bill Pullman...), le film se voit avec plaisir, délivrant de belles émotions même si le spectacle est un peu calibré.
Une comédie dramatique sur le féminisme dans le sport, un rien grandiloquente malgré de bons acteurs. Dommage qu'elle manque d'audace et se disperse. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Le couple de réalisateurs Jonathan Dayton et Valérie Faris, auteurs du culte « Little Miss Sunshine » n’avaient pas beaucoup tourné depuis. Les revoilà en grande forme avec « Battle of the sexes » et un sujet en tous points parfait pour le grandé écran. Le genre de fait divers et reconstitution historique prompt à exulter les passions et les cœurs. On y retrace les coulisses du mythique match de tennis opposant la joueuse de tennis Billie Jean King, meilleure joueuse mondiale de l’époque, à son aîné Bobby Riggs, ancienne gloire de ce sport, suite à un pari. Un match à portée hautement symbolique puisqu’il a été le symbole de la lutte des femmes et du combat contre le sexisme dans le sport à l’époque. Un sujet qui s’avère, hasard de calendrier, tout à fait dans l’air du temps à l’heure où féminisme et machisme sont sous les feux de la rampe à Hollywood suite à l’affaire Weinstein et ses résonances actuelles dans la société.
« Battle of the sexes » est une réussite sur les trois sujets qu’ils abordent et qui se mêlent parfaitement dans un feel good movie sportif et comique hautement sympathique par les valeurs qu’il véhicule. La représentation du monde du tennis (et plus généralement du sport) dans les années 70 est une réussite. La réalisation est très soignée et l’image adopte parfaitement le grain de l’époque dans une reconstitution appliquée mais discrète comme il faut. Le combat des la gente féminine dans l’univers masculin et machiste du sport est également un contexte dont l’étendue des tenants et des aboutissants est totalement balayée par un script concis et instructif. Quant à la romance lesbienne vécue par Billie Jean, elle est touchante et juste et permet également au long-métrage de parler de ce genre de relation taboue pour l’époque en fustigeant l’homophobie. Elle permet de très jolies scènes sans cliché sur une histoire d’amour entre deux femmes. Il y a donc un beau message de tolérance pour un film qui fonctionne autant comme une piqûre de rappel que comme un hommage à des combats sociétaux qui résonnent encore aujourd’hui.
Emma Stone et Steve Carrell sont la cerise sur le gâteau d’une œuvre plaisante et dynamique qui se suit avec délectation. Sans en faire trop, ils donnent une sacrée dose d’humanité et de drôlerie à des personnages dans lesquels ils se fondent avec une joie non dissimulée. Il est drôle et touchant malgré ses positions machistes quand elle est aussi bien pétillante et forte dans l’enveloppe de la sportive que fragile et délicate dans celle d’une femme amoureuse d’une autre. On apprécie également une galerie de seconds rôles impeccablement castés d’un Alan Cumming réjouissant en styliste à une Elisabeth Shue pleine de classe ou un Bill Pullman en riche sponsor qui ne voit pas d’un bon œil les velléités progressistes de ces jeunes sportives. Quant au match de tennis final, il parvient à être prenant alors que le tennis n’est pas le sport le plus facile à représenter au cinéma. On passe donc un excellent moment et on ne voit pas passer les deux heures que durent « Battle of the sexes ». Un film d’une fraîcheur qui fait du bien tout en autorisant sourire, émotion et réflexion.