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alain-92
318 abonnés
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2,5
Publiée le 17 octobre 2015
La mise en scène de Jean-Paul Rappeneau est dynamique et ne manque pas d'élégance.
Elle tient la cadence face à un scénario, toutefois, sans aucune originalité. Une simple satire de notre époque qui frôle tous les poncifs. Trop alambiqué, aussi, il peine à trouver son véritable envol.
Si la dérision est de mise, trop d'intrigues finissent par nuire à l'intérêt que l'on pourrait porter aux principaux protagonistes.
Je retiens la très belle photographie. Un beau casting aussi, certes. Mais une course folle et la multiplication des personnages ne donnent pas aux acteurs une chance d'exister individuellement.
8 films seulement en presque 50 ans de carrière, Jean-Paul Rappeneau est un anti Woody Allen pour le rythme de tournage. En revanche, Belles familles et L'homme irrationnel ont plus d'un point commun, sur la forme, s'entend. La même élégance de mise en scène, le tempo accéléré, la parfaite direction d'acteurs et aussi, ce qui éventuellement peut-être mis à leur décharge, un style reconnaissable, totalement intemporel. N'était son sujet : les familles recomposées (décomposées ?), le film aurait pu être réalisé après La vie de château à la fin des années 60. Mais c'est avant tout cela, un vrai cinéaste : avoir une "patte", d'autant que celle de Rappeneau, un peu à la Billy Wilder, est quasi unique en France. Belles familles est dynamisé par un amour de montage qui fait oublier qu'il ne s'agit après tout que d'un vaudeville choral où le romantisme un brin désuet de Rappeneau a le goût des vieux films vus pendant l'enfance. Dommage que Dussolier et Nicole Garcia n'aient que peu de scènes mais, en contrepartie, le caméléon Mathieu Amalric et l'insaisissable Marine Vacth, qui n'est pas que jeune et jolie, épousent parfaitement la vitesse constante de ce film sous-tendu par la nostalgie et la mélancolie. Cette sarabande légère est plus profonde et plus moderne qu'elle n'en a l'air en fin de compte.
Quelle bonne surprise ce film ! On retrouve bien le style du réalisateur de "bon voyage": le rythme est dynamique, soutenu. On ne s'ennuie pas un instant, c'est une histoire rocambolesque et magistralement réalisée et jouée. J'ai adoré, j'ai été émue, amusée, étonnée, j'ai bien rigolé aussi. C'est une histoire de familles, d'amitié, avec plusieurs personnages très intéressants. Un de mes films préférés cette année. C'est sincèrement une comédie dramatique de très haute qualité, de très haute volée.
Incroyablement décevant. Certes on y retrouve la patte du réalisateur (le rythme...) mais ça tourne plus qu'à vide. Film sans saveur, et des scènes parfaitement grotesques (M Amalric enlaçant sa jeune partenaire dans la chambre de la grande maison, et retournant son fessier dans la lumière du soleil !... ). Ce film aurait pu être réalisé façon 2nd degré, il en aurait été plus savoureux !
Belle brochette d'acteurs pour cette histoire qui part à 200 à l'heure...un rythme effreiné ... Malgré tout il manque un petit qq chose pour en faire un grand film. Ça se regarde bien...
Ce n'est pas le meilleur Rappeneau et Bon Voyage était plus réussi. Le rythme est là, les répliques sont brillantes mais le scénario pêche par conformisme et la fin est carrément ridicule. Dommage car les acteurs font de leur mieux.
Film sans aucun autre intérêt que le casting. Scénario plus que banal, on s'ennuie durant tout le film. Rappeneau se repose sur ses bons acteurs pour nous présenter un film complètement vide. Il nous avait habitué à mieux. À éviter
Une comédie française tout ce qu'il y a de conventionnel, mais avec du style. Si l'ensemble est convenu et si les acteurs cabotinent, on rigole beaucoup et on passe un bon moment, ce qui est le but recherché. Evidemment ça ne va pas chercher plus loin que ça, mais c'est déjà bien, non?
film un peu long qui vaut surtout pour son casting prestigieux. Cela se laisse voir mais trop de clichés, de facilités de scénario ( superbe beauté jeune qui se jette dans les bras d'un pas très beau assez vieux que, dans le début du scénario, elle détestait) et d'un rythme speed artificiel.
C'est du théâtre de boulevard. Il ne manque que les portes qui claquent. Seul reste un casting de rêve à la dérive dans un scénario aux dialogues plutôt fins, mais qui enfonce les portes ouvertes les unes après les autres.