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BeatJunky
151 abonnés
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2,0
Publiée le 16 novembre 2015
Mouais, pas top. Un peu ennuyeux à vrai dire ce qui m'étonne encore avec un tel casting! Chacun tient son rôle, mais sans conviction, c'est plat, fade... Du coup, aucun attachement particulier avec l'un ou l'autre des personnages. Une grosse distance s'installe d'entrée avec cette famille de bourgeois préoccupée par le sort de sa maison d'enfance... Quel suspense !!! (c'est de l'ironie, je précise !) Pas une fois , je ne me suis senti concerné. Heureusement que le style de Rappeneau ressort un peu ( toujours beaucoup de mouvements) où c'était la sieste assurée! Grosse déception.
Film du dimanche, quand il y avait des dimanches, film français, film d’acteurs, film en pantoufles, film avec André Dussollier. André Dussolier, un genre à lui tout seul, est de passage pour jouer un maire politicard sympathique, ancien amoureux de Nicole Garcia alors que Mathieu Amalric joue cette fois le naïf pressé avec en outre Karin Viard en maîtresse d’un défunt qu’elle est la seule à regretter… Marine Vacth est très belle, elle n’a pas besoin de jouer ni de surjouer, son destin est tracé. Gilles Lellouche roule en 4X4 au cas où on n’aurait pas compris qu’il incarne un beauf de première : agent immobilier. Rythmée, cette comédie autorise quelques sourires même si certaines situations sont convenues, elles nous reposent des faux semblants de la politique : un film de distraction.
De la belle ouvrage sur un plan formel (très belles images, acteurs impeccables), mais une intrigue convenue où absolument tout est prévisible (qui va finir avec qui, comment la question de l'héritage sera résolue, la scène finale avec musique dégoulinante). Un manque de fantaisie et d'imagination qui provoque l'ennui.
Loin des yeux, loin du cœur. Il y a des années, Jérôme est parti vivre en Chine pour échapper à sa famille. Mais aujourd'hui, il doit leur faire face à nouveau. Du moins, le temps d'un dîner avant de prendre l'avion pour Londres. Enfin ça, c'est ce qu'il croit. Car quand il apprend que la maison de famille n'a toujours pas été vendue, son escale française risque de prendre un autre virage...
Belles familles pourrait être assimilé à une fuite en avant. Les personnages de Rappeneau (neuf principaux !), constamment en panique, courent vers des destinées qui leurs échappent. Après quoi sont-ils inlassablement attirés ? La vérité, la justice, l'amour, la reconnaissance, l'argent ? Un peu tout cela à la fois, et c'est justement ce qui gêne. Ce mélange ne prend pas toujours et donne au film un ton romanesque qui n'est parfois plus dans l'ère du temps.
Ici, les dialogues font mouche et montrent que le cinéaste n'a rien perdu de sa plume lyrique. L'écriture danse et file à la vitesse de ces protagonistes, intenables. Là, les saynètes ne fonctionnent pas et surlignent un récit qui s'avère déstructuré (De Tonquédec et Garcia ne sont pas assez présents, Marine Vacth l'est trop) et pas assez approfondi (le final, faussement surprenant). Tout va parfois trop vite, comme cette introduction où les enjeux sont expédiés prématurément. Comme cet épilogue, ne sachant plus comment conclure et de quelle manière lâcher ses personnages. Un imbroglio scénaristique qui aurait pu être jouissif, mais finit par être éreintant.
Ce film ne restera pas longtemps dans mes pensées, tant il ne donne pas matière à grande réflexion. Le sujet est centré sur la relation posthume entre un père et son fils, et comment cette relation mal vécue par l'enfant devenu adulte reste présente dans son esprit. L'inventaire et le testament laissés aux enfants offre la possibilité de solder les comptes familiaux.
Complètement abracadabrantesque, compliqué, cousu de fil blanc, au début on sait déjà comment cela va finir. Dommage, car belle brochette d'acteurs talentueux, mais quelle histoire pénible, des portes qui claquent. Une comédie qui ne m'a pas fait rire du tout, où je me suis superbement ennuyé et où je n'ai franchement rien compris.
Une comédie chorale douce-amère, pleine de nostalgie et de fantaisie, agréable à suivre plus par son casting impressionnant que pour son rythme un peu lent.
Une très belle comédie dramatique que cette "Belles familles" qui marque le retour après une longue absence du metteur en scène Jean-Paul Rappeneau !! J'ai beaucoup aimé ce film avec l'histoire d'une vente de bien d'un domaine familial qui va ètre le sujet central avec des désaccords qui pimentent la déscendance, les avocats, les élus municipaux mais il n'y a pas que ça, il y a une relation entre le personnage principal avec la fille d'un notaire et tout deux sont casés ce qui ne va pas rendre la tache facile. Ce que j'ai aimé dans "Belles familles", c'est la mise en scène tant sur les plans, les décors, les lumières, les mouvements de caméra, on respire le vrai cinéma inspiré et c'est agréable a visionner. Deuxième chose, c'est le jeu des comédiens flamboyants comprenant Mathieu Amalric, Marine Vacth, Gilles Lellouche, Karin Viard, Nicole Garcia, André Dussollier entre autres bien aidés par un scénario qui ne manque pas d'idée. Jean-Paul Rappeneau a tourné 10 longs métrages en 50 ans de carrières si mes comptes sont exacts, il faut de la patience pour les voir mais le résultat est souvent excellent.
BON VOYAGE. La vie de famille a sa douceur pour ceux qui en portent le poids. Rappeneau est un cinéaste trop vieux mais pour un acteur ça fait toujours bien sur un CV. Fini les surprises, les apparences, plus de feu, plus de flamme. Tout est rentré dans l'ordre et dans le rang.
Le cinéma français a l'habitude de ces petites comédies familiales et je pensais réellement voir un film de ce type, mais pas à voir un truc comme ça aussi déconcertant et insipide. Pour le retour de Jean-Paul Rappeneau, je m'attendais à bien mieux surtout qu'il s'appuie sur un très bon casting, mais même les acteurs font peine à voir dans ce film plat et banal où l'on suit une histoire qui est tirée comme pas possible sur la longueur. On a l'impression de voir un téléfilm ou une mauvaise saga de l'été, le scénario est prévisible dès les premiers instants, les enjeux sont faibles et l'histoire sans intérêt. Il ne se passe rien, c'est juste mauvais et à mourir d'ennui surtout que ça dure deux heures cela semble vraiment interminable.
Un bon film , bien emmené par Mathieu Amalric, toujours inquiétant , tout en retenue et qui porte son personnage. Le scénario est assez intéressant, : la double vie d'un homme médecin , décédé, que l'on va découvrir petit à petit. Un drame de société naturaliste , comme on en voit plus si souvent .La tension est palpable, la petite vie de province bien décrite, et il y a une très belle brochette d'acteurs qui assure bien leur prestation;La scène du concert , avec les musiciens et l'intrigue qui se dénoue en même temps, est réussi. On dirait du Agatha Christie .Un bon moment de cinéma traditionnel , bien construit.
Je n’avais pas été tellement emballé par sa bande-annonce et c’est donc avec la plus grande réserve que je me suis mis devant le dernier long-métrage de Jean-Paul Rappeneau. Comme cela m’est arrivé dans le passé, cela a été une bonne surprise et j’ai passé un très bon moment devant cette chronique familiale de province. Le moins qu’on puisse dire c’est que le film ne ronronne pas son intrigue durant son heure cinquante et des poussières, les personnages, avec à leur tête Jerôme Varenne, semblent sous cocaïne tellement ils sont toujours en mouvement à la limite de l’hystérie. On ne s’endort donc pas devant le retour mouvementé de Jérôme qui se retrouve au milieu d’un conflit immobilier au sujet de son ancienne maison familiale, problème auquel s’ajoute la découverte de Louise, belle-fille de son père et qu’il ne connaissait pas. Entre péripéties romantiques et thriller familial, le film est extrêmement prenant et offre quasi deux heures sans réel temps mort. Les acteurs sont collectivement parfaits et offrent des prestations pleines d’énergie. Mention spéciale à Marine Vacth, qui montre ici tout son talent, contrairement au ratage “Jeune & Jolie” où elle n’offrait qu’une interprétation insipide (peu aidée il faut le dire par un long-métrage inintéressant). Jean-Paul Rappeneau nous offre donc un film très prenant qui réussit malgré son énergie de tous les instants à donner une intrigue cohérente et intéressante. À ne pas manquer.
Pour un cinéaste qui tourne tous les 5 à 10 ans, c’est assez étonnant que Rappeneau ait pu s’accrocher à une idée de film aussi peu porteuse. Le scénario est d’un intérêt très très limité et le film rappelle le dispensable Tout feu tout flamme avec Adjani, mais bizarrement ça n’a fait que me conforter dans l’idée que Rappeneau est un des plus grands cinéastes français actuels, parce qu’il tire vraiment tout ce qui peut être tiré de cette minuscule histoire, que ce soit en termes de rythme, d’idées de mise en scène ou d’écriture, à tel point que je suis resté indifférent au récit sans m’ennuyer une seconde pour autant. Ça reste quand même frustrant et j’espère vraiment qu’on aura droit un jour à un dernier Rappeneau plus ambitieux, même si c’est sans doute peu probable. (Excellente Marine Vacth, que je n’avais jamais vu jouer)
Réunissant pourtant un casting équilibré et de talent, Rappeneau nous livre une bataille de chiffonniers portée par ses acteurs. La mise en scène riche en rebondissements pèse un peu sur le tout, enfermant les comédiens dans une surenchère de confrontations. Le film est élégant mais manque de je ne sais quoi pour convaincre totalement.
Hors mis Nicole Garcia dans un rôle fade et pas vraiment convaincante, chacun s'emploie à donner de la teneur à ce film de Jean-Paul Rappeneau. Le cinéma français se porte bien en ce moment et nous offre des films plaisants.