Je viens de voir Stand au MK2 à Montparnasse et je n'ai qu'un mot à dire : SUPER! La mise en scène, les acteurs, l'ambiance, etc.......Je suis sorti de la salle boulversé! Merci. JR.B
Je viens de voir ce film à Grenoble, c'est un véritable choc. On est pris aux tripes dés la première scène (n'arrivez pas en retard...) et le film oscille entre douceur et violence avec une vraie originalité. Les acteurs sont fabuleux, chacun dans des styles très différents et la réalisation des supprimes (fan de plans-séquences, courez-y !). Ce film est un tour de force, à voir au cinéma.
STAND vu en avant première au Gaumont Opéra, est très certainement le film le plus marquant que j'ai vu depuis "les bêtes du sud sauvage". La mise en scène est remarquable et le film nous emmène dans une tourmente psychologique et en même temps nous donne envie de nous battre. Je suis sorti de la salle avec l'envie de changer le monde. Bravo au réalisateur et aux acteurs (formidables par ailleurs) de m'avoir cueilli de la sorte en dehors de tous les clichés manichéen trop souvent en avant dans ce genre de films . Vive le cinéma indépendant.
Stand, c'est un film engagé, indépendant qui nous sort de notre torpeur. Jonathan Taieb, après avoir réalisé Le monde doit m'arriver (?) a choisi cette fois de nous décrire avec ses mots et ses images ce qu'est être homosexuel dans la Russie d'aujourd'hui. On découvre un climat de violence, de désintégration et une homophobie exacerbée et presque rendue légitime après les lois anti-propagande homosexuelle. Sa mise en scène éclairée ne tombe jamais dans le pathos pour insuffler à cette oeuvre fictionnelle un caractère presque documentaire. Les jeunes acteurs Renat Shuteev et Andrey Kurganov incarnent un couple complètement ancré dans l'actualité de cette Russie aliénante. Jonathan Taieb a semble-t-il pris le parti d'une mise en scène sobre pour laisser toute latitude aux personnages de s'exprimer. Et c'est ça qu'on ressent dans Stand. On se met à leur place, couple au bord de la rupture dans un pays qui brise les libertés. Il y a des films qui nous marquent profondément, durablement et qui nous questionnent. Stand en fait indéniablement partie. Stand, c'est comme une décharge électrique, ça pince, ça fait mal et c'est comme ça qu'on se rend compte qu'on est encore vivant.
Je suis ressorti totalement bluffé par la force de ce film. STAND est à ranger dans cette catégorie de films appartenant à leur génération. Filmé dans une urgence, une urgence de dénoncer, une urgence d' hurler un message fort mais également avec l'urgence d'un cinéma viscéral, propre à ces réalisateurs des années 70 tels que Scorceses, Cassavets ou encore Cimino. Un film coup de poing donc, jamais démago et à la fois une quête que l'on suit passionnément avec le personnage principal. N'hésitez pas et Allez-y !!!
J’ai vu stand aujourd’hui, poussée par les différentes bonnes critiques lues sur le net et effectivement le film est fort, bien écrit, bien filmé avec des comédiens convaincants (pour des inconnus).
Pas de spoiler ici juste mon ressenti : C’est une histoire d’amour (difficile) et un thriller (haletant) qui nous menent dans une ville de l’est froide au sens propre (apparemment) comme au sens figuré. Le vrai tour de force de ce film est de ne pas faire un film communautaire facile, mais un film pour tous (je ne suis pas gay, mais l’amie qui m'a accompagnée l’est ) et nous étions convaincues toutes les 2 en sortant de la salle d’avoir vu un vrai grand film de cinema, intéressant, prenant, bouleversant . Bravo et merci
STAND est un film nécessaire car il révèle l'urgence d'une situation, celle de la communauté homosexuelle en Russie, marginalisée et pris au piège d'un étau qui se ressert progressivement sur elle. Mais ne vous méprenez pas, STAND n'est ni un film militant ni une œuvre qui se voudrait documentaire. En effet, il s'agit là de pur cinéma, magnifié par un montage nerveux et efficace. La caméra de Jonathan Taieb virevolte et redéfini les règles du plan séquence. STAND c'est aussi le combat de deux hommes, les révélations Renat Shuteev et Andrey Kurganov, dans un environnement totalement hostile, un monde peuplé de visages haineux ou indifférents. Dans la taïga enneigée, personne ne les entendra crier.
Il y a des films comme ça qui vous embarquent, vous prennent aux tripes, secouent tout votre être et dont vous ne voudriez surtout pas rater une miette. C'est le cas de STAND ! Quelle réalisation ! Quel casting ! Mais surtout, quelle Force ...
J'ai vu Stand hier. Le film est fort et prenant. On est partagé dans nos sentiments entre l'envie de suivre le héro dans son enquête et l'envie qu'il arrête tout car on sent le danger imminent. J'ai beaucoup aimé la façon de filmer, à l'épaule, façon documentaire. On est pris dans l'intrigue et dans les troubles que vivent, à travers les deux héros, toutes les personnes qui ne peuvent pas afficher leur homosexualité dans ce pays qu'est la Russie. Bravo au réalisateur et à son équipe à leur courage car ce sont des films comme ça qui font avancer le monde dans le bon sens ! Je le recommande donc vivement
Film assez extraordinaire dans son odyssée. Jonathan Taieb décide en 2013 d'aller tourner le plus près possible de la Russie, ce sera l'Ukraine, en 11 jours, une chronique sur l'homophobie ordinaire, dans la langue de Tchekhov. (Les acteurs principaux sont bilingues). Le tournage se termine juste avant les événements de Maïdan. Jonathan est rusé de filmer beaucoup en extérieur des scènes, où la scène meurtrière non montrée du tout début peut à tout moment se reproduire. Cela met le spectateur dans une méfiance et une certaine tension permanentes. C'est assez efficace. Concernant la fin, Jonathan m'explique qu'il a délibérément laissé la porte ouverte à plusieurs interprétations, permettant au film de ne pas juger lui même l'intolérance qu'il dénonce.
Un film essentiel sur un sujet injustement peu traité Anton est un jeune Russe – presque- normal. Auxiliaire de vie chez des personnes âgées, il est en couple avec Vlad. Or, c’est ici que s’arrête la normalité en Russie, surtout depuis que de récentes lois anti-homosexuels ont été promulguées. Témoins d’une agression homophobe, les deux hommes ne sont pas d’accord sur l’attitude à adopter : si Vlad préfère la sécurité et suit son instinct de conservation, Anton aurait aimé intervenir et culpabilise, particulièrement après avoir appris la mort de la victime. Il va alors se lancer dans une quête de justice pour laquelle il sacrifiera tout…
Au-delà de son message fort contre l’homophobie en Russie, Stand brille surtout par l’intelligence de sa réalisation. Filmé à la manière d’un documentaire – avec une voix off, source d’un rebondissement aux 2/3 du film -, le deuxième long-métrage de Jonathan TAIEB nous place au plus près de ses personnages jusqu’à nous mettre dans leur peau lors des scènes les plus éprouvantes transformant ce film politique en thriller. Film politique, thriller mais aussi histoire d’amour et chronique sociale, le réalisateur ne se met aucune barrière, nous donnant accès à la réalité de la société russe – jusqu’à en conserver la langue et à sous-titrer l’intégralité du long-métrage, pratique plus qu’inhabituelle dans le cinéma français -, plus diversifiée qu’on ne pourrait le croire. Cela ne fait que renforcer notre identification à Anton et à sa soif de justice. Son destin et ses mots nous hanteront longtemps : « Ils ne m’auront pas… même s’ils me tuent !«
Stand : résistance ; être debout. Avec cette oeuvre, Jonathan TAIEB et toute son équipe nous donnent une leçon de courage, eux qui sont partis tourner 11 jours en Ukraine dans une quasi-clandestinité. Au final, chaque spectateur ressortira de ce film avec une impression différente, d’espoir ou de tristesse, mais nul ne pourra renier la dignité de Stand.
Film vu en avant première... Film qui mêle ambiance oppressante et permet de réaliser les dérives issues d'une politique de plus en plus violente à l'égard de ses concitoyens. Amène a une réflexion plus profonde sur notre système et sur nos dirigeants. A voir!!!