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Guiciné
161 abonnés
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3,0
Publiée le 20 juillet 2015
Un joli petit film, comme on a vu souvent, mais celui-ci se caractérise en plus, par la relation père fils qui est bien sentie. Rien de bien transcendant, mais tout à fait honorable.
Le réalisateur semble croire que des visages à se pâmer et des corps somptueux peuvent tenir lieu de scénario... Certains trouveront le film "délicieusement rafraîchissant" car il met très pudiquement en scène une amitié particulière, mais franchement, si un scénariste hétéro tournait une histoire d'une pareille niaiserie, chacun lui crierait d'aller se rhabiller. Affligeant malgré de belles images.
J'ai découvert ce très beau film par un heureux hasard. C'est une œuvre qui traite le sujet en mode sensible, pudique et profond; avec une efficacité déconcertante; les émotions sont là, à tous les niveaux, avec une sincérité et une simplicité touchantes. Les acteurs sont tous d'un très bon niveau. Les dialogues sont concis, les regards, les sourires et les rires d'une profondeur insoupçonnée: l'intensité se conjuguant avec la sobriété... Cette belle histoire nous invite à ouvrir nos cœurs et notre raison , à la tolérance et à ces frémissements propres à cette période adolescente souvent troublante ...
Ce que j'ai bien aimé dans ce film, ce sont les fausses pistes sur lesquelles ont est plusieurs fois conduits : spoiler: on pense que son frère finira forcément par lui casser la figure, que le coéquipier du dortoir va vendre la mèche, etc. Difficile de deviner facilement ce qui va arriver, donc, ce qui met un peu de piment. En dehors de ça, je trouve que l'histoire évite assez habilement les clichés et que le film est servi par de très bonnes prestations. Malheureusement, l'histoire est très longue à se mettre en route, la trame est somme toute bien mince, et même si je ne me suis pas ennuyé, je pense que ce scénario aurait peut-être gagné en dynamisme au sein d'un court ou d'un moyen-métrage. Ou alors il aurait fallu davantage de rebondissements pour totalement garder le spectateur en haleine.
Un film plutôt banal, racontant simplement la rencontre de deux jeunes garçons dont l'un découvre qu'il est homosexuel et se sent encore un peu mal à l'aise avec ce fait, et des facilités scénaristiques parfois trop évidentes. (spoiler: surtout la fin qui est, pour moi, vraiment manquante au film. La scène où Sieger retrouverait Mark pour s'excuser aurait été à mes yeux très importante dans le film, mais passons ) Cela dit, le tout est remarquablement bien filmé et mis en scène, très bien joué, et respire une authenticité et une légèreté importantes dans ce genre de films. C'est mignon, c'est doux, c'est exactement le genre de film qu'on veut voir quand on est intéressé par le synopsis. Ce qui rend le tout agréable à regarder pour qui le veut bien, mais aussi un peu pauvre en surprises ou en rebondissements. Je suis quand même cela dit rentré à fond dans l'histoire, et c'est un très bon film que je conseille pour les amateurs du genre ^^
Un portrait assez touchant de l'éclosion d'un amour de jeunesse, l'éclosion du désir de l'autre. La façon de filmer est très émotive et s'approche avec douceur des personnages en s'attachant avec douceur aux petits détails qui font la vie qui va avec. Assez beau
Les amours adolescentes ont toujours quelque chose de touchant même si l'on sait que forcément elles seront contrariées. Joliment filmée, cette petite chronique authentique manque toutefois d'un final fort.
Par l'interprétation nuancée des deux acteurs principaux (Gijs Blom et Ko Zandvliet), le film gagne une poésie au cœur de sujets lourds (homophobie, deuil, violence). (...) Mais le film refuse toute atténuation du propos, offrant une décision douloureuse à prendre / à subir aux protagonistes. Ce n'est pas si souvent qu'un film allie une telle douceur et une telle dureté. On pardonne à Mischa Kamp les petites faiblesses scénaristiques devant ce spectacle attachant comme un amour d'été.
C'est une belle histoire d'amour entre deux adolescents qui démarre formidablement comme un conte romantique. Par moments, avant de regarder ce film, on a l'impression de se dire que c'est un "Summer Storm" néerlandais, et non ! Pas du tout ! C'est tout autre chose. Bien sûr, il y a du sport et le marais... ce n'est que romantique comme dans d'autres films. Pas de sexe, seul l'échange sentimental, cette découverte adolescente, est très concentré avant le baiser sensuel.
Les couleurs se fondent dans des paysages, avec de beaux gosses qu'on aimerait être à leur place. Un film intelligent, simple et très inspirant... qui, hélas ! se finit trop vite.
Film sur les premier émois et sur la quête d'identité personnelle, chez un jeune gay. J'ai bien aimé le traitement sensible de Mischa Kamp, qui évite de nombreux écueils, propagande ou scène sous la douche. La mise en scène est léchée, avec une recherche poussée du cadrage (scène du premier baiser par exemple). La difficulté d'annoncer son orientation homosexuelle est particulièrement bien amenée, dans un monde naturel décrit comme (très majoritairement) hétérosexuel. La course à pied sert de trame et de fil conducteur au scénario, elle lui donne aussi beaucoup de souffle.
Une vision pure et naturelle de l'éveille de l'homosexualité chez un ado. Très bien joué par ces deux jeunes. Dommage que l'on ait pas creusé un peu plus le sujet et que l'on ait fait l'impasse sur le coming-out. Si vous avez aimé vous aimerez Summer Storm.
Oui c'est un film qu'on a déjà vu plusieurs fois, oui il ressemble aux "Roseaux sauvages" de Téchiné ou à certains films de Claude Miller sur les adolescents et que ces acteurs respirent l'authenticité…
Une jolie histoire d'amour touchante, avec beaucoup de pudeur, de jolis moments qui en font de se film un bon moment, les acteurs jouent biens, c'est sans prétentions mais c'est juste, et l'histoire est au finale passionnante !
Pas un mauvais film. Les sentiments entre les deux garçons mettent du temps à s'installer. On devine les angoisses, les hésitations du jeune Sieg. Le réalisateur abuse des gros plans sur les visages pour nous permettre de partager les émotions. C'est plutôt plaisant à suivre mais ça ne révolutionne pas le genre.
A vrai dire, Boys se termine avant d'avoir réellement commencé. Le plus intéressant dans cette histoire d'attraction gay entre adolescents dont la passion est l'athlétisme est ce qui se trouve au-delà du mot fin. Néanmoins, ce téléfilm néerlandais n'a pas à rougir de la comparaison avec les "vrais" films de cinéma. On ne déniera pas à la réalisatrice Mischa Kamp une extrême pudeur et une sensibilité certaine dans le traitement de son sujet quoique certains tics esthétiques paraissent bien superflus (les ralentis). Le contexte familial du jeune héros hésitant sur sur sa sexualité fournit une toile de fond relativement anodine et de toute manière inexploitée. Il n'y a rien de répréhensible à employer la douceur pour parler de jeunesse et du courage qu'il y a s'assumer dans ses inclinations sentimentales mais Boys se cantonne trop à ce registre positif relativement inoffensif et artistiquement sans grand relief.