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Plongée intéressante et multifacette de ce grand musée londonien. Bonne idée ces contrepoints budgétaires et marketing. Les pastilles sont cependant inégales, parfois passionnantes, parfois longues et pénibles.
Belle expérience
Belle expérience
🎬 RENGER 📼
Comme son titre l’indique, ce documentaire est une immersion de près de 3h au sein de l’un des plus célèbres musées de Londres : la National Gallery, qui fêtera ses 2 siècles d’existence (!) en 2024.
Frederick Wiseman a pour l’occasion, posé ses valises au sein du musée durant 12 semaines (totalisant 170 heures de rushs !) pendant lesquelles il a eu l’occasion de filmer l’envers du décor de cette célèbre institution, avant, pendant et après les heures d’ouverture au grand public. Une plongée fascinante à travers laquelle on y découvre toutes ses arcanes, entre les guides qui présentent les œuvres aux publics, les techniciens qui s’affairent pour installer ou démonter les expositions, les restaurateurs qui prennent un infiniment soin à restaurer les oeuvres, les conservateurs qui s’adonnent à des conférences sur des thèmes bien précis (où des tableaux y sont analysés), …
Tout y est dévoilé dans ses moindres recoins, entre les actions pédagogiques (avec notamment les cours de dessin en reliefs pour personnes malvoyantes), les coulisses d’un conseil d’administration, les cours de dessins (avec modèles vivants), les universitaires & commissaires qui viennent étudier les œuvres, les restaurateurs qui dévoilent au public leurs techniques pour mettre à jour les secrets de chaque tableau (grâce aux rayons X permettant de voir ce qu’il se cache entre chaque couches de peintures, chose que l’on ne pourrait voir à l’œil nu), la délicatesse et la patience du travail à la feuille d’or pour celles & ceux qui restaurent les cadres des tableaux, …
Wiseman lève le voile et dresse le portrait d’une vieille institution peuplée de chefs d’œuvre et qui ne cesse de se remettre en question pour évoluer au fil du temps et ne pas rester graver à jamais comme les tableaux qu’elle expose. Si comme moi, le 3ème Art (regroupant les arts-visuels que sont le dessin & la peinture) n’est pas votre plus grande passion, il vous sera impossible de ne pas trouver ce documentaire aussi riche que passionnant, voir didactique.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
Frederick Wiseman a pour l’occasion, posé ses valises au sein du musée durant 12 semaines (totalisant 170 heures de rushs !) pendant lesquelles il a eu l’occasion de filmer l’envers du décor de cette célèbre institution, avant, pendant et après les heures d’ouverture au grand public. Une plongée fascinante à travers laquelle on y découvre toutes ses arcanes, entre les guides qui présentent les œuvres aux publics, les techniciens qui s’affairent pour installer ou démonter les expositions, les restaurateurs qui prennent un infiniment soin à restaurer les oeuvres, les conservateurs qui s’adonnent à des conférences sur des thèmes bien précis (où des tableaux y sont analysés), …
Tout y est dévoilé dans ses moindres recoins, entre les actions pédagogiques (avec notamment les cours de dessin en reliefs pour personnes malvoyantes), les coulisses d’un conseil d’administration, les cours de dessins (avec modèles vivants), les universitaires & commissaires qui viennent étudier les œuvres, les restaurateurs qui dévoilent au public leurs techniques pour mettre à jour les secrets de chaque tableau (grâce aux rayons X permettant de voir ce qu’il se cache entre chaque couches de peintures, chose que l’on ne pourrait voir à l’œil nu), la délicatesse et la patience du travail à la feuille d’or pour celles & ceux qui restaurent les cadres des tableaux, …
Wiseman lève le voile et dresse le portrait d’une vieille institution peuplée de chefs d’œuvre et qui ne cesse de se remettre en question pour évoluer au fil du temps et ne pas rester graver à jamais comme les tableaux qu’elle expose. Si comme moi, le 3ème Art (regroupant les arts-visuels que sont le dessin & la peinture) n’est pas votre plus grande passion, il vous sera impossible de ne pas trouver ce documentaire aussi riche que passionnant, voir didactique.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
Ça donne vraiment envie d'y aller, de découvrir ces histoires et ces toiles par nous-mêmes et c'est la preuve que ce film documentaire est réussi. De plus, on en apprend (un peu) plus sur des métiers ou des événements qui se passent autour du musée et des ses galeries. Cela apporte beaucoup et rend l'ensemble plus intéressant. Quand j'ai vu combien de temps durait ce documentaire, j'ai eu peur et puis finalement je n'ai pas vu le temps défiler et me suis laissé prendre par les œuvres, par les explications, par les personnes qui parlent et racontent. Très bon !!
Je sors de la salle et suis en colère.... je me fiche des visages des visiteurs ou des responsables du musée,je suis allée voir ce film pour voir des oeuvres exposées dans ce lieu splendide, entendre les commentaires "OUI" mais en voyant les tableaux et "NON" des têtes de britanniques.... ou alors les interviewés sont totalement narcissiques..... Je ne comprends pas comment les critiques sont si élogieuses alors que les peintures sont au second plans????
Je ne connaissais pas le travail de ce réalisateur avant d'avoir vu ce film. J'ai adoré l'absence totale de voix off, et l'autonomie apparente que cela procure. Il s'agit d'une véritable plongée dans la vie du musée, avec quelques longueurs, c'est vrai, mais qui nous amène à voir les choses autrement, à découvrir l'envers du décor. Cela donne vraiment envie de suivre des visites guidées... Et de voir les autres documentaires de Wiseman !
Non seulement on ne s'ennuie pas une seconde, mais on ressort de cette projection curieusement regonflé à bloc ... la passion et l'intelligence qui transpirent de ce superbe documentaire sont communicatives ... sans parler de l'émotion et de la splendeur des oeuvres données à voir avec une finesse et une qualité photographique merveilleuses ... Wiseman filme les oeuvres et les hommes qui participent à la vie du lieu (du conservateur aux visiteurs en passant par les surveillants et les restaurateurs) avec pudeur et respect ... en donnant à voir d'émouvants tableaux où personnages peints et "réels" paraissent aussi vivants, touchants et plastiquement superbes les uns que les autres ... le "maître" nous entraîne mine de rien dans une réflexion sur l'art et le réel ...
On trouve toute la vie dans un musée comme dit une conférencière. Passionnant pour les museologues bien sûr mais aussi pour l intelligence du propos et la beauté des chefs d œuvre. Je regrette que nos conservateurs ne s'y précipitent pas...
Pourquoi allons nous au musée? Temple, lieu de culture et d'apprentissage, divertissement et loisir... Sommes-nous que des voyeurs pareil à Actéon (on sait comment il finit). Wiseman pose la question sans donner de réponse. Il y apporte plusieurs jusqu'à ce ballet (Actéon de Charpentier, je crois) donné devant les tableaux du Titien : "Actéon surprend Diane au bain" et "La Mort d'Actéon".
Esthétiquement, c'est l'occasion de voir de somptueux tableaux de très près, en gros plan et c'est somptueux. Mais la durée de ce documentaire est un peu pesante. A part ça, en sortant de la salle de cinéma, on a eu accès à tous les aspects de ce qui peut se passer dans un musée et il s'y passe vraiment plein de choses. L'érudition des guides qui commentent un tableau, celle des spécialistes, qui se penchent tant sur les enjeux de la restauration d'un tableau, que sur l'éclairage à lui donner ou encore sur ce qui peut être en question dans tel ou tel tableau. Ce qui est délicat pour moi, c'est que dans un musée, je peux facilement me sentir ignare, pas à ma place, pas suffisamment cultivé, eh bien, je ressentais aussi cela face à ce documentaire. L'accessibilité de l'art ne va pas de soi. En même temps, c'est un beau pari que de passer par le cinéma pour rendre compte du mouvement contenu dans un tableau : une peinture contient parfois un récit au travers de la succession de plans présents dans un tableau, telle cette scène commentée d'un combat au premier plan avec les bûcherons, qui travaillent indifférents au second plan...Il y a aussi le fameux tableau des ambassadeurs de Hans Holbein. Frédérick Wiseman est vraiment un grand cinéaste.
Certes je suis un spécialiste de l'Histoire et des musées mais alors ..Je suis déçu...comme fan de Wiseman dont j'ai beaucoup apprécié "La danse à l'opera de Paris" et l'excellent "At Berkeley"...Les commentaires des oeuvres sont d'une grande banalité, les restaurateurs barbants. Rien de vraiment nouveaux on ne voit jamais les coulisses, ni le personnel de gardiennage.
Ce film est assez ennuyeux..je le regrette car la National Gallery est formidable !!! je pense que la mayonnaise n'a pas pris entre la direction et le réalisateur du film.
Ce film est assez ennuyeux..je le regrette car la National Gallery est formidable !!! je pense que la mayonnaise n'a pas pris entre la direction et le réalisateur du film.
Intéressant mais quel ennui ! Hormis certains passages inattendus et enrichissants, ce documentaire est une purge. Les propos sur l'art sont pour la plupart d'une banalité absolue. Les commentaires d’œuvres (innombrables) s'en tiennent toujours au récit peint et à une psychologie de base. Les débats de l'équipe de conversation sont tout à fait conventionnels. Les séquences sont bien trop longues, nous conduisant vers un film de 3 heures très répétitif... Les choix du documentariste sont curieux : il semble un grand fan de Titien et Rubens mais ne dit pas un mot des Van Eyck et des (certes rares) Picasso de la NGL. Bref, au lieu d'aller voir ça, allez donc visiter un vrai musée près de chez vous ! (Mon point de vue assez vif tient peut-être au fait que je travaille dans un musée... Les néophytes apprécieront sans doute davantage...).
Un ratage complet. Comment transformer un sujet en or en plomb : le réalisateur y est arrivé. Quelques exemples : gros plans sur les conférenciers au lieu des peintures, une affiche de greenpeace sur la façade du musée (???), conseil d’administration à propos du marathon de londres,…bref aucun fil directeur et la peinture passe au second plan.
Apprendre si peu de choses en 3 heures, quel gâchis à partir d'un tel sujet qui aurait pu être passionnant.
Apprendre si peu de choses en 3 heures, quel gâchis à partir d'un tel sujet qui aurait pu être passionnant.
un film intéressant de près de trois heures sur la national gallery qui nous montre en partie ses merveilles mais j'aurais aimé qu 'il soit plus centré sur les peintures et qu ' il y ait moins d ' interventions des experts , des conférenciers , des dirigeants , certains passionnants mais d'autres trop bavards et redondants , un documentaire qui donne envie d' aller à la national gallery vraiment splendide de richesses !
Christoblog
Je suis un grand amateur du cinéma de Frederick Wiseman, le plus grand documentariste vivant, avec Raymond Depardon. Aussi ai-je foncé bille en tête découvrir son National Gallery à la dernière Quinzaine des Réalisateurs.
Passer près de trois heures dans un musée peut sembler a priori inquiétant, et soporifique. L'expérience s'avère pourtant aussi déroutante et passionnante qu'effectuer une excursion dans la forêt vierge.
Bien sûr on parle ici un peu de peinture, et les conférenciers sont vraiment fantastiques, à l'image de la première intervenante, qui dramatise toutes ses interventions. Mais des restaurateurs nous y font aussi découvrir des strates de peinture inconnues, qui sont autant de digressions magiques (les rayons X chez Rembrandt !).
Plus curieusement, nous faisons la connaissance du Directeur, capable de tacler un collaborateur en une phrase, ou de partir en vrille à propos du Duc d'Orléans (premier aristocrate à cuisiner lui-même, c'est un des nombreux enseignements du film).
Wiseman, fidèle à son habitude, se plante là et filme tout ce qu'il voit. On aura donc droit à des ébénistes, des journalistes, des danseurs, des débats houleux sur la stratégie commerciale à adopter, des doreurs à la feuille, des commissaires, des panneaux publicitaires "Picasso", des visages de visiteurs, de l'arrivée du Marathon de Londres, etc...
On réfléchit sur le fait que "penser que piquer l'image d'un chaton peut faire souffrir un chaton" est l'essence de la peinture. Vous me suivez ? National Gallery est un film qui fait du bien, un film qui vous rend (encore) plus intelligent.
Retrouvez un millier d'autres critiques sur Christoblog :
Passer près de trois heures dans un musée peut sembler a priori inquiétant, et soporifique. L'expérience s'avère pourtant aussi déroutante et passionnante qu'effectuer une excursion dans la forêt vierge.
Bien sûr on parle ici un peu de peinture, et les conférenciers sont vraiment fantastiques, à l'image de la première intervenante, qui dramatise toutes ses interventions. Mais des restaurateurs nous y font aussi découvrir des strates de peinture inconnues, qui sont autant de digressions magiques (les rayons X chez Rembrandt !).
Plus curieusement, nous faisons la connaissance du Directeur, capable de tacler un collaborateur en une phrase, ou de partir en vrille à propos du Duc d'Orléans (premier aristocrate à cuisiner lui-même, c'est un des nombreux enseignements du film).
Wiseman, fidèle à son habitude, se plante là et filme tout ce qu'il voit. On aura donc droit à des ébénistes, des journalistes, des danseurs, des débats houleux sur la stratégie commerciale à adopter, des doreurs à la feuille, des commissaires, des panneaux publicitaires "Picasso", des visages de visiteurs, de l'arrivée du Marathon de Londres, etc...
On réfléchit sur le fait que "penser que piquer l'image d'un chaton peut faire souffrir un chaton" est l'essence de la peinture. Vous me suivez ? National Gallery est un film qui fait du bien, un film qui vous rend (encore) plus intelligent.
Retrouvez un millier d'autres critiques sur Christoblog :
Frederick Wiseman est un documentariste passionnant. Sa méthode consiste à s'immerger dans un lieu ou un institution et à l'observer avec discrétion (ni commentaire ni entretien). Cela conduit à un tournage intense (ici, 12 semaines de tournage de janvier à mars 2012) pour en repartir avec une matière importante (ici, 160 heures de rushes) puis à un long et patient travail de montage où le film émerge peu à peu.
Ainsi, avec un sens assuré du cadre et du rythme, il nous plonge au cœur du fonctionnement d'un musée qui depuis son origine place l'Art au cœur de la Cité (le musée est situé à Trafalgar Square, soit au cœur de Londres).
Ainsi, avec un sens assuré du cadre et du rythme, il nous plonge au cœur du fonctionnement d'un musée qui depuis son origine place l'Art au cœur de la Cité (le musée est situé à Trafalgar Square, soit au cœur de Londres).
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