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JimBo Lebowski
402 abonnés
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3,0
Publiée le 14 juin 2016
Je suis un peu partagé, je trouve que le rapport entre les deux frères sonne juste, van Groeningen arrive à mettre en scène des séquences de fêtes étourdissantes avec une maitrise géniale (une des premières avec "J’aime regarder les filles" sous coke et la foule déchainée est superbe niveau immersion), la musique emporte, il y a une dramaturgie et des contre-poids … mais il y a aussi et surtout un réel problème de rythme à mes yeux, personnellement j’aurais préféré avoir affaire à un style disons plus scorcesien dans ce schéma ascension/chute, quelque chose de plus fluide, à la place c’est un jeu constant de montagne-russe émotionnel et ça a fini par provoquer chez moi une certaine lassitude. Ça manque également sans doute d’un petit enjeu qui traine entre deux séquences pour pimenter les relations/situations, sortir du carré familial, ou alors vraiment mettre les deux pieds dedans parce qu’on reste un peu trop sur des sous-entendus jusqu’au bout, c’est dommage, mais globalement le film reste sur un ressenti plus positif que négatif, enfin j’ai tout de même assez largement préféré ses précédents.
Scénario, mise en scène, créativité… Depuis plusieurs années, les Belges prouvent qu’ils ont un train d’avance quand il s’agit d’embarquer les spectateurs dans une expérience cinématographique détonante. Avec son trio infernal sex, drug and Rock’n’roll, « Belgica » n’échappe pas à cette règle.
Filmé tel un clip vidéo, l'émotion ne prend jamais réellement dans cette chronique contant le destin de deux frères propriétaires d'une boîte de nuit populaire. La son est impeccable, on est bien ravis que toute cette bande s'amuse comme des fous, mais c'est tout.
Tourné dans la région flamande de Belgique, ce nouveau film de Felix Van Groeningen se concentre sur un bar qui ne paie pas de mine en apparence. Jo, jeune passionné de musique y est propriétaire et sa politique est de laisser entrer toutes les catégories sociales. Le Belgica est alors un melting-pot de culture, un joyeux bazar. Et puis Jo a cette opportunité d’agrandir son bar en ouvrant une boîte de nuit. Ce projet ambitieux, il va le faire avec son frère, alcoolique et drogué sur les bords ainsi que ses plus fidèles amis. La paperasse et l’affluence grandissante font instaurer de nouvelles règles qui ne conviennent pas forcément à tous. C’est donc l’histoire de cette entreprise familiale d’un genre à part. Pendant deux heures, le cinéaste met en scène des groupes de musiques éclectiques et des personnages nerveux dans une mise en scène sous cocaïne. Ça bouge donc beaucoup, aussi bien dans les dialogues, les gestes que dans les plans eux-mêmes. Belgica est un film qui communique véritablement l’amour du rock’n’roll avec une énergie épuisante. Un film dont on ne sort pas indemne. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un film déjanté avec une bande son qui donne envie de danser et de faire la fete. Un peu dans la même veine que good morning england. J'ai aimé la folie des personnages une très bonne distribution.
Une sympathique histoire de frangin, qui va finalement tourner au drame. Voilà à peu près ce qu'est Belgiga. Un film agréable mais un peu trop long, et parfois répétitif.
Certes c'est sans doute moins bouleversant que le génial "Alabama Monroe" mais l'énergie incroyable de la réalisation et la pêche des acteurs (tous épatants) emportent le morceau. Et la musique est bonne...
Un peu dur mais profondément humain, de ces personnages vrais qui tombent les erreurs vraies, elles aussi. Des acteurs tellement dans leur rôle qu'on imagine qu'ils ne sont pas ... des acteurs !
C'est avec une tendresse particulière que je suis la filmographie de Felix van Groeningen.
Il y a chez ce réalisateur flamand un goût du mélodrame de mauvais goût qui rappelle parfois celui de Jean Marc Vallée, et un penchant énergique pour les histoires tordues et les marginaux qui me fait penser fugitivement à Xavier Dolan.
Dans Belgica, les points forts du cinéma de van Groeningen apparaissent très nettement : un brio incomparable pour créer des ambiances, un don inné pour observer les visages en plans très rapprochés, une façon de filmer la musique qui génère une sorte d'euphorie immédiate.
Malheureusement, le film expose aussi les carences actuelles de son cinéma : des faiblesses criardes dans le scénario, une tendance à s'étaler un peu trop et une certaine miévrerie, qui peut flirter avec le mauvais goût.
Au final cette histoire de fratrie laisse tout de même une impression plutôt favorable, qui résulte surtout de l'incroyable intensité qui se dégage des deux acteurs principaux, dont on aimerait que l'énergie soit tout de même mieux canalisée.
Vive la Belgique! Les circonstances donnent à ce film une dimension inattendue, c'est en tout cas un joli moment attachant avec une bande son du tonnerre, une vraie trouvaille physique d'acteur et, pas banal, du VO flamand sous-titré français. C'est quand même au final une histoire de descente aux enfers, la nuit, la drogue, la fête, le diable par la queue. Je n'ai pas trop accroché à l'histoire des deux frères, pourtant j'en ai un, mais ça ne m'a pas parlé. Par contre l'endroit, ce café Belgica, donne souvent envie de l'avoir dans son carnet d'adresse pour les soirées. Mais pas tous les soirs.
Un film tour à tour euphorisant et émouvant, rythme par une très bonne bande-son et excellemment mise en scène. Malgré quelques longueurs et une trame très classique, "Belgica" est à voir et à conseiller !
cigarette, alcool, drogue, sexe, braillement vulgarité c'est indigeste est ce vraiment un film ou une succession de plans rapprochés d'une laideur infâme , pas de mise en scène pas de dialogue, ou alors des propos d'une telle indigence qu'ils nous laisse baba et la "musique" c'est du bruit ; bref ne me demandez pas comment fini cette chose, je suis parti au bout d'une heure les yeux et les oreilles en marmelade
Au sortir de Belgica on est dans le même esprit qu'au sortir d'un concert. On s'est beaucoup amusé, on a aussi senti quelques coups de mou et surtout on sort un peu penaud. Quoi qu'il en soit, le nouveau film de Felix Van Groeningen est plein d'énergie, de musique spécialement conçue pour l'occasion, d'une mise en scène nocturne réussie et d'une brochette d'acteurs hyper touchants. On lui pardonne donc ses quelques redites et longueurs. Comme un concert, Belgica est un film qu'il faut voir en conditions pour en profiter pleinement. Rendez-vous dans les salles obscures donc.
L'histoire d'un bar, Le Belgica. Au départ, ce lieu se développe autour d'un idéal de tolérance, d'humanité et de liberté, mais il va progressivement perdre son âme et devenir une machine à fric..
Les thèmes abordés sont variés : la création d'entreprise, le milieu de la nuit, les excès, la fraternité, la paternité, la dérive sécuritaire..
Les personnages principaux, deux frères, sont très attachants. Leur relation évolue au fil du temps, en même temps que ce lieu. Seul bémol : la seconde partie est un peu longue avec des scènes de débauche qui s’enchaînent, même si elle permet de bien cerner les tentations nocturnes auxquels les protagonistes sont confrontés.
Après les deux claques La Merditude des Choses et Alabama Monroe, c'est un nouvel essai transformé pour Felix Van Groeningen. Cette histoire inspirée de son histoire personnelle (dans son enfance, son père a tenu un bar similaire à Gand en Belgique) s'attache une fois encore à l'humain, et son évolution en temps qu'élément dans un milieu qu'il ne contrôle pas toujours.
On restera avec cette question : Toute initiative aussi bonne soit-elle est-elle vouée a être déformée par le besoin de rentabilité ?
Espérons que les initiatives de Felix, à qui Hollywood fait les yeux doux, restent toujours aussi sincères, réfléchies, travaillée.