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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 mars 2016
Franck renoue avec son frère Jo, pour l’aider à faire tourner Le Belgica, un bar qui devient vite un haut lieu des nuits Gantoises. La musique y est excellente : de l’électro rock bien frappé. Jo rêve d’un lieu alternatif qui rassemble tout le monde dans son « Arche de Noë ». Son projet est un peu mis à mal par les contraintes administratives… mais aussi par son frangin que la nuit piège parfois. Car au Belgica, on danse, on boit sec et la coke n’est jamais loin. Malgré le succès, les frérots peuvent aussi se « déchirer »… Depuis le superbe Alabama Monroe, on savait que Felix Van Groeningen aimait la musique. Mais la filmer comme il le fait était une vraie gageure. 130 heures de rushs ont d’ailleurs été nécessaires pour restituer ce climat, bien aidé par le gros son métal du groupe Soulwax. C’est sur cette trame que Jo et Franck essaient d’avancer, avec leurs tempéraments opposés et une vie perso qui a du mal à s’adapter aux échappées nocturnes. Se retrouver, se perdre et recommencer… les rapports fraternels sont forts et traités sans manichéisme. C’est encore un film tonique et désenchanté, euphorisant et libertaire que signe le cinéaste Belge. Musique omniprésente, photographie très soignée, Belgica sonne toujours juste. Et l’émotion se faufile dans une mise en scène virtuose. Stef Aerts (le borgne) et Tom Vermeir sont parfaits dans cette histoire « Sexe, coke et rock’n’roll » aux allures autobiographiques. Tout juste peut-on déplorer quelques longueurs, car on pressent que leur histoire peut être sans fin. C’est la petite faiblesse d’un scénario trop balisé pour surprendre.
J'avais vraiment adoré "Alabama Monroe" il y a deux ans. "Belgica" m'y a fait penser par certains aspects. Surtout par son hésitation entre différentes histoires. Mais j'aime bien dans "Belgica" ce côté Rock'n'roll, cette liberté de ton. Un film pas sans maladresse, mais avec de belles qualités et un réel intérêt !!
La la land la semaine dernière et je tombe, par hasard, sur ce brûlot belge...... on ne devrait pas les comparer, mais j'ose .... et, y'a pas photo ... autant le premier est insipide, autant cet ovni mérite l'oscar. Musique, ambiance, acteurs, scénario et réalisation (quelle maitrise..) tout concourt à faire de ce film une vraie réussite. A voir !!!
Sexe, drogues et rock & roll. Cela pourrait résumer ce film. Mais ce n'est pas tout à fait le sujet; ce serait le milieu révélateur des rapports, parfois difficiles, entre deux frères et, en arrière plan, avec leurs couples. Un voyage aux entrailles des seventy's, même si ça se passe dans l'actualité. Pour moi qui appartient à cette génération là, c'est un retour assez évocateur, mais je pense que pour d'autres générations cela peut s'avérer un peu hasardeux. Et même pour moi les passages musicaux sont un peu trop longs. Aussi, malgré l'excessive longueur, l'on a la fâcheuse impression qui manque du métrage et que certains passages ont été coupés, surtout dans la deuxième moitié du film et la fin laisse un étrange goût d'inachevé. Néanmoins Belgica est un film intéressant qui rappelle un peu à la façon de filmer au Alabama Monroe du même auteur.
Sexe, drogue et rock n roll orchestrés par deux frères, dont l'un a un oeil inopérant et a toujours été protégé et défendu par son ainé. Un projet de bar musical du plus jeune titille son frère, qui le rejoint. D'un élan généreux et créatif, la descente sera parfois douloureuse, les élans seront intenses. Un film où le collectif solidaire est longtemps le moteur, jusqu'à ce que les effets déréalisants de la reniflette produisent leurs effets ravageurs... Belgica est mené à un rythme frénétique, les scènes musicales de concerts sont enivrantes et exaltantes. Et puis la langue néerlandaise sonne bien dans ce contexte.
Il y a du savoir-faire dans Belgica, qui lui donne le côté complètement immersif, qui lui permet de toucher même les spectateurs qui sont insensibles à la musique que les frères Dewaele. Avec justesse, Felix van Groeningen décrit le mécanisme d’entraînement qui pousse l'homme à se laisser aller à tous les excès, à son animalité presque par capillarité, avec en filigrane la montée du racisme et du protectionnisme.
Un bar où les pintes de bière se vident à la vitesse des corps qui se déhanchent sur la piste, un endroit où les ambiances musicales se succèdent au rythme frénétique de la soirée, un lieu de perdition où viennent s'échouer les gens qui veulent oublier leurs soucis : bienvenue au Belgica, l'établissement accueillant n'importe qui prêt à prendre part à la folie de la nuit. Comme on peut s'y attendre, un montage rapide et un mélange de lumières colorées participent à la retranscription de l'ambiance si particulière de ce lieu underground. Mais Felix van Groeningen va également impliquer le spectateur par le biais d'une musique volontairement trop forte et d'une caméra suggérant le point de vue d'une personne ivre, ce qui donne des images floues et légèrement ralenties. En résulte des scènes festives nerveuses, prenantes, qui fonctionnent aussi grâce à un système de contrepoint. En effet, le film s'attache à montrer les coulisses de l’établissement, géré tant bien que mal par deux frères, Jo et Frank. Leur relation fraternelle est tantôt bon enfant, tantôt difficile, et leur conflits occasionnels, exacerbés par un mode de vie éreintant, provoqueront la chute du bar, dont les prémisses sont visibles très tôt dans le récit. Ce déroulement est particulièrement convenu, sans compter qu'une lente conclusion alourdit la fin, mais l'histoire reste intéressante car elle est vécue par des personnages suffisamment bien écrits pour être attachants. Les employés du Belgica sont tous le temps les uns sur les autres, ce qui amène logiquement un ras le bol général survenant au moment où le spectateur est complètement écœuré par le monde de la nuit (ce qui est quand même une prouesse). Une des femmes fait même explicitement référence à ce ressenti, ce qui la ramène beaucoup vers le public. Ces marginaux subissent les conséquences de leur travail (c'est particulièrement visible lors des scènes avec les compagnes des deux frères) et ne paraissent finalement pas si déconnectés de la réalité. Malgré son histoire banale, Belgica est un film aux qualités évidentes. Malheureusement, peu de choses ont retenu mon attention. Je ne garderais sans doute pas grand souvenir de ce long-métrage, à l'exception peut-être de la musique, qui est quand même vachement bien fichue.
Malgré le bon rythme de la musique et de la caméra, on peut de temps en temps subir les 2h07 du film. Bien que les scènes de fêtes soient euphorisantes, elles sont tout de même répétitives et un peu longues. Elles vont jusqu'à pomper l'énergie des autres scènes hors du bar durant lesquelles on s'attendrait à plus de puissance émotionnelle. On ressort de la séance en se sentant comme un lendemain de fête arrosée dans son club préféré, le mal de crâne en moins, des souvenirs confus plein la tête et surtout de la musique qu'on a envie de réécouter. A croire que Soulwax a volé la vedette au Belgica... Voir ma critique complète sur :
Belgica est un film Sex, Drugs & Rock & Roll. Réalisé par le mettteur en scène d'Alabama Monroe, on ressent une même émotion dans ce film. C'est très intimiste en fait, on a l'impression de vivre au jour le jour dans ce bar, le Belgica, avec ceux qui le font vivre. Les 2 personnages principaux sont d'ailleurs très convaincants dans leur rôles de patrons de bar. Ils le vivent à fond et ça se ressent. On vit toutes les joies et déboires de ces jeunes patrons qui ont investi tout ce qu'ils avaient dans ce projet. Au début la vie de la nuit est une vraie fête mais ça peut vite se transformer en cauchemar comme le montre ce film. On est plongé dans une ambiance de folie où se mêlent la fête, les amis, la musique, mais aussi l'alcool qui coule à flots, la drogue et le sexe. Malheureusement ce film ne convainc pas complètement car le scénario est un peu bancal. Cela manque de faits solides à se mettre sous la dent.
Voici un film sur le monde de la nuit et surtout sur l'amitié entre deux frères (Tom Vermeir et Sef Aerts). Ils ouvrent un bar nommé le "Belgica" qui de vient très vite tendance dans la région. Le réalisateur d'Alabama Monroe ne réussit pas à nous faire partager les émotions de ce dernier. L'esprit Rock and Roll est bien présent dans la première partie mais ensuite cela s'effrite au détriment des histoires de familles et notamment des déboires du frère aîné.Un film qui laisse un petit goût d'inachevé tant le potentiel des deux acteurs principaux et l'ambiance du "Belgica" pouvaient laisser augurer. Une légère déception pour un film dont j'attendais beaucoup.
Filmé tel un clip vidéo, l'émotion ne prend jamais réellement dans cette chronique contant le destin de deux frères propriétaires d'une boîte de nuit populaire. La son est impeccable, on est bien ravis que toute cette bande s'amuse comme des fous, mais c'est tout.
Belgica est un portrait d'une famille, de la relation entre deux frères, montraient à nue. C'est un film humain et intimiste. Les excellents acteurs et chaque moments au coeur de cette famille sont capté à la perfection par la caméra de Felix Van Groeningen pour offrir des scènes puissantes de réalisme ainsi que ressentir les émotions de chacun de ses personnages qu'il met magnifiquement en valeur. Moins puissant dramatiquement qu'Alabama Monroe, Belgica est tout de même un réel tour de force. Un film avec une âme, un film humain, un film sur la vie.
J'ai été extrêmement déçu par ce film, très bien noté par les spectateurs et j'avais trouvé "Alabama Monroe" et "La merditude des choses" excellents. Ici beaucoup d'orgies (outrancières et inutiles) et une caméra, qui n'arrête pas de bouger, notamment dans les dialogues allant de l'un à l'autre, ce qui fatigue mais n'apporte rien au niveau mise en scène. Le scénario est convenu et a un air de déjà vu. Seul bon point pour moi, la bande-son et encore faut-il être amateur de hard-rock.
Felix Van Groeningen fait l'actualité cinématographique en ce début Janvier 2023 avec "Les 8 Montagnes". J'ai vu tous ces précédents films et c'est un cinéaste que j'apprécie beaucoup! L'histoire de ce café/discothèque géré par deux frères assez différents est prenante et je n'ai pas décroché un seul instant en le revoyant en DVD il y a quelques semaines. Peut être pas aussi fort qu'Alabama Monroe, mais une belle réussite pour sur !
Un peu dur mais profondément humain, de ces personnages vrais qui tombent les erreurs vraies, elles aussi. Des acteurs tellement dans leur rôle qu'on imagine qu'ils ne sont pas ... des acteurs !