Elle mange tout le temps et c'est de sa faute...Si sa maman ne rit plus et pleure, c'est de sa faute...Si sa maman vieillit, c'est de sa faute...Si sa maman se fâche, c'est de sa faute...Si sa maman est seule et malheureuse, c'est de sa faute...Desideria est « un monstre de Luna Park » . Des propos durs, rapportès par une mère bourgeoise et libertine sur les bords qui se moque du surpoids de sa fille! Sublimant tous les plans coquins qu'une camèra puisse offrir par sa remarquable beautè, Stefania Sandrelli est toujours aussi belle et dèsirable! Vittorio Mezzogiorno est un homme ambigu et corrompu jusqu'à la moelle! il en paiera d'ailleurs le prix fort! Dans le rôle titre, Lara Wendel, dont le visage et la nuditè nous rappellent parfois Dominique Sanda, s'en sort plutôt bien! Dommage que sur la forme, Gianni Barcelloni mette la pèdale douce malgrè un èrotisme et des humiliations bien prèsents! En bref, le bilan n'est pas vraiment positif avec une noirceur pessimiste qui rappelle l'univers de Catherine Breillat! Ceci dit, le film est une curiositè à l'italienne, un film mèconnu et dèroutant comme la scène où Desideria dèambule dans la nuit pour savoir combien on gagne en se prostituant...