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DAVID MOREAU
136 abonnés
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2,5
Publiée le 30 juin 2016
MONUMENT MAN. Welcome in Vienna pour un Museum Hours. Après la guerre, il faut retrouver non pas le soldat Ryan, mais le tableau de Klimt. Ryan Reynolds dans le rôle de l'avocat est éteint, mais Helen Mirren attire l'oeil du maître. Une leçon d'histoire et de peinture traitait de manière trop consensuel...un peu de fauvisme dans la réalisation aurait fait du bien.
Le début m'a fait un peu peur car cela me parrassait un peu confus .
Ensuite au bout de vingt minutes le film prend son envol pour ne plus jamais ratterir. Les acteurs sont convaincants à défaut d'être extraordinaires mais c'est surtout l'histoire de ce film qui m'a passionné car inconnue de moi.
C'est véritablement intéressant et enrichissant de connaître l'histoire de ce tableau et la manière dont on été traité les œuvres d'art spoliés par les nazis en Autriche.
Le film ne se perd jamais dans des lenteurs ou scènes inutiles l'histoire bat son plein et c'est tant mieux pour le téléspectateur
C’est d’abord l’excellente Helen Mirren, 70 ans qui attire puis le sujet du film (tiré d’une histoire vraie), à savoir, la demande de restitution du fameux tableau de Gustav Klimt (1862-1918), peint en 1907, et représentant le portrait d’Adèle Bloch-Bauer (exposé au palais du Belvédère à Vienne), par Maria Altmann, sa nièce (Helen Mirren). Même s’il s’agit d’une affaire juridique (Maria Altmann poursuit l’Autriche car le tableau qui appartenait à sa tante, a été spolié par les nazis qui l’ont transféré au musée du Belvédère), ça n’est pas une longue succession de plaidoiries [son avocat américain est Ryan Reynolds, 39 ans et qui était l’unique acteur (de l’excellent film « Buried » (2010) de Rodrigo Cortès)] : le sujet est ailleurs et Simon Curtis alterne habilement les séquences contemporaines et celles des années 1930 (Anschluss et fuite d’Autriche de Maria Altmann pour les Etats-Unis). On y retrouve la ténacité et la foi dans la justice des personnages des films de Frank Capra des années 1930 et l’ambiance, prémonitoire, décrite avec courage par Franck Borzage, dans « The mortal Storm » (1940) avec un point commun, James Stewart (3 films avec Capra) auquel Ryan Reynolds fait penser. Un film émouvant sur l’exil spoiler: (Maria Altmann s’était jurée de ne pas retourner en Autriche, ni de reparler allemand) , l’enfance et le lien familial. .
quel excellent film! Si la première partie est un peu longue, le film monte constamment en intensité. Les flashbacks sont justes, précis et empreints d'une grande émotion. Le sentiment d'une certaine honte et culpabilité d'une partie de la population est bien rendu, ainsi que la situation périlleuse dans laquelle se trouvent le conservateur du musée et les responsables culturels autrichiens. Un final éblouissant et prenant; bref du grand cinéma.
Critique de "La femme au tableau". Un film très intéressant à voir, basé sur une vraie histoire. Le long combat d'une femme qui va aller au bras de fer contre l'état autrichien pour récupérer les biens de sa famille spoliés par les nazis il y a de nombreuses années. Le film est réussi de par sa réalisation, le casting est bon. Helen Miren et Ryan Reynolds sortent le grand jeu, ajouté à cela les flashbacks qui nous plonge un peu plus dans l'histoire. À voir. 3,5/5
Certes l'histoire d'une succession de procès peut difficilement être spectaculaire, mais la platitude de ce film est consternante en dépit de la présence de Helen Mirren, excellente comme toujours. La reconstitution historique est bien faite, sans plus, mais les clichés abondent. Certaines scènes sentent le remplissage. On aurait surtout aimé en savoir un peu plus sur les enjeux financiers qui tournaient autour de la restitution de ces tableaux volés par des nazis et les manoeuvres souterraines qui ont sans doute accompagné ces péripéties judiciaires. Or la question n'est qu'esquissée quand apparait brièvement le patron d'une galerie. On ignore si la mutation du jeune avocat, qui passe de l'appât du gain à la conviction militante désintéressée, est conforme à la réalité, mais elle est décrite de façon assez caricaturale. Quant au rappel des crimes nazis et de l'attitude de la population autrichienne, il fait évidemment froid dans le dos au moment où l'extrême droite xénophobe récolte près de la moitié des suffrages. Mais dénoncer le fascisme sur un plan purement moral sans évoquer si peu que ce soit ses causes, ça ne permet pas vraiment d'agir pour éviter que l'histoire se répète...
La Seconde Guerre Mondiale est un thème riche pour le cinéma et il a été utilisé sous divers angles, allant de l’évocation militaire du conflit aux histoires individuelles dans cette période troublée. Ce film revient sur un fait connexe à cette période : l’aryanisation des biens juifs ou pour être plus transparent l'accaparation par le régime nazi de tout ce qui appartenait aux Juifs dans les pays où il a mis les pieds. Parmi ces biens proprement volés à leurs légitimes propriétaires les plus célèbres et les plus symboliques sont les œuvres d’art, dont une grande partie d’ailleurs n’a jamais été restituée, soit que les ayants droit ne les aient pas réclamés, soit que la Shoah ait fait sombrer dans la mort tous les membres des familles qui auraient pu porter réclamation. Certains pourtant ont survécu et son venu demander aux gouvernements de ces pays occupés (ou occupant) la restitution de leurs oeuvres. C’est ce que raconte ce film au travers du portrait de Maria Altmann héritière d’un riche famille juive viennoise collectionneuse d’art : les Bloch-Bauer. Le film se décompose entre le récit de cette lutte judiciaire entre l’État Autrichien et l’héritière et des flashbacks qui décrivent comment s’est passée cette spoliation et la persécution des Juifs autrichiens (puis leur génocide) après l’Anschluss. Le film est intéressant, d’abord du fait d’un récit de combat judiciaire suffisamment documenté sans être rébarbatif et ensuite du fait de la personnalité singulière de Maria Altmann femme caustique qui mènera la vie dure à ce jeune avocat (descendant lui aussi d’immigrés juifs autrichiens) qui ignore tout de la période à laquelle elle a survécu. Cela dit, le film est quand même d’un grand classicisme et peine donc à sortir des sentiers battus ce qui le prive d’une certaine ampleur narrative. L’interprétation est brillante de la part d’Helen Mirren et solide de la part d’un Ryan Reynolds qui trouve ici un rôle loin des films d’action ou des comédies potaches ou romantiques qui ont longtemps été son fond de commerce. Un film plein d’enseignements donc, qui rejoint à la longue liste de films sur la Seconde Guerre Mondiale fournissant matière à aborder l’histoire tout en se divertissant. À voir.
un joli film inspiré d'une histoire vraie, sans plus, Ellen Mirren cabotine à souhait devant un Ryan Reynolds un peu fade, tout cela est beau, dommage que ce genre de film (le pot de terre contre le pot de fer avec un happy end à la clé) soit du déjà vu
Porté par un casting 4 étoiles, ‘’La femme au tableau’’ est un film qui nous touche en quatre points. Le premier assez général, concerne le scénario : le combat de cette femme contre ses peurs et contre un gouvernement qui n’accepte pas ses erreurs et qui refuse de faire face au passé. Le deuxième concerne à son tour les flash-back qui retracent la vie de Maria Altmann durant la deuxième guerre mondiale à Vienne. Ils sont tout simplement poignants parce qu’ils ne trichent pas et nous montre l’horreur de la guerre sans recourir à divers effets d’explosions ou autre, car pour humilier des juifs, saccager des maisons ou traquer une famille, il n’y en a pas besoin. Le troisième point, il s’agit des scènes de procès, où le gouvernement triche tant qu’il peut. On ressent de l’indignation, et surtout la rage de l’héroïne qui lutte comme elle peut avec son humanité. Le quatrième point ne réside qu’en un nom : Helen Mirren. Elle prouve pour la énième fois toute l’étendue de son talent. Elle est d’abord attachante en commerçante juive, âgée et veuve, puis émouvante en survivante revenant sur le champ de bataille et en affrontant le passé, son passé auquel elle ne peut échapper. Elle est enfin poignante en femme simple et blessée par et face à un gouvernement hypocrite et sans pitié. La femme au tableau est donc un très beau film sur l’entraide et la mémoire. (VU AU CINEMA)
Voilà enfin un film excellent ! J'ai été subjugué de A à Z par l'histoire, le jeu des acteurs (Helen Mirren est décidément époustouflante quoiqu'elle fasse !) et ça laisse des traces. Le côté historique est passionnant et glaçant et je regrette que ce film n'ait pas eu les nominations qu'il aurait mérité ! Une vraie leçon de courage et d'humanité !
Un magnifique film sur l'art. Tour à tour enquête policière, drame historique, quête de justice, ce film agit est bouleversant car il joue sur plusieurs modes et tons. Ce devoir de mémoire bénéficie en prime d'un casting international épatant.