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Mafoipourquoipas
12 abonnés
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2,5
Publiée le 7 octobre 2018
2,5 étoiles - La femme au tableau
Film très académique (un peu trop ...) : le scénario et la mise en scène sont très policés. De plus, un point est profondément irritant : une bande son d'atmosphère qui manque très sérieusement de subtilité. Toute la force de ce film repose sur l'empathie qu'on ressent pour Maria Altmann, une vieille dame entêtée, distinguée et touchante, qui est merveilleusement interprétée par la Superbe Helen Mirren. Elle rend ce film quelconque émouvant. Rien que pour voir le jeu magistral de cette grande actrice, je vous inciterais donc à voir au moins une fois ce film.
Après avoir vérifié qu'à un ou deux petits détails toute cette histoire était vraie je me suis laissé aller à le voir et le revoir! Conduit avec maîtrise comme un polar ce film vous porte dans une incroyable aventure, un plaisir
Un film très bien interprèté, avec en toile de fond le pillage et le vol des oeuvres d'art par les nazis pendant la dernière guerre et les difficultés de l'Aautriche à accepter son passé. Les personnages sont bien campés, le scénario périodiquement relancé permet de ne pas trop souiffrir de l'ennui d'une mise en scène parfois un peu trop classique voire austère.
Si l'histoire interpelle, elle est traitée ici de manière extrêmement classique et académique. Ne vous attendez à aucune surprise avec ce film: quelques belles séquences, de longs pensums, une interprétation sobre et sans faille (sans réel éclat non plus): cette Femme Au Tableau a tout du film hollywoodien dramatique qui inonde régulièrement les écrans. Fort heureusement, c'est bien filmé et bien écrit (je parle des dialogues, pas du scénario on ne peut plus basique), ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas trop, mais l'on était en droit d'espérer des moments plus intenses en émotion. Intéressant toutefois dans sa démonstration des arcanes juridiques.
Un beau film sur une histoire vraie esthétique et sensible. Une réalisation qui m'a bien plu avec des flashback compréhensibles et très cohérents. Des scènes de procès qui ne sont pas outrancières, j'y suis allergique mais là pas de poussée d'angoisse. L'histoire fait de faux semblants de politesse ou non m'a semblé très habilement ponctuée. Peu de personnages, une certaine lenteur et platitude apparente qui se justifie car le cœur du film est la mémoire d'un passé qui est devenu assez ancien mais revigoré reste influent. Le passé est toujours présent mais le futur aussi dans la persévérance qui est une intuition de l'issue du conflit. Aussi un vrai film sur l'art et l'âme d'artiste.
Le défaut de ce film est représenté dans le film même par le concert à Vienne où est jouée la Nuit transfigurée de Schoenberg. Les adeptes de la musique du compositeur Arnold Schoenberg ne se retrouvent pas dans cette œuvre de jeunesse du compositeur, grand-père de celui qui fut l'avocat dans l'affaire judiciaire ici mise en scène. Or le scénario est ficelé de même que ce concert viennois et n'aborde pas les vraies questions historiques, inutile de les énumérer mais voyons comment cela est abordé ici : sentimentalisme, manichéisme, irrésolution... Le sujet est un tableau de maître pris par les nazis et cela est traité de la même manière que s'il s'agissait d'une boîte de chocolat piquée par Bébert. C'est bien réalisé, les acteurs ne sont pas mal, mais le film sur cette histoire qui touche au fond sa densité reste à faire. Autant le dire, le scénario est au-dessous du médiocre.
Une œuvre qui incite au pathos et qui a du mal à nous faire nous attacher à Mme Altmann... spoiler: Celle ci a récupéré le tableau et l'a revendu au richissime Ronald Lauder (président du congrès juif mondial) à des fins personnelles... Pas glorieux, alors qu'elle aurait pu en faire don a un autre musée .
J'ai adorer, cela nous pose beaucoup de question sur la restitution de biens spoliers en temps de guere, ou de révolution. Ce film est autant pour les personnes qui ont subit le pouvoir tyrannique des nazis, mais aussi aux victimes anomymes des revolutions passées. Nous devrions tirer les leçons sur la propriétè grâce a ce film.
Un film de procès (fort médiocre) plutôt qu'un film sur l'art. On y parle plus des nazies que de Klimt. Et c'est dommage. Plus de la petite nièce héritière que de la muse ayant inspiré l’œuvre. L'histoire de ce tableau pour les auteurs est plus intéressante en 1940 et 1990 qu'à l'époque de sa création. Funeste erreur. Enfin avec les ingrédients de cette histoire incroyable, on se cultive et on passe quand même un bon moment.
Un excellent film d'après une histoire vraie parlant de la deuxième guerre mondiale et d'après cette guerre ,puis aussi d'art . Le fait que ça parle de la guerre est un déjà une raison de le voir. Le sujet est dramatique et bien traité comme intéressant. L'histoire comporte des rebondissements et un peu d'inattendu avec des informations révélé de style flash back ou souvenir ,le tout en restant claire et cohérent . Un bon scénario . Une bonne fin . Un bon dialogue . Mirren ,Reynolds ,... sont épatants. Je le recommande.
Film agréable à suivre, puisqu'il s'agit en fait d'une sorte de documentaire sur le travail d'un avocat pour une affaire qui lui tient vraiment à coeur. C'est bien réalisé, bien distribué au niveau des acteurs, mais l'émotion n'est pas souvent présente, même lors des différents procès. Le conflit "héros du film et son épouse" contre le "travail acharné de l'avocat qui lui prend tout son temps" est un peu trop classique et récurrent dans ce genre de film. Ce qui n'empêche pas d'être une oeuvre très regardable, sur un sujet malgré tout assez rare, et c'est ce dernier qui en fait son grand intérêt.
J'ai adoré ce film , n'en déplaise à certains dénonçant son classicisme . Il est extrêmement émouvant tout comme l'est le "discours d'un roi". Dans la même vaine qu'"elle s'appelait à Sarah", le film dissèque cette réappropriation via le tribunal au risque de perturber la diplomatie mondiale selon le propriétaire du musée autrichien. On palpite avec les héros en espérant que justice soit faite. On vibre au gré des dialogues et de l'action , on s'amuse de l'inculture d"un guichetier américain spoiler: confondant l’Australie avec l’Autriche (les kangourous) . Tout est fait avec minutie ! Tout est crédible !
Très beau film d'un point de vue esthétique (l'image est sublime et tend parfois du côté des meilleurs Stephen Frears, présence de Helen Mirren oblige) et assurant un devoir de mémoire bien mené. Le parcours chaotique de Maria Altman qui souhaite récupérer les toiles de sa tante peinte par Klimt sous le titre plus connu du Portrait d'Adèle, est méconnu du grand public, et cela est dommage car il s'agit d'une histoire rocambolesque qui n'attendait qu'à être mise en image. Voilà chose faite grâce au talent du réalisateur Simon Curtis qui s'approprie l'intrigue et la rend humaine, donne à jouer un de ses plus beaux rôles à Ryan Reynolds et Helen Mirren (qui nous prouve comme à son habitude son don pour interpréter les vieilles mégères au grand cœur dissimulé), et n'oublions pas Daniel Brülh qui est plus discret dans son rôle de second plan, mais n'en est pas moins essentiel au film, ce qu'il assure avec modestie et tact. La fin est poignante à souhaite, et l'on ne sait plus bien à quel moment précis nos yeux se sont embués, et si cela est de tristesse ou de joie. On est donc bien ému à l'apparition des postfaces qui nous rassurent sur la fin de vie de Maria et nous rappelle les horreurs de la guerre... Un film sobre et poignant;
Bon film dramatique, j'ai aimé de découvrir cette action mené par une descendante d'une famille spolié par les Nazis, de récupérer ce qui lui appartient de droit, une histoire intime où l'on apprend l'identité de cette femme au tableau, l'émouvant engagement personnelle de sa part, la fuite pour échapper aux sinistres persécutions, avec rancœur en laissant le passé derrière et conscience en commençant une nouvelle vie, une passionnante histoire vraie.