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Un visiteur
1,0
Publiée le 16 juillet 2015
Nase Nase Nase. Comment avec un sujet en or, d'excellents acteurs et des décors splendides peut-on à ce point faire un tel navet ennuyeux dans lequel on n'éprouve aucune empathie quel que soit le personnage. L'adaptation ciné est totalement ratée même si la réalisation, pépère, n'est pas si mauvaise. Il y avait un grand film à créer mais ce n'est pas parce que le sujet est cruel qu'il faut se voiler la face. Ce films est un échec.
Forme hollywoodienne romancée et riche en rebondissements pour ce film judiciaire historique qui se déroule d’abord à Los Angeles, puis à Vienne, puis de nouveau à Los Angeles (puis Washington) et enfin à Vienne. Quelques retours historiques sur l’enfance de l’héroïne à Vienne et sa fuite aux USA pendant la seconde Guerre Mondiale.
Les plus du film : le jeu exceptionnel d’Helen Mirren et son répondant pertinent quelle que soit la situation. Par ailleurs, l’histoire racontée est très intéressante, questionnant la propriété des oeuvres d'art.
"La femme au tableau" est à l'image du titre un film plat, lisse et peu inspiré... Cette mise en scène académique et guindée ne sert absolument pas le propos du film, à savoir la spoliation des familles juives par les nazis lors de la seconde guerre mondiale. Après déjà avoir été mal traité dans le décevant "Monuments Men", ce thème est abordé ici différemment puisque seule, Maria Altmann, sous les traits d'Helen Mirren, est ici concernée par cette affaire de restitution de cinq toiles inestimables du grand Gustav Klimt, toutes accrochées depuis la fin de la guerre dans un musée viennois. Toiles dont on aurait aimé d'ailleurs s'inspirer et voir davantage ! Et curieusement le choix de cette actrice pourtant incroyable dans "The Queen", gêne profondément aux entournures ici par cette raideur, ce côté glacé et contenu où la moindre émotion quand elle semble bien vouloir émerger, n'est même pas crédible ! Quant à cet avocat Randol Schoenberg, joué par Ryan Reynolds, il semble tout bonnement inconsistant et fade, presque benêt de temps à autre... Alors ce duo a bien du mal à fonctionner et prive ainsi le film de nerf, de chair et de sang ! Et pourtant le travail de reconstitution de l'époque passée, quand l'héroïne s'immerge et flotte dans ses souvenirs, n'est pas mal rendu, et le passage avec le présent se fait dans une douceur bienvenue. Mais c'est justement au fond cette sensation de mièvrerie doucereuse, très cadrée, contrôlée et ordonnée qui se dégage le plus souvent. Plutôt un comble pour cette bagarre juridique avec ce musée autrichien, qui apparaît de fait très peu musclée et construite ! Un film de Simon Curtis, un peu trop sage et trop gentil qui nous ennuierait presque sans être cependant inintéressant... Il n'en reste pas moins qu'une œuvre d'art aussi chère et reconnue soit-elle, ne fait pas le poids face à ceux qui qui ont été exterminés en ne possédant absolument rien, et pour lesquels aucune solution ou restitution de quoi que ce soit ne sera à fortiori possible ! À méditer...
Ce film raconte une histoire vraie. Pour moi c'est carrément un chef d'oeuvre tellement ce film est remarquable. Tout est parfait : l'interprétation, la réalisation. Un petit bijou à ne surtout pas manquer. Ca c'est du très bon cinéma, j'en redemande.
J'ai été enchanté par ce film car il a quelquechose de magique et c'est bien ce qu'on demande au cinéma. C'est en grande partie dû au couple détonnant Helen Mirren, Ryan Reynolds, car la trame du film repose sur la spoliation des juifs en Autriche durant la seconde guerre mondiale, et l'histoire vraie de cet avocat investi dans la restitution d'un tableau, des thèmes pour le moins barbants à priori.
pudique et bouleversant, le combat de cette femme, (dont la famille fut pillée de tous ses biens pendant la seconde guerre mondiale par les nazis), pour récupérer des tableaux du peintre Klimt, dont le fameux portrait d'Adèle, est une réussite de bout en bout. Porté par la toujours merveilleuse Helen Mirren, sans effet facile ni surenchère de pathos, tout en subtilité et en pudeur, "la femme au tableau" renvoie le blockbuster "monuments'men" dans les films sitôt vu sitôt oublié. Un film nécessaire, dur, digne àne surtout pas manquer.
Femme et film en or!!! Il était facile de faire un procès ou de réinterpréter l'Histoire à travers le triste chapitre du pillage nazi des œuvres. La ou Georges Clooney se rata avec Monuments Man par un film long, mal interprété et ennuyeux, Simon Curtis nous offre une œuvre bouleversante du point de vue humain, par l'épreuve subie par Maria qui rappelle Philomena, avec le même humour contrastant avec des séquences plus sérieuses (mais non violentes visuellement parlant, l'uppercut étant purement humain). Tout comme Judi Dench, Helen Mirren est bouleversante et la sortie si prématurée du film me laisse craindre des non-nominations, j'espère me tromper. Mais le plus fort reste la qualité des séquences passées (a 2 époques différentes et avec des teintes dominantes pour chacune tel un tableau du maître autrichien). Et surtout, alors que l'on pourrait craindre une issue facilement devinable, une ultime séquence lumineuse est rajoutée, séquence qui rappellera des souvenirs forts a tous les fans du Titanic de Cameron... Musique de Hans Zimmer magnifique et direction artistique somptueuse: une perle a recommander vivement et VO impérative...
Voilà un film qui sur le papier avait tout pour plaire : un beau casting (Mirren, Reynolds, Brühl), un sujet intéressant (la restitution aux familles des oeuvres d'art volées par les nazis) et Klimt. Malheureusement, j'ai très vite déchanté. Simon Curtis, le réalisateur, nous avait offert en 2012 un My week with Marylin déjà en demie-teinte. La femme au tableau est encore moins réussi : la mise en scène est académique et en fait le moins possible, le scénario n'a rien de palpitant malgré le thème. Je n'avais jamais entendu parler de cette histoire (vraie) donc pas au courant du dénouement, mais c'est cousu de fil blanc et sans aucune surprise. Helen Mirren en fait des tonnes, Ryan Reynolds et Daniel Brühl assurent le minimum syndical. On retrouve aussi pêle-mêle dans des petits rôles : Charles Dance, Katie Holmes, Moritz Bleibtreu, Max Irons, Jonathan Price, Tom Schilling ou Elizabeth McGovern. Bref, inconsistant et sans émotion, un film dont on peut se passer largement...
"D'après une histoire vraie"... Cette rocambolesque affaire de restitution d'oeuvres d'art, confisquées au moment de l'Anschluss à une riche famille juive, est ici contée de manière mollassonne par le Britannique Simon Curtis. La grande Helen Mirren n'arrive pas à sauver "La Femme au tableau" ("The Woman in Gold") de l'ennui.... Klimt et Adele (le modèle des 5 peintures récupérées auprès de l'Etat autrichien) méritaient assurément traitement plus tonique.
"Woman in gold", l’histoire vraie de Maria Altmann. Très beau film sur les conséquences encore dramatiques laissées par la barbarie 75 ans plus tard, sur l’Engagement à maintenir l’Histoire vivante pour les générations futures, et qui est aussi une réflexion sur la Justice et le processus de Réparation d’une femme ayant grandi sous le cataclysme de la Shoah. Un film en forme de tableau admirablement interprété par Helen Mirren et un hommage envers nos aînées. A noter la magnifique partition de Hans Zimmer.
Ce film basé sur une histoire vraie, traite du vol d'oeuvres d'art commis par les nazis durant la guerre. Il contient de nombreux flashbacks qui sont judicieusement placés dans le récit (pas toujours le cas dans certains films). On y voit le combat d'une femme, qui à chaque étape pense abandonner, mais qui jusqu'au bout va se battre pour tenir la promesse faite à son père avant de fuir le nazisme : maintenir les souvenirs familiaux en vie. Dès le début du film on est pris d'intérêt. La trame est soigneusement déroulée. Bien rythmé, bien filmé. L'émotion est obligée d'envahir quiconque regardera ce film.
Après "Monuments Men", il est de nouveau question du sort des œuvres d'art durant la Seconde Guerre mondiale avec le combat tardif de Maria Altmann pour récupérer les œuvres qui ont été volées à sa famille par les nazis. Je ne connaissais pas l'histoire de cette femme ni son dénouement donc j'ai trouvé le film intéressant, mais aussi touchant, car ça l'est de voir à quel point elle y est attachée malgré que ça lui remémore des souvenirs douloureux qui sont, dans le film, illustrés par de très bons flashbacks avec une reproduction d'époque irréprochable. En plus de l'histoire, l'ajout majeur du film est le casting avec une grande Helen Mirren et un bon Ryan Reynolds qui semble avoir rajeuni de 10 ans. Après, il y a quelques points qui auraient mérité d'être plus approfondis comme la bataille juridique, car on a l'impression que ça n'a pas été très compliqué et que tout s’enchaîne simplement alors que j'imagine bien que non, quitte à sacrifier la vie privée de Schoenberg qui n'est pas intéressante avec une Katie Holmes inutile. Au final, je trouve que c'est un bon petit film malgré quelques facilités et un rythme parfois inconstant.