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vincentasc
34 abonnés
148 critiques
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3,0
Publiée le 18 juillet 2015
Le film vaut surtout pour l'incroyable prestation de Madame Helen Mirren au sommet de son art. Qu'elle plaisir de voir cette grande dame du cinéma et du theatre s'approprier ce personnage, utiliser toutes les ficelles de son talent et parler un anglais parfait avec un accent allemand qui subjugue le spectateur dès qu'elle apparaît. Dommage que la mise en scène ne soit pas à la hauteur de son jeu et que les facilités de scénario et les séquences déjà vu et revu lourdes de sens, les flashbacks pas toujours utiles, parasite notre plaisir. Belle présence de Ryan Reynolds qui a le mérite de ne pas démériter face à ce monstre sacré.
Tres bon sujet sur le plan historique mais qui aurait merite un vrai documentaire. Le film lui est assez classique , les acteurs juste correct et l'on ne s'attache que tres peu aux personnages. Sans plus.
J'ai toujours ou presque connu ce tableau cependant je ne connaissais pas son histoire, je ne le regarderai plus jamais de la même façon désormais. C'est un merveilleux film, porté par une Helen Mirren exceptionnelle et toujours aussi extraordinaire. C'est un film passionnant, et surtout qui procure une émotion intense, c'est bouleversant.
Un film qui part certainement d'une très bonne intention mais qui se noie malheureusement dans la victimisation et en devient manichéen à outrance. Aucune référence au fait que l'Autriche d'Adèle était certainement très différente de celle de Maria... Au fait que le tableau de Klimt est bien une oeuvre représentative d'une époque et d'un contexte culturel (la sécession viennoise) L'Europe parait être synonyme de danger et l'Amérique est la seule nation possiblement sécurisante... On tombe d'ailleurs dans le patriotisme américain total à la fin du film, une des scène de flash-back en étant même choquante et très peu crédible... A souligner positivement : les scènes en extérieur tournées à Vienne, nombreuses et variées. Egalement quelques vues des fameux Klimts. Le côté historique est évidemment très intéressant, il rappelle que le Reich c'était aussi l'Autriche. Enfin on appréciera le jeu d'Helen Mirren, tout à fait crédible par contre et qui contraste avec un Daniel Brühl qu'on a connu meilleur.
même si on connait l'histoire de ce tableau, c'est avec régal que j'ai regardé ce film où les 2 acteurs sont magistraux. on se laisse prendre au jeu ! on rentre dans le film ! et on veut qu'ils gagnent !!!! il y a de la récompense dans l'air pour chacun d'eux.
Histoire très émouvante et bon jeu d'acteurs. Malgré un début un peu longuet et une issue que l'on devine, j'ai totalement adhéré à cette histoire vraie et honteuse
Excellente réalisation, émouvante histoire vraie, interprétation magistrale (Helen Mirren, comme toujours, est bien sûr irréprochable mais Ryan Reynolds s'en sort très bien aussi). Film que je ne peux que recommander
Un beau film où tout est beau. Belle musique, belle lumière, bon jeu d'acteur le tout pour nous raconter une "belle histoire"... Bref un beau film mais où le beau ne fait pas forcément le bien. On attend des acteurs éclatant par leur émotions, leur défense, éloquence.. De la musique orchestrale en tonalités subtiles digne de Hans Zimmer, un montage original entre les actions présentes et passées... Malheureusement le tout reste fade, sans intention visible. Est ce pour transmettre la simplicité commune de cette femme et cet homme ? Peut être... Mais même la plus commune des actions nécessite un traitement par une vision unique, qui sort de l'ordinaire. Ici, Simon Curtis n'arrive a rien transmettre, hormis une pale émotion construite malgré elle.
Très déçu par le résultat final, sans compter que cette fin hommage voulu ou non à Titanic fait sourire, mais détruit l'émotion qui devait naître.... Un beau raté réalistique avec des pièces du puzzle qui s'emboîtent pourtant sans probleme...
La réalisation de Simon Curtis, de configuration et de construction classique, à l'instar de beaucoup de films, sort pourtant du lot. Derrière un célèbre tableau de Gustav Klimt, celui d'Adèle Bloch-Bauer I, se cache une histoire vraie chargée d'émotion qui parle de fracture familiale, de crime de guerre, de violation nazis, de restitution et de justice. Les cinéastes semblent particulièrement inspirés en ce moment par ce créneau. Tim Burton dans "Big eyes" parle d'arnaque et d’usurpation, George Clooney dans "Monuments Men" tente de retrouver les œuvres d'arts volées par les nazis pour les rendre à leurs propriétaires et Giulio Ricciarelli dans "Le Labyrinthe du silence" force le peuple allemand à briser la loi du silence face à leur passé, "La femme au tableau" étant un savoureux mélange des trois. Entre passé et présent, la merveilleuse britannique Helen Mirren (La folie du roi Georges, Fashion maman, The Queen, Tolstoï, le dernier automne...) et le célèbre acteur américain Ryan Reynolds (X-Men Origin : Wolverine, La proposition, Echange standard, Buried, Sécurité rapprochée, Captives...), se donnent la réplique dans un duo en parfaite adéquation...
Cette femme au tableau est un très bon film sur un sujet fort, servi par d'excellents comédiens, Helen Mirren en tête, Ryan Reynolds est très bon aussi.
Voilà un long-métrage qui n’est pas un blockbuster mais qui s’avère hollywoodien dans le sens strict du terme… Et donc aujourd’hui pas le sens le plus flatteur. En effet, il n’est gère étonnant que ses scénaristes se soient emparés d’un tel sujet adapté d’une histoire vraie. Devoir de mémoire vis-à-vis de l’Holocauste (et oui encore, mais qu’en est-il de tous les autres génocides qui ont terni l’histoire de l’Humanité !), bataille judiciaire interminable, duo principal mal ajusté et page de notre Histoire revisitée, du pain béni pour la colline californienne à produire des films ! Mais tout cela, très intéressant de prime abord, est filmé de manière si lisse et purement illustrative qu’on a plus l’impression de suivre une production de luxe initiée par HBO qu’un véritable film de cinéma. Quelques travellings de ci de là pour dynamiser la mise en scène et des filtres gris ou sépia dans les flashbacks pour dissocier présent et passé ne suffisent pas à rendre « La femme au tableau » formellement plus pertinent qu’un banal téléfilm. Le réalisateur Simon Curtis (le déjà passable « My week with Marylin ») se pose donc plus comme un honnête et paresseux faiseur que comme un véritable cinéaste. Il a d’ailleurs bien du mal à débuter son film. C’est laborieux et on a du mal à comprendre ce qui motive vraiment les deux protagonistes principaux dans leur quête. Elle manque de sens à l’écran. Tous comme leurs atermoiements pour abandonner le procès puis le reprendre. Fort heureusement tout cela se suit sans déplaisir, le tout étant rythmé et tout à fait regardable. En revanche on a connu Helen Mirren plus inspirée sans pour autant qu’elle soit juste correcte. Mais une telle actrice nous avait habitués (mieux dirigée) à plus de nuances. Quant à Ryan Reynolds il est définitivement plus intéressant dans des productions indépendantes (« The Voices » pour ne citer que le plus récent). On retiendra la scène finale (pompée sur « Titanic ») et destinée à nous faire pleurer avec sa musique et sa plongée du présent dans le passé. Malgré nous, elle y réussit : bien joué !